Dans le charmant local de la peña Alma Taurine, Tristan Barroso était l’invité pour une conférence. Le président de la peña a mèné l’échange allant de sa découverte de la corrida à aujourd’hui et son avenir.

Tristan Barroso lors de la conférence

Tristan avec son plaisir d’être chez lui en France, nous fait partager sa découverte de la tauromachie. Il est fier d’avoir une famille qui le soutient dans ce choix de profession. Il nous parle de son passage à l’école de Adour Aficion et de son rapport avec le maestro Richard Millan. Une telle envie qu’il allait s’entraîner après l’école. Il raconte ses premières capéa.

       Après Adour Aficion, il explique le choix de l’école taurine de Badajoz qui est l’une des meilleures avec celle de Salamanque. Devant un public conquis, il explique les différences entre l’apprentissage en Espagne et la France.

     Il décrit longuement et en détail son apprentissage dans cette école. Les moyens financiers d’un million d’euro affecté par la députacion de Badajoz. La pratique régulière devant du bétail, l’exigence et les conseils des maestros qui viennent occasionnellement.

Participer à des tentadéros développent  la competencia entre les élèves. Tristan exprime à ce propos que « la competencia est d’abord avec soi-même. Avec son sérieux et son envie, il est devenu l’un des meilleurs de son école, la jalousie des autres élèves s’affiche en plus d’être un Français.
Le chef de lidia de la conférence entame dans un second tiers ces débuts en novillada. Tristàn raconte avec émotion sa première novillada « une date inoubliable et qui restera gravé » ou il coupa deux oreilles devant des érals de la Ganaderia de Zalduendo.
Il avait beaucoup de pression lors de ces nombreuses prestations dans le sud-ouest. Celle de Dax a marqué particulièrement son début de carrière. Le passage en piqué, c’est en concertation avec son école.

À l’échelon supérieur, la première année est celle de l’apprentissage et de l’exigence qu’il faut avoir. Il estime que sa blessure lors temporada 2023 l’empêche de terminer parmi les deux premiers de l’escalafon. Cette année, sans dévoiler quoi que soit est très importante, mais aussi avec de belles surprises . Grâce à ce bon début de temporada permet à ce que l’on parle de lui dans la presse taurine, mais aussi sur les réseaux sociaux. Avec l’appui et le soutien de son apodérado il participe avec des Maestros à de nombreux tentaderos qui lui permet de progresser.

   À la suite d’une question du public concernant le choix d’une plaza pour l’alternative entre Mont-de-Marsan et Dax. Tristàn répond « Tartas »  La salle se met à rire.

    Au travers plusieurs questions, il raconte ses journées et ses goûts. Il estime que Morante de la Puebla est le meilleur. Son élevage préféré est celui de la Ganaderia Pablo Mayoral et apprécie particulièrement l’encaste Santa Coloma. Il aime torer tout les encastes et trouve que c’est important pour le public. Il estime que tienter à la Ganaderia Victorino Martin est l’équivalent d’un  » examen ». Il rêve de tuer une corrida de cet élevage.

   Suite à d’autres questions, il nous raconte les moments qui précèdent le paséo, mais aussi son quotidien où il prend des détails lors de séances vidéos de faenas des Maestros. Il s’en inspire « tout en restant lui-même ».

La soirée se termine avec un échange informel avec le public.

Nicolas Couffignal