Plaza de toros de Beziers. Première corrida de toros de la Feria de Beziers 2024. Lleno.
Toros de Jandilla y Vegahermosa (3º),
• SEBASTIÁN CASTELLA, orejille après avis et oreille après avis.
• ANDRÉS ROCA REY, silence et deux oreilles.
• CHRISTIAN PAREJO, ovation et oreille.
Sortie a hombros de Sébastien Castella et Andrés Roca Rey à l’issue d’une tarde humide dans sa première partie…Arènes quasiment pleines, temps changeant avec pluie au début avant que les choses ne s’arrangeant côté ciel lors de la deuxième mi-temps. Paseo retardé de dix minutes afin de pouvoir accueillir les retardataires.L’air du toréador chantée par le baryton Pierre Cornille, Marseillaise entonnée par le public. Après l’arrastre du cinquième, traditionnel Se Canto.Cinq toros de Jandilla et un troisième de Vegahermosa, même maison, inégaux de présence, la plupart nobles à divers degrés malgré un fonds de faiblesse.Sébastien Castella : oreille et oreille.Andrés Roca Rey : silence et deux oreilles.Christian Parejo : saluts avec pétition puis oreille.La coïncidence a voulu que les premières gouttes soient arrivées lorsque le paseo a démarré ! Dès lors, la pluie n’a pas cessé avant le troisième toro. Sébastien Castella a donc ouvert les hostilités loin des meilleures conditions et dans ce contexte, il a tenu tout de même à afficher ses ganas en démarrant son premier trasteo à genoux puis poursuivant sur les deux rives par mouvements templés, conclus par entière. Même résultat avec le cuarto, le Biterrois ayant pu s’exprimer au capote avant une spectaculaire vuelta de campana puis une faena ambidextre brindée à Jacques Roustan comprenant quelques séquences ajustées qui lui valurent de doubler la mise après avoir conclu par entière au second envoi. Andrés Roca Rey a brindé sa première faena à Robert Margé. On connait les points forts du Péruvien, mais pour les exprimer, il faut être deux et avec ce premier client, il eut quelques difficultés à harmoniser l’accouplement, malgré des gestes méritoires. Entière au troisième coup. Le quinto a déboulé du toril en signant un coup de barrières et plus tard, Andrés fit l’effort pour rejoindre Sébastien sur les épaules des costaleros sans que ça ne lui coûte trop, s’accordant bien par enchainements bien conçus avec un animal qu’il tomba d’un coup de canon. Christian Parejo n’a pas été en reste, allant recevoir son premier adversaire a portagayola, histoire de donner le ton et en dire long sur ses ambitions. Plus tard, il se fit remarquer sur des cambios puis quelques mouvements bien léchés avant que tout ne se dilue dès lors que son opposant se soit mis à étaler sa faiblesse, allant même jusqu’à se coucher avant l’estoc ! Entière au second envoi suivie d’une pétition sans écho du côté de l’autorité. Avec l’ultime, Christian allait jouer son va-tout pour tenter de rejoindre ses deux compañeros dans leur sortie par la grande porte. Il en fut à deux doigts, mais malgré ses efforts et un final encimista portant sur les gradins, il n’obtint qu’une oreille après une entière tombée d’effet rapide. Quoi qu’il en soit, le plus Chiclanero des Biterrois, ou l’inverse, se retira sous l’ovation d’un auditoire qui un an après son alternative dans le même lieu, lui avait montré une bien belle empathie… bien méritée. Pour le peu qu’il torée, son comportement a été exemplaire, qui plus est devant deux cadors dans la catégorie. De quoi laisser supposer des lendemains qui chantent. Allez, Christian, on y croit… |