Julien Breton Merenciano a transformé sa passion en profession. Nous le voyons souvent dans les arènes en France et en Espagne, mais nous allons maintenant découvrir son travail et mieux le connaître en deux publications
« -Nicolas : Bonjour Julien, Qu’est-ce qui t’a attiré vers la tauromachie et comment as-tu commencé dans cet univers ?
– Julien Breton Merenciano :Mon père était aficionado, nous habitions Lyon. Quand j’étais petit, il regardait les corridas qui passait à l’époque sur Canal plus. Chaque année, nous partions en vacances à Béziers, Barcelone et nous allions aux arènes. Petits, j’étais vraiment passionné de tauromachie à jouer à la corrida dans ma chambre. J’ai vraiment aimé ce monde-là. Et à vouloir le découvrir d’abord comme aficionado.
Ensuite, en grandissant, j’ai eu l’opportunité d’être inscrit dans un club taurin à Lyon qui faisait des sorties dans des ferias et nous allions voir des corridas. Lors d’une fiesta campera que l’on a faite à l’époque chez un manadier, il m’avait réservé une vache Camargue. J’ai pu torer pour la première fois sans jamais avoir pris de cours.
Par la suite, j’ai contacté Patrick Varin, lyonnais, comme moi. Je lui disais que j’étais aficionado et que je voulais évoluer dans ce monde-là. Il m’a invité à un tentadero chez Occitanica propriété de Pierre-Marie Manadier et de Simon Casas. Je suis parti de Lyon en prenant le train pour assister ce tentadero pour Patrick Varin et Juan Bautista. J’ai pu sortir de second. Par la suite, il m’a emmené à l’école taurine d’Arles pour m’entraîner. J’avais 16 ans lorsque je me suis inscrit dans cette école.
-Nicolas : As-tu déjà rêvé de porter l’habit de lumière ?
– Julien Breton Merenciano : J’ai toujours rêvé de porter l’habit de lumière dès mon plus jeune âge. Lors des mardis-gras je m’habillais en torero.
-Nicolas : On entend souvent les termes ‘banderillero’ et ‘peón’. Lequel de ces termes préfères-tu utiliser et pourquoi ?
– Julien Breton Merenciano : En effet il existe plusieurs termes pour désigner les banderillos, peón et subalterne. Celui que je préfère, c’est « toreros de plates », c’est-à-dire torero d’argent. Il me paraît le plus noble pour un métier qui « est » et doit rester dans l’ombre.
Une journée de tauromachie est prévue dans les Landes au début de l’année 2025. Le matin, un tentadero se tiendra avec l’école Adour Aficion et les explications du maestro Richard Milian, avec du bétail de la Ganaderia du Vert Galan et des participants de l’afap avec du bétail de la Ganaderia Bonijol.
L’après-midi, le club taurin d’Horsarrieu organisera une course landaise pour conclure la journée.
La conférence organisée hier soir à la Peña Alegria a réuni un public varié, allant de Paris à Pouillon, tous rassemblés pour rendre hommage au matador bordelais pouillonais, Clémente. Le président de la Peña a ouvert la soirée en rendant un vibrant hommage au maestro, un rituel respecté lors de chaque événement.
Je mets l’accent sur l’homme et les valeurs de torero qu’il incarne à l’intérieur comme à l’extérieur du ruedo. Clémente est reconnu pour son attention sincère envers toutes les personnes présentes à la Peña.
Au cours de la conférence, divers aspects de sa carrière et de sa vie ont été abordés, soulignant le soutien de ses proches, la rigueur de ses entraînements, et les moments cruciaux qui ont forgé sa carrière. Parmi ceux-ci, on retient une journée mémorable passée avec la Peña Alegria et l’événement marquant où lorsqu’il a a tué huit toros à la Ganaderia Yonnet. Sa résurrection en tant que torero a été ponctuée par des corridas significatives, notamment celles de St Sever et de Gamarde, ainsi que celle de Victorino Martin à Istres.
L’année 2023 a été marquée par le succès pour le matador, chaque cartel ou opportunité de remplacement étant une occasion de briller. La temporada a été remplie d’émotions et de défis, notamment le combat psychologique après une cornada et la détermination à ne plus lâcher comme auparavant.
