Julien Breton Merenciano a transformé sa passion en profession. Nous le voyons souvent dans les arènes en France et en Espagne, mais nous allons maintenant découvrir son travail et mieux le connaître en deux publications
« -Nicolas : Bonjour Julien, Qu’est-ce qui t’a attiré vers la tauromachie et comment as-tu commencé dans cet univers ?
– Julien Breton Merenciano :Mon père était aficionado, nous habitions Lyon. Quand j’étais petit, il regardait les corridas qui passait à l’époque sur Canal plus. Chaque année, nous partions en vacances à Béziers, Barcelone et nous allions aux arènes. Petits, j’étais vraiment passionné de tauromachie à jouer à la corrida dans ma chambre. J’ai vraiment aimé ce monde-là. Et à vouloir le découvrir d’abord comme aficionado.
Ensuite, en grandissant, j’ai eu l’opportunité d’être inscrit dans un club taurin à Lyon qui faisait des sorties dans des ferias et nous allions voir des corridas. Lors d’une fiesta campera que l’on a faite à l’époque chez un manadier, il m’avait réservé une vache Camargue. J’ai pu torer pour la première fois sans jamais avoir pris de cours.
Par la suite, j’ai contacté Patrick Varin, lyonnais, comme moi. Je lui disais que j’étais aficionado et que je voulais évoluer dans ce monde-là. Il m’a invité à un tentadero chez Occitanica propriété de Pierre-Marie Manadier et de Simon Casas. Je suis parti de Lyon en prenant le train pour assister ce tentadero pour Patrick Varin et Juan Bautista. J’ai pu sortir de second. Par la suite, il m’a emmené à l’école taurine d’Arles pour m’entraîner. J’avais 16 ans lorsque je me suis inscrit dans cette école.
-Nicolas : As-tu déjà rêvé de porter l’habit de lumière ?
– Julien Breton Merenciano : J’ai toujours rêvé de porter l’habit de lumière dès mon plus jeune âge. Lors des mardis-gras je m’habillais en torero.
-Nicolas : On entend souvent les termes ‘banderillero’ et ‘peón’. Lequel de ces termes préfères-tu utiliser et pourquoi ?
– Julien Breton Merenciano : En effet il existe plusieurs termes pour désigner les banderillos, peón et subalterne. Celui que je préfère, c’est « toreros de plates », c’est-à-dire torero d’argent. Il me paraît le plus noble pour un métier qui « est » et doit rester dans l’ombre.
Texte et photos Nicolas Couffignal
La suite de l’entretien demain