
Plaza de toros de Valence, Comunidad Valenciana. Troisième corrida de toros de la Feria de Fallas 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Jandilla et El Parralejo (1º et 5º),

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreja y ovation après une légère pétition.

• ROCA REY, silence après avis et oreille avec une forte pétition de la seconde et bronca à la présidence.

• TOMÁS RUFO, oreille et oreille après avis.
Les banderilleros Sergio Blasco et Fernando Sánchez ont salué au troisième.
Non seulement Roca Rey a rempli le coso de la calle de Jativa pour la seconde fois consécutive mais sa présence a tiré vers le haut la tarde obligeant ses compañeros de cartel à sortir le grand jeu. L’ensemble du bétail disparaitre, le troisième imprésentable, les deux d’El Parralejo (1er et 5ème) les mieux présentés a donné un jeu varié mais souvent décevant: le premier exigeant, le second se dégonflant à la muleta, le troisième noble, le quatrième violent, le cinquième terne, le sixième plus complet.
Ce sont donc les trois toreros qui donnèrent sa dimension à une tarde prenante de bout en bout. On vit en préambule Manzanares dans sa meilleure version, mâtant l’imposant premier et dessinant de belles séries à droite avec cet empaque qui lui est si particulier. Il a tué d’un cañonazo, comme avant… Un ton au dessous face au quatrième.
Roca Rey avait véritablement l’envie de triompher mais bizarrement son premier opposant s’arrêta dès qu’il prit la muleta. Faena de aliño. Au cinquième, il mit les gazs et devant un animal sérieux, débuté par cambiadas données au centre, il concocta un travail lucide, d’abord de loin puis par cercanias en fin de faena, un endroit où il excelle. Les limites du toro l’obligèrent à faire le taff: par circulaires inversées notamment se livrant sans retenue, totalement à la merci des défenses. Une entière d’effet immédiat et une solitaire oreille.
Bien très bien même Tomas Rufo qui ne confond pas rigueur et froideur, clacissicisme et austérité. Il connecta dès sa première apparition avec le public valencien grâce à un début de faena por rodillas très réussi ( 7 muletazos templés au centre) et une porta gayola émouvante au second. Puis il montra son vrai visage: fermeté, temple et vérité dans le sens où le toledano se croise un maximum. C’est en quelque sorte l’inverse du toreo péruvien plus baroque et spectaculaire. Tomas tua d’un estoconazo son premier adversaire et d’une épée tombée le second. Il sort en triomphe : c’est la relève !
P.V.