En 2024, malgré quelques regrets à l’épée.Il a également réalisé des faenas très relâchées à Tyrosse et a vécu une semaine mémorable avec l’indulto de Delicado, dont il a commenté la vidéo de Alain Garres. Il a ensuite enchaîné avec Neptune à Béziers, affrontant la difficulté du vent.
L’année 2025 commence avec beaucoup de tentaderos, un entraînement intense pour endurcir son corps en vue d’une temporada longue et exigeante. Clémente sait que chaque toro est une remise en question, et il prend chaque corrida l’une après l’autre à commencer par Arles avec Sebastien Castella pour l’alternative de Tristan Barroso. Une détermination renouvelée à chaque course pour chaque taureau qu’il va combattre.
Il exprime une envie profonde de construire une histoire d’amour avec les arènes de Dax. Clemente est sensible à la présence des jeunes présent dans les tendidos, il reconnaît qu’ils sont un maillon essentiel dans la transmission de la culture taurine. Un beau moment pour une soirée qui aurait pu durer très tard.
Culturaficion avait invité le maestro Luis Gerpe ce 14 janvier pour une soirée interview dont voici le contenu :
Luis Gerpe est né en Galice, la province celte de l’Espagne, où bien que ce soit peu connu existe une aficion intense et fidèle. Peu d’arènes effectivement hormis celles de Pontevedra toujours pleines, mais beaucoup de portatives et de spectacles de rue. Il est aujourd’hui le seul matador en activité originaire de cette région.
Son grand-père et son oncle ont eu une carrière de novillero avant de se faire le premier impresario, le second banderillero, mais c’est surtout du côté de sa mère que la passion taurine était prégnante.
Luis Gerpe a commencé à s’approcher des toros à 7 ans puis est entré à l’école taurine de Madrid à 13 ans où il a fait ses débuts en novillada non piquée. À 16 ans, il en avait toréé environ 80, en participant à des concours d’écoles taurines, dont celui de Madrid qu’il a remporté. C’est ainsi qu’on a pu le voir à Nîmes en 2010 pour une de ses premières apparitions en France.
Après une brillante carrière de novillero, où il toréera 55 novilladas, l’alternative vient en 2015, mais comme beaucoup de jeunes, il ne bénéficie pas de contrats et vit une période difficile, pendant laquelle il ira toréer au Mexique et au Pérou. Même Madrid lui refuse la confirmation d’alternative, ce qu’il ressent comme une injustice alors qu’il avait confirmé en Amérique, et pour se rappeler au souvenir de l’empresa, sur les conseils de son entourage, il entame une grève de la faim de 11 jours en 2019 devant las Ventas. Il avoue que ce fut une erreur qu’il ne commettrait pas aujourd’hui. En fait, c’est le manque de contrats en Espagne qui explique ces réticences de Madrid, même s’il toréait beaucoup en Amérique. Enfin la confirmation viendra en 2022, après le COVID.
En fait, ses contrats en Espagne se passaient dans la vallée de la terreur : dans cette dizaine de villages, des arènes petites, des toros immenses (jusqu’à 700kg), parfois très âgés, et des toreros sans autre opportunité.
Dans cette période, il était le petit prince de la vallée de la terreur et coupait beaucoup d’oreilles.
Q : On remarque que son parcours est semblable à celui d’Emilio de Justo
Parfaitement et comme de Justo c’est en France qu’il va sortir peu à peu du marais : le système français est moins fermé et moins biaisé que l’Espagnol. En particulier, le succès ouvre automatiquement la porte à la répétition lors de la prochaine féria. On l’a vu à Vic où il a obtenu d’être reprogrammé après une course de qualité « dans une arène de qualité ». Mais il prend ses après-midi les uns après les autres.
Son apoderado en France, Geoffrey Calafell, raconte d’ailleurs qu’il ne connaissait pas Luis à l’époque où il apodérait un autre matador, mais qu’un des picadors de la cuadrilla lui avait conseillé de s’intéresser à Luis « qui avait du potentiel, et deviendrait quelqu’un dans la tauromachie ». Après s’être rencontrés, ils se sont aperçus qu’ils étaient en phase.
Q : Comment gère-t-il le stress ?
Par la mentalisation et le soutien de l’environnement familial. Il essaie d’atteindre ce niveau où l’on est prêt à tout perdre -y compris la vie- en entrant dans la plaza. Avec le temps et la maturité, il aborde chaque course comme si c’était la dernière. Donc avec un détachement mental. Il médite beaucoup notamment toute la semaine précédent une corrida et est serein le jour J. Cependant il reconnait que plus jeune, il toréait de manière instinctive.
