Niebla (Huelva) Corrida du 30ème anniversaire. Un quart.

Toros y novillos de Murube (2º et 6º), Buenavista (1º et 5º) et Virgen María (3º bis et 4º). 

Oliva Soto, deux oreilles et oreille; 

José Ruiz Muñoz, deux oreilles et ovation

Le novillero Alfonso Alonso, qui débutait avec les chevaux oreille et oreille.

Malgré le vent qui soufflait en tornade et le froid qui sévit, la clôture de la temporada dans la cité de la muraille avait ses avantages. D’abord les toros: l’ensemble de présentation modeste eut un comportement noble qui lui permit de faire briller les coletudos malgré les intempéries. De ce point de vue les trois premiers dans des styles différends sont à crédités d’une bonne note malgré leur modestie sous le cheval -ce n’est pas ce qu’on leur demandait non plus.

Pourquoi Oliva Soto, le torero de Camas, qui a pris une alternative de gala à la Maestranza en 2008 n’a-t’il jamais percé ? C’est pour moi un mystère du sans doute une certaine nonchalance ou peut-être un accompagnement défectueux, bref il vaut mieux que son classement à l’ATP des toreros. Décidé hier malgré le vent et devant deux bons toros il a montré qu’il avait en plus de ce pellizco de ces toreros gitans, de l’autorité et du recours lui permettant d’offrir deux travaux très complets malgré le plus grand ennemi du torero c’est à dire le vent. Il aurait pu couper un appendice supplémentaire à son second passage s’il n’avait eu ces difficultés avec le verduguillo.

Plus récent dans la profession, durement châtié, José Ruiz Muñoz aura séduit lui aussi à son premier passage par son entrega d’abord mais surtout par son aisance à construire une faena complète dans la tempête. Il prit la gauche sans se dégonfler malgré le vent violent et dessina quelques belles naturelles. Estoconazo et deux oreilles qui marque un retour remarqué.

Alfonso Alonzo débutait avec les chevaux très préparé puisqu’il avait derrière lui une quarantaine de novilladas sans picadors. Cette expérience lui fut utile dans ce contexte météorologique et sa prestation ne dépara pas sans pour autant convaincre véritablement.

Cette belle prestation va-t-elle servir à Oliva Soto pour rebondir et tenir ses promesses ou est-il trop tard ? C’est la question de Niebla.

PV