
Maestranza de Caballería de Sevilla. Septième de la Feria de Abril 2025. Lleno.
Toros de Victorino Martín, le 5ème ºMOSQUETÓN, nº 76, negro entrepelado, né le 01/20, de 525 kilos vuelta al ruedo.

• EL CID, silence et silence après avis

• MANUEL ESCRIBANO, ovation après avis et deux oreilles après avis.

• DANIEL LUQUE, ovation et silence.
Avec les deux premiers toros, on se croyait parti pour un nouveau fracasso ganadero : 2 animaux tardos (le premier a mis plusieurs minutes à sortir du toril !)qui n’acceptaient que médiocrement la passe et ne chargeaient que sous forte pression. Heureusement, pour le public frustré de la Maestranza, les 4 suivants ont fait leur devoir, avec les difficultés propres aux Victorino, le 5 ème Mosqueton obtenant même la vuelta.

El Cid doit se contenter de passes de brega après que Juan Sierra ait fait bouger le toro du centre de la piste où il avait pris querencia décidée. Il doit faire piquer le manso à un autre emplacement pour qu’il consente à charger. La faena ne peut déboucher tant le toro est statique et El Cid abrège.
A son second, sorti abanto, et qui prendra 2 piques poussées et fortes, El Cid réalise une faena principalement gauchère et dans quelques naturelles on retrouve sa patte légendaire. Mais il échoue à la mort.

Escribano a choisi d’honorer Séville par un costume original brodé de la Giralda sur les jambes et dans le dos. Il touche lui aussi un premier toro tardo, même s’il est un peu plus mobile que le précédent et accepte les véroniques. Les banderilles sont plutôt bonnes, même sans le quiebro traditionnel du maestro. Après une belle série de naturelles le toro se rend sur les derechazos suivants qui déclenchent la musique. Mais échec à l’épée.
Au 5 ème, accueilli à porta gayola, mais suivie par de belles véroniques, la faena débute par doblones en gagnant vers le centre et une série de droitières liées déclenche la musique. Une autre série superbe et 2 séries de naturelles font vibrer la Maestranza. L’estocade en entrant droit sera concluante et lui vaudra 2 oreilles.

Daniel Luque, moins bien servi, accueille son premier à l’imitation de Morante par des largas cape pliée. Il brinde au ciel pour son père, et mène une faena sérieuse et dominatrice avec notamment des naturelles profondes, mais après une bonne estocade, certes trasera, la pétition sera refusée par la présidente.
Le 6 ème, plus compliqué sera accueilli par une grande série de véroniques, mais il ne se fixe pas et le torero décide d’abréger.
Heureux pour Escribano, mais surtout d’avoir vu des toros, le public est sorti content de la Maestranza.
JY Blouin texte et photos.