Au total, il est toujours impressionné en entrant dans une arène : cette pression ne disparait pas avec le temps mais elle est nécessaire pour maintenir l’envie.
Le toréo de salon est fondamental. Mais il va aussi tienter dans les ganaderias dont il va lidier les toros. Il ne prépare pas ses corridas comme des corridas « dures » : il y a des toros nobles et des toros de sentido dans tous les élevages. Donc il torée chaque toro comme il sort.
Par ailleurs la dimension physique est très importante : outre l’échauffement (1h30) avant chaque entraînement, il pratique la boxe et le Muay Thaï.
Il voit cette évolution comme inattendue : il rêve de toros « de luxe ». Donc il accepte de ne pouvoir exprimer forcément tout ce qu’il ressent et tout ce qu’il a envie de montrer. Il saisit l’opportunité des cartels pour s’exprimer et se veut plus artiste que belluaire, même si toutes les corridas ne lui permettent pas d’exprimer son caractère de torero artiste. Ses références sont d’ailleurs : Antonete, Rafaël de Paula, Manzanares Padre et Curro Vasquez. Parmi les toreros français, il admire Castella, Juan Leal avec qui il avait toréé de novillero, Cayetano Ortiz, Tibo Garcia et Clemente. D’une manière générale il apprécie tous les toreros qui osent se mettre devant les élevages toristes.
Il s’était bien senti à Vic en 2023 et en 2024, son deuxième toro lui permet de couper une oreille, même si le public et la présidence de Vic sont très exigeants et très durs. Il était très déterminé après sa blessure : ce toro donnait beaucoup d’émotion, serrait à droite mais chargeait bien à gauche. Cependant, le toro ne s’est pas exprimé à fond à cause de la boue ( gros orage à Vic et gros travail des areneros pour essayer de remettre la piste en état).
Q : 2025 ?
Ce sera une temporada plus importante, plus intense selon Geoffrey Calafell. Il est déjà annoncé à San Agustin de Guadalix et des contacts sont en cours pour Madrid (il n’est pas annoncé dans les prévisions de cartels déjà sorties, mais l’officialisation n’interviendra que le 6 février et peut-être est -il programmé par l’empresa plutôt pour la feria d’Otono). D’autres contrats sont sans doute signés, mais comme d’habitude, il faut attendre la publication par les organisateurs.
À l’issue de cette soirée, Luis Gerpe et son apoderado, très applaudis, ont reçu la traditionnelle photo hommage des aficionados parisiens avant de laisser un message sur la cape des dédicaces du Club.
Culturaficion a invité à Paris le maestro Luis Gerpe. Suivant la tradition, il a donné une classe pratique à quelques uns des aficionados practicos du club avant d’être reçu officiellement ce mardi 14 janvier.
En introduction, Luis Gerpe a expliqué comment se déroule l’entraînement quotidien d’un torero à la plaza de San Lucar de Barrameda où il est installé: tout commence par du sport. Une heure et demie d’emblée pour être bien échauffé au moment de prendre les trastos. Quand, comme lui, on a souffert d’une cornada, la course est remplacée par de la marche mais le volume reste le même.
Au retour aux arènes, le travail commence par devenir le toro pour un companero. La lidia est répétée en totalité y compris la mise en suerte pour le picador bien que celui-ci soit absent. Les premières démonstrations de Luis Gerpe commencent là.
Une fois la lidia terminée, on permute les rôles et, le cas échéant, on recommence, mais pendant la lidia, certains refusent que le « toro » ou un spectateur fasse des commentaires pour ne pas briser la concentration. D’autres comme lui acceptent la critique élogieuse ou non !
En tout cas on peut constater que Luis Gerpe n’a rien perdu de la classe qu’il manifestait comme novillero sans picador en 2010 à Nîmes. A l’époque, il avait du comme d’autres (El Juli est le plus connu) tricher sur sa date de naissance pour pouvoir toréer.
Dès cet instant la classe pratique peut commencer pour les practicos: d’abord quelques conseils, puis une attention de chaque instant aux efforts des uns et des autres.
