Samedi 14 septembre 2024 matin. Aréne de Nîmes. Petit 3/4 d’arènes. Grand soleil mais vent violent.

Taureaux de Fermín Bohórquez pour Lea Vicens a cheval et de Robert Margé pour les toreros à Pied

LEA VICENS, silence et oreille.

SEBASTIÁN CASTELLA, silence et ovation après pétition d’oreille.

CLEMENTE, qui confirme l’alternative, oreille et deux oreilles.

Comment peut on faire abstraction du vent et être aussi clair dans sa tête et ses intentions ce matin à Nîmes dans les arènes. CLEMENTE signe une prestation majuscule. Le grand moment qu’il traverse lui ouvre grand les portes de futurs succès

Photos Bruno Lasnier

Le vent a encore gâché la fête même si Clemente qui a eu le meilleur lot et bénéficié de quelques accalmies a coupé une et 2 oreilles.
Les toros de Margé, encore une fois très bien présentés (sauf le premier de Castella un peu en dessous) ont fait leur devoir à la pique, chargeant ensuite avec caste et mobilité en humiliant bien. On partait pour une corrida triomphale mais le vent…

Castella malchanceux en tirant son premier, ne peut donner que quelques passes isolées quand la tramontane tombe L’échec à l’épée (prudente) qui nécessite le descabello ne lui vaut que le silence. A son second, un sardo superbe qu’il brinde au public, son début de faena est sensationnel en statuaires à la talanquère puis doblones. La suite sera perturbée par le vent, même s’il arrive à donner plusieurs séries de bon son. L’estocade entière mais plate nécessitant encore le descabello, la présidence refusera l’oreille réclamée par une bonne partie du public et écoutera une bronca.

Pour Clemente, le 6 ème, qui saute dans la cape mais va ensuite mettre la tête n’est pas un adversaire facile puisqu’il lui inflige une voltereta, sur un coup de vent inopportun. Mais sa faena est belle dès que le vent tombe et la présidence lui accorde 2 oreilles et la sortie par la porte des consuls.

Léa Vicens mal servie par 2 Bohorquez mansotes et tardos a du user du descabello à 2 reprises. Toujours superbe cavalière elle obtient l’oreille de son second.

photographies Bruno Lasnier

JY Bloin