En prévision de la saison à venir et en attendant son début à Arzacq dimanche prochain, le club taurin a décidé d’associer la tauromachie espagnole avec une capea le matin et une course landaise l’après-midi, malgré la décision du maire de Vieux-Boucau.

Plus de cent personnes se sont rassemblées dans les arènes de Horsarrieu, créant ainsi une ambiance familiale et intergénérationnelle. Dans la bienveillance les aficionados se retrouvent. La matinée se déroule en deux parties, avec la participation de l’École de Adour Aficion et du bétail de la Ganaderia Vert Galant. Deux novillos pour les membres de l’Afap, Hervé Galtier (dont vous pouvez retrouver l’interview ici) et Guillaume Teulé, un pratico qui ne manque pas de vivre sa passion du Sud-Ouest au Sud-Est.

La matinée commence avec les élèves d’Adour Aficion. Richard déclare : « Pour être torero, il faut avoir de la folie. » Cette phrase peut s’appliquer aux praticos ou à notre propre histoire personnelle comme la volonté d’exprimer ou de prouver quelque chose. La difficulté des éleveurs à proposer du bétail.

Le premier taurillon affiche une certaine noblesse, tandis que Maxence exécute des véroniques sous les félicitations du maestro. Les élèves ont l’occasion de mettre en pratique leurs nombreuses heures d’entraînement dans l’arène de Cauna, ce qui constitue un réel plaisir pour eux. Mael enchaîne ses premières passes à la cape avec assurance et les applaudissements du public. Marine a l’honneur de commencer avec l’etoffe rouge suivi de Maxence, Mael et et Gabriel.

Mael accueille le second taurillon à puerta gayola. Jules doit utiliser son expérience à la cape, car ce taurillon est un peu plus compliqué que le premier.
Maoni exécute de joli naturelle d’une grande douceur. L’expérience de Maxence de garder le taurillon dans la muleta. Mael fini par de joli derechazo.

La pause musicale est suivie d’un discours de Hervé Galtier qui présente l’Afap en attendant les deux novillos de la Ganaderia Bonijol.

Le novillo de Hervé Galtier rencontre des difficultés à sortir du camion, ce qui lui fait perdre beaucoup de force. Le practico à la cape réalise quelques séries sans trop solliciter le novillo. Ce dernier est quelque peu réservé mais montre de la noblesse. Hervé Galtier exécute des sériés de derechazo et de naturelles d’une grande douceur basées sur son expérience, puis laisse le jeune Jules Dujol s’entraîner, laissant une impression positive.

Le novillo de Guillaume descend du camion, surprenant le public par son apparence. Il a une démarche stable et ne montre pas de défauts apparents. C’est un toro adapté à l’expérience de Guillaume. À la cape, il contrôle bien la charge du toro, ce qui est apprécié par le public. Les mouvements comprennent Véroniques, chicuelinas et se terminent par une rebolera pour ce tiers.

Avec la muleta le novillo de deux ans et demi exprime une charge courte qui nécessite de reculer d’un pas ou de l’envoyer plus loin pour garder la distance. La noblesse s’exprime sur les naturelles et les derechazos de Guillaume. Comme sur le premier novillo Jules Dujol n’hésite pas à montrer sa technique et les félicitions du maestro.
Le maire de Vieux Boucau aurait dû assister à cette matinée pour constater que la tauromachie espagnole est partagée par un public varié. Merci aux organisateurs de contribuer à l’unité de notre territoire avec ce type de spectacle.
Texte et photos Nicolas Couffignal