La Peña Alegria de Dax est fière d’annoncer une conférence pour marquer l’ouverture de la temporada 2024. Cet événement captivant aura lieu autour du matador Clemente et de sa corrida de Santiago Domecq, lors de la célèbre Feria de Dax 2024
Notre invité d’honneur, Clémente Matador, partagera ses précieuses expériences et perspectives sur l’univers de la tauromachie. Son année 2024 exceptionnel sa passion, Clémente offrira un retour personnel
Ne manquez pas cette occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire et la culture de la tauromachie, directement auprès du maestro. La conférence promet d’être une exploration enrichissante et de partage.
Ils vous attendent nombreux pour cet événement qui promet d’enrichir vos connaissances et d’attiser votre passion pour la corrida. À bientôt à la Peña Alegria de Dax !
À l’aube de la nouvelle année, l’équipe de rédaction de « Corrida Si » souhaite à tous ses lecteurs une excellente santé et une bonne temporada 2025.
« Je veux avant toute chose vous souhaitez une bonne et heureuse année. Une année qui vous comble dans vos souhaits les plus chers et qui taurinement remplisse vos désirs et vos rêves secrets. C’est le temps de l’espérance avant que ne vienne celui de la controverse, de la contestation, de la déception ou, comme je le souhaite, celui des enthousiasmes et du bonheur.
Je voudrais rappeler que ce site entièrement confectionné par des bénévoles n’a aucun parti pris, aucune exclusive, aucun à priori si ce n’est qu’il se refuse à alimenter les polémiques. L’esprit de tolérance préside à Corridasi depuis quinze ans et il en sera ainsi à l’avenir malgré les mauvaises querelles que l’on nous a cherchées et les coups bas que nous avons reçus. C’est la manifestation de quelques esprits malsains qui minent en réalité l’avenir fragile de notre passion commune. Car la tauromachie a d’abord besoin d’unité, de solidarité et de responsabilité. Elle a aussi besoin de courage pour s’assumer face à la montée du sectarisme et du wokisme dans notre société.
Nous cherchons ici à nous ouvrir à de nombreuses collaborations et de nombreux amis aficionados de sensibilité très diverses nous accompagnent. Je voudrais citer Bertrand Caritey, Bruno Lasnier, Jean François Nevière, Jean Yves Blouin, Nicolas Couffignal, Charles Figini, Jean-Michel Dussol, Paul Hermé, Antonio Arévalo, Jean Dupin, Exir, JM Joaniquet, Roland Costedoat, Ferdinand De Marchi sans oublier tous ceux qui ont apporté leurs pierres ponctuelles à cet édifice commun. A tous merci du fond du cœur : Vous avez fait preuve de talent, de lucidité, d’originalité et enrichi cette réalisation collective. De ce point de vue, elle n’a pas son équivalent
Malgré la lassitude et la lourdeur de la tâche nous allons poursuivre cet ouvrage cette année encore dans le même esprit, celui d’une passion sereine, d’une émotion tempérée par la Raison, de la quête d’une vérité qui ne sera pas toujours vraie, car la vérité vraie n’existe pas comme l’indique philosophe. A tous : restons bienveillants les uns envers les autres, ne soyons pas sectaires, nos différences doivent nous enrichir plutôt que nous diviser.
FIGAROVOX/TRIBUNE – Pour les journalistes Humbert Rambaud et Vincent Piednoir*, spécialistes du monde rural, les revendications sectorielles en faveur de la cause animale émanent de militants à la vision politique réduite, incapables de considérer l’intérêt général.
*Humbert Rambaud et Vincent Piednoir sont respectivement le rédacteur en chef et rédacteur en chef adjoint du magazine Jours de Chasse.
En démocratie, ce n’est pas parce qu’une cause se politise qu’elle est, à elle seule, capable de fonder une politique au sens large. Une vision politique – a fortiori un programme – suppose une amplitude de considérations par essence irréductibles au prisme de la revendication spécifique, si louable soit-elle. En cette période troublée où, au moins depuis la dissolution, le pouvoir français se caractérise par l’instabilité et la paralysie, il est permis de s’inquiéter qu’un tel principe – pourtant capital – finisse en lambeaux. Affirmation abstraite, propos d’idéalistes ?
