Bilbao (Vizcaya, España). Jeudi 21.Plaza de toros de Vista Alegre. Quatrième des Corridas Generales. Entrée: moins de 3/4 de plaza.
Toros de Victoriano del Río Cortés. Le cinquième « Cantaor » , herrado du n° 37, né en 11-2019, negro listón de 528 kg a fait la vuelta al ruedo
Juan Ortega: Silence et bronca.
Andrés Roca Rey : Oreille et pétition de la seconde et deux oreilles.
Pablo Aguado: Vuelta al ruedo après pétition et silence après avis
Francisco Duran Viruto et Fernando Sánchez ont salué au cinquième; Iván García y Sánchez Araujo face au sixième.
Malheureusement nous ne nous étendrons guère sur les prestations des deux toreros andalous.
Le premier de Juan Ortega se montra assez noble mais sans charge et sans puissance, un toro de l’ennui . IL fit tous les efforts, jamais le toro ne collabora . Trois pinchazos avant une entière dans une indifférence générale. Son deuxième totalement infumable passa un sale quart d’heure avec quatre piques désordonnées et assassines, il restait à achever le sale boulot, Juan Ortega aprés trois passes et quarante secondes le massacra d’un trés vilain bajonazo. Pouvait il faire plus ou mieux? Ce toro sentait vraiment le vice et l’accrochage sérieux.
Pablo AGUADO bénéficia d’un premier bicho bien présenté et qui s’avéra être noble et solide . Il le toréa avec élégance et une muleta soyeuse et rythmée par ce temple qui eut l’heur de plaire au public très particulier décidément venu pour autre chose. Il le tua d’une belle épée en place et efficace mais ni le public ni le président Matias n’y attachèrent de prix . Vraiment dommage, le torero méritait un meilleur sort. Par contre la rencontre avec son second adversaire fut calamiteuse et se termina par un pinchazo , une demie épée insuffisante et un nombre indéfini de descabellos .Avis et pitos.
ANDRES ROCA-REY était attendu comme le messie, c’est lui qui avait fait vendre plus de la moitié des entrées du jour, c’était clair et un peu dérangeant pour ses deux compagnons de cartel. Il ne déçut pas .
Son premier, un vrai bon toro brave, noble et un peu exigeant lui permit une faena comme il aime les offrir et comme le public aime les recevoir . Les séries des deux cotés sont longues et liées, , avec Andres « tout n’est qu’ordre et beauté.
Luxe calme et volupté » (Baudelaire qui ne connaissait rien à la corrida) . IL combla un public conquis avec ses plus belles passes inversées, ses passages dans le dos, ses changements de main et ses « « pechos « de rêve. Matias lui faisant confiance se contenta de lui attribuer une seule oreille.
Il n’avait pas tort, ce cher Président de lui faire confiance car Andres revint pour son deuxième aussi agréable, mobile et noble que le premier et le reçut à Porta-Gayola. Il eut le temps de se coucher et…de se faire un peu marcher dessus. Public en transe, une faena du même tonneau s’en suivit : debout, à genoux et …sur une jambe car il boitait un peu… Une épée fulminante et cette fois deux oreilles et un nouveau triomphe pour ce jeune homme pétri de science du toro, de courage et d’entrega
Bravo et merci Maestro .
Aux banderilles Chacon et l’incontournable Fernando Sanchez avaient salué, ainsi qu’Ivan Garcia .
Ch FIGINI
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