
Une réaction de Michèle, une de nos fidèles lectrices:
Je me répète mais je voudrais vous parler encore d’Andrès Roca Rey…
J’ai cru très fort en lui en tant que torero, encore plus en tant qu’homme, beau, élégant, évolué, à l’aise et passionnant dans ses interviews…Mon mari était plus réservé et m’alertait sur son choix de plus en plus évident d’élevages complaisants, sur sa tendance à toréer de plus en plus en parallèle etc…
Alain est mort à Noël et… s’il avait eu raison et pressenti ce que je refusais de voir ?
Pour bien des raisons il a aujourd’hui échoué a Pamplona qui l’aimait tant… Je n’ai pas vu ses faenas mais je me demande depuis un moment s’il gère bien sa carrière : il a longtemps insisté sur ses racines péruviennes et fêtera par une encerrona ses 10 ans d’alternative à Lima; c’est beau mais c’est une erreur quand on torée pour un public espagnol qui ne voit que par Seville, Triana, calle Pureza etc…
Il s’est séparé de Roberto Dominguez : grave erreur à mon avis et je sais que ce n’est pas le vôtre; il papillonne avec les influenceuses et les infantes…
Est-il grisé ? J’étais si heureuse quand il est sorti par la Puerta grande à Madrid; je descendais de nos gradas avec Alain comme sur un nuage…Madrid l’aimait et mes voisins étaient exaltés !
Rufo m’ennuie, Perera m’endort… Tout est Morantista aujourd’hui et je ne le suis plus…
Expliquez-moi ce qui s’est passé…
Merci de m’avoir lue, fidèlement,
Michèle