Abdré Viard ici avec Geneviève Darieussecq ministre, ancien maire de Mont de Marsan dans la manif pour la défense de nos traditions (10 000 chasseurs et aficionados).

Pour André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines qui le précise au site mundotoro.com  : « Ils ont essayé cette proposition en 2019 à l’Assemblée nationale, en occultant les objectifs. Ils disent qu’il devrait être interdit aux mineurs de participer aux corridas et aux combats de coqs, car cela provoque des traumatismes et il est dans le meilleur intérêt de l’enfant de ne pas y aller. Mais dans la formulation du texte de loi qu’ils veulent approuver, il n’en est pas question. S’il est prouvé qu’un mineur de moins de 16 ans se trouve dans les arènes, les organisateurs et les artistes tomberont sous le coup de la loi sur la protection des animaux, qui prévoit des sanctions et des peines très lourdes. L’infraction ne serait pas l’abus, mais la présence du mineur. C’est ce qu’ils recherchent. Approuver cette loi et ensuite introduire un mineur dans les arènes, dénoncer le fait et infliger des amendes aux hommes d’affaires, aux toreros, aux cuarillas, etc., et ainsi faire peur aux organisateurs d’organiser des corridas pour 45 000 euros d’amende et jusqu’à trois ans de prison. Voyons qui osera célébrer les fêtes taurines avec cette loi.

Si vous lisez bien le texte de ce qu’ils veulent faire, c’est vraiment ceci. Dans un premier temps, avec la question des mineurs de moins de 16 ans, ils cherchent à dissimuler ce que dit la loi. Et ce qu’ils cherchent, c’est à pénaliser ceux qui laisseraient entrer le mineur. Qui va donner une corrida, pour qu’un mineur se faufile et soit condamné à une amende de 45 000 euros? Ils cherchent à rendre impossible la tenue des spectacles taurins. Non pas en les interdisant, mais en créant les conditions pénales pour que les organisateurs et les artistes interprètes ou exécutants tombent sous le coup de la loi.

Cette loi a été élaborée par un petit groupe de 20 sénateurs proches de la présidence. Il y en a en fait deux ou trois qui veulent voter là-dessus. Nous avons demandé au président du groupe parlementaire* et il assure qu’il ne votera pas pour et que dans son groupe il n’y a pas de majorité pour approuver cette loi parce qu’ils ne le veulent pas. Cela n’a donc aucun sens. Dans son groupe, il y a plusieurs sénateurs des îles, où se déroulent des combats de coqs, et ils vont tous voter contre. C’est incompréhensible » .

André Viard poursuit: « Le résultat normal serait qu’il n’y ait pas de surprise et qu’on les batte, mais il faut toujours être là. Ils ont essayé de nous dire “et si nous abaissons l’âge à 12 ans, qu’en pensez-vous ?”, mais c’est quelque chose de prévu dans le règlement taurin, car les moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Ils voulaient nous imposer cela comme si nous étions stupides, mais nous ne leur avons pas donné la possibilité de négocier.”

*Il s’agit de François Patriat président du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, auteur du projet, est un ex-ministre socialiste fondateur de En Marche, soutien du Président Macron depuis le premier jour, sénateur de la Côte d’Or, ex-président de la région Bourgogne. Il préside le groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (anciennement La République en marche) au Sénat depuis sa création, en 2017, membre du bureau exécutif de La République en marche depuis la même année. Il fait partie du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage.

Il fait partie des 192 sénateurs qui ont voté pour la répression des obstructions à la chasse, des 119 sénateurs ont voté contre l’abolition de la chasse à la glu, des sénateurs qui ont voté contre l’interdiction de la chasse le mercredi, il défend la chasse à courre. On l’a vu sur les tendidos des arènes, etc. Il présente un projet de loi anti-taurin dans la niche parlementaire de son parti qu’il ne voterait pas lui-même -cf André Viard, ci-dessus. Cherchez l’erreur !

PV