Alors qu’il est encore de bienveillants esprits désireux d’interdire ou de limiter la notation chiffrée à l’école – par crainte de discriminations ou traumatismes –, d’autres n’ont, sur un sujet différent, il est vrai, pas du tout ces prévenances excessives. Ils déclarent sans sourciller : élève Emmanuel Macron, 3,5/20 ; élève François Bayrou, 7,5/20 ; élève Bruno Retailleau, 0,5/20 ; élève François-Xavier Bellamy, 2,1/20 ; élève Aymeric Caron, ah, enfin, 18,9/20 ! Mais qui donc, se demande-t-on, confisque ainsi la voix et les prérogatives du professeur, et en vertu de quelle copie, de quel devoir ?
Réponse : un site Internet assez peu connu du grand public, appelé «Politique & Animaux» et administré par une association qui, elle, n’est désormais inconnue de personne : L214. L’objectif de cet «observatoire» créé en 2011 ? Rendre compte de l’action des politiques sur la condition des animaux en France, à partir de l’analyse de leurs prises de position eu égard à quelques thèmes : animaux de compagnie, divertissement, chasse et pêche, mer et pisciculture, élevage, expérimentation, animaux liminaires, et droit animal. Ce faisant, plus de 3900 personnalités (membres du gouvernement, députés, sénateurs, maires, etc.), plus de 130 municipalités et plus de 25 partis reçoivent une note – évidemment évolutive –, laquelle constitue une moyenne qui permet à l’internaute de savoir en quelques clics si tel individu, telle municipalité ou tel parti «agit pour», «penche pour», «penche contre» ou «agit contre les animaux».
Pratique, fort bien conçu et mis à jour – ce qui suppose un travail de titan, et donc de substantiels moyens –, le site propose en outre d’interpeller directement, par un courriel pré-écrit à cette fin, la personne ou l’entité en question. Exemple : «Monsieur Éric Ciotti, Je fais partie des 84% de Français qui jugent la cause animale importante (dont ruraux : 84% ; Paris : 83% ; Gauche : 85% ; Maj. prés. : 83% ; Droite : 80% ; RN : 83%). Sur la pagehttps://www.politique-animaux.fr/eric-ciotti, je constate que vous tendez à freiner l’amélioration du sort des animaux. Cela me déçoit de votre part et j’espère vous voir bientôt agir en faveur des animaux. Cordialement», sachant qu’Éric Ciotti plafonne ici à 5,6/20. Autre exemple : «Madame Sandrine Rousseau, Je fais partie des 84% de Français qui jugent la cause animale importante (dont ruraux : 84% ; Paris : 83% ; Gauche : 85% ; Maj. prés. : 83% ; Droite : 80% ; RN : 83%). Sur la pagehttps://www.politique-animaux.fr/sandrine-rousseau, je constate que vous contribuez activement à améliorer le sort des animaux. Je vous en félicite et vous encourage à poursuivre vos actions déterminantes pour les animaux. Cordialement», l’élue écologiste arborant, pour sa part, un beau 18,3/20.
Toujours est-il que si les bonnets d’âne sont plus nombreux à droite qu’à gauche, l’intention demeure transpartisane : qu’importe la couleur politique, seule compte l’action favorable ou défavorable aux intérêts des non-humainsHumbert Rambaud et Vincent Piednoir
Certes, la dimension infantilisante et même régressive de la méthode pourrait prêter à sourire. Cependant, tandis que notre pays oscille actuellement entre colère et écœurement, appréhension et impuissance ; que, comme en témoigne notamment la récente libération de Paul Watson, la désobéissance prétendument civile se mue désormais en vertu, et continuera, de fait, à inspirer d’autant les vocations à enfreindre la loi positive ; que, de façon concomitante, l’on observe une accélération de la perte du sens de l’intérêt général et un affaiblissement de l’exercice effectif de la souveraineté nationale – conditions sine qua non de la vie démocratique –, tandis qu’enfin pas un jour ne s’écoule sans que la sommation des «causes» particulières ne contribue à saucissonner l’unité déjà fragile de la France, la grille de lecture offerte ici par L214 via «Politique & Animaux» pour séparer a priori le bon grain de l’ivraie a valeur de symbole et d’inquiétant symptôme. Car juger les affaires de la cité à travers la seule lorgnette «animalitaire», c’est encourager le citoyen à réduire encore et encore la perspective qui devrait être la sienne. Certaines idéologies fleurissent, ne l’oublions pas, sur l’accroissement de la défiance à l’égard des représentants politiques. Une défiance qui, aujourd’hui, flirte avec les cimes, chacun le sait.
Toujours est-il que si les bonnets d’âne sont plus nombreux à droite qu’à gauche, l’intention demeure transpartisane : qu’importe la couleur politique, seule compte l’action favorable ou défavorable aux intérêts des non-humains. C’est là un élément récurrent, et très peu souligné, de ce type de discours militant inféodé à une unique raison d’être. Lorsque à la suite des dernières législatives, comme à la suite de la nomination de Michel Barnier puis à la suite de celle de François Bayrou, Hélène Thouy, coprésidente du Parti animaliste, a réclamé la création d’un ministère de la Condition animale, elle a pris soin d’indiquer : «À l’heure où notre société est fracturée et divisée, il est indispensable de trouver le chemin de l’apaisement en portant des mesures dépassant les clivages. Cela est précisément le cas de la cause animale, soutenue par plus de 80% des Français, et ce, toutes sensibilités politiques confondues. Le Parti animaliste, transpartisan, incarne ce dépassement des clivages et cette capacité à rassembler autour des mesures qu’il porte.»
Pour le moment, ce souci unilatéral à l’endroit des animaux conçus comme individus – et non seulement comme des êtres appartenant à une espèce – est encore politiquement minoritaire. Mais gardons-nous de croire qu’il en sera nécessairement de même à l’avenir : qui sait si, par l’effet du patient travail fourni par ces associations, médias et autres personnalités pour pénétrer la psyché contemporaine, nous ne verrons pas poindre, dans quelques années ou décennies, bien plus qu’un ministère dédié à la Condition animale, un bouleversement total de nos représentations du vivant, lequel induirait, le cas échéant, une redéfinition sans précédent de notre organisation sociale et économique, de nos modes de vie, en un mot : de notre manière d’être humainement au monde. Avant d’arracher aux circonstances l’opportunité de forcer le réel, l’utopie se contente de diagnostiquer, de s’indigner et d’interpeller.
Qu’un pays fasse étalage de ses doutes, de ses calculs de boutiquiers, de son inaptitude à tenir une ligne politique claire, et la porte s’ouvre. À la notation scolaire se substituent, alors, la rééducation et la coercition. L’animalisme n’est peut-être pas la première menace de notre temps, mais il est assurément un révélateur très concret des subtiles démissions civilisationnelles auxquelles nous nous sommes, progressivement et collectivement, soumis. S’il est une crise de régime, elle transparaît aussi là.
Le premier prix, distinguant le meilleur lot de la temporada, a été attribué à la Ganaderia Santiago Domecq. Ce lot a su séduire les passionnés lors de cette corrida, et l’indulto « Delicado » par Clemente, ainsi que la présentation parfaite de ses toros, ont renforcé la réputation d’excellence de cette ganaderia.
Puerta Grande lors de la corrida de Santiago Domecq lors de la feria de Dax 2025
Accessit Un accessit a également été décerné à la Ganaderia Margé pour son engagement et la qualité remarquable de ses toros. Cette récompense souligne à quel point la présentation du lot a captivé les esprits, tout en évoquant l’émotion débordante ressentie lors de cette mémorable corrida de septembre.
Toro de la Ganaderia de Margé Toros Y Salsa 2024
Ce double couronnement marque une étape importante dans la promotion des traditions taurines et reflète l’engagement continu de la Peña Alegria de Dax à soutenir et célébrer l’excellence dans le monde de la tauromachie.
C’est avec enthousiasme que la commission taurine de Dax a annoncé récemment le retour des deux ganaderias, Santiago Domecq et Margé, pour la saison 2025. Une nouvelle réjouissante pour les amateurs de spectacles taurins ! . En esperant une nouvelle année de corridas mémorables.
Il faudra attendre la nouvelle année pour connaitre le nouveau délégataire à la tête des arènes de Nîmes pour les spectacles tauromachiques…
Grosse surprise ce samedi matin où il était prévu que le Conseil Municipal valide la désignation du délégataire, d’autant plus que le maire Jean-Paul Fournier avait indiqué il y a peu qu’en définitive, c’était le groupe de Simon Casas qui se verrait désigné pour les quatre prochaines années.
Mais renversement de situation dû à une erreur dans la prise en compte des documents concernant la programmation… Come l’a indiqué Frédéric Pastor, l’Adjoint à la Tauromachie, la décision définitive sera annoncée lors du Conseil Municipal du 8 février. Wait and see…