Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 119 sur 153

Madrid: oreille pour Duarte Fernandes

Arènes de Las Ventas (Madrid) . Deuxième de la Féria du Cheval. Des taureaux de Benítez Cubero (2e, 3e, 4e bis, 5e et 6e) et Pallarés (1er), avec une bonne présentation et un bon jeu en général.

  • ANA RITA, qui confirme alternative, Vuelta
  • JOSÉ MIGUEL CALLEJÓN, Vuelta
  • SERGIO DOMÍNGUEZ, Vuelta
  • ROBERTO ARMENDÁRIZ, Vuelta
  • MIGUEL MOURA, ovationé
  • DUARTE FERNANDES, oreille

Saint Gilles : Andy Martin – ETPA – a remporté le Bolsín Nîmes Métropole…

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Seul l’arlésien repartira des arènes avec une oreille, lui valant également le prix de la meilleure faena et ce au terme d’une novillada sans picador dont on espérait un niveau un peu plus relevé de la part des trois finalistes, un constat à relativiser car ils n’en sont encore qu’au stade de l’apprentissage. Valentin Vindevogel a affiché le plus de décision, Andy Martin le plus d’envie, quant à Léo Pallatier, il montra le corte le plus torero mais aucun ne réussit vraiment à se démarquer. Certes, il y avait un vent particulièrement dérangeant mais les novillos des deux élevages ont affiché des possibilités, dans des registres différents, mais furent assez peu exploités.stg25bols2

Trois erales de La Paluna, propriété de Vincent Fare (2ème, 3ème et 4ème) et trois de la ganaderia Bernard Taurelle et fils (1er, 5ème et 6ème).
Valentin Vindevogel (vert et or), Centre Français de Tauromachie de Nîmes : Silence et vuelta après avis.
Andy Martin (blanc et or gris), École taurine El Toreo de l’Afap : Salut après avis et oreille.
Léo Pallatier (bleu ciel et or), École taurine José Cubero « El Yiyo » de Madrid : Silence et vuelta.
Pst : Ch. Arlac.
Temps ensoleillé et vent pas mal gênant. Un bon tiers d’arène…

Thierry Ripoll – Torería (in torofiesta)

Marc Serrano coupe deux oreilles à Cortes de la Frontera

Le 24 Août. Cortes de la Frontera. Festival Taurin.

Devant des tendidos combles et à l’issue d’une excellente faena, Marc Serrano coupe les 2 oreilles d’un bon novillo du fer de Toros de El Torero »

Prochain compromis pour Marc le 9 septembre prochain.

Tarifa: Escribano réussit son six contre un

Plaza de toros de Tarifa, Cádiz. Six toros en solitaire. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros, par ordre de lidia, de La Palmosilla, El Torero, Fuente Ymbro, Carlos Núñez, Núñez del Cuvillo y Salvador García Gavira.

• MANUEL ESCRIBANO, Unico espada: oreille, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles et deux oreilles et la queue.

Bilbao: Héroïsme de Damian Castaño

Plaza de toros de Bilbao, dimanche 25 août 2024. Un tiers d’arène.

Toros de la ganadería de Dolores Aguirre, 5ème bis:

FERNANDO ROBLEÑOovation et silence après avis.

DAMIÁN CASTAÑOsilence et oreille.

JOSÉ GARRIDOsilence et silence.

La corrida torista a clôturé le cycle bilbaino. Elle a attiré un public réduit sur les gradins. Les Dolores Aguirre ont remonté le niveau assez pitoyable de la semaine -excepté les Fuente Ymbro- par la présentation de lots programmés. Lourde, dépassant les six cents kilos de moyenne, la corrida, dans le type, était haute et longue et astifina; les toros étant salués à leur sortie. Leur comportement a été décevant au cheval là où on l’attendait et aucun ne prit plus de deux piques, la plupart sans s’employer réellement. Par contre, les toros de Dolores ont suscité de l’intérêt par leurs combats s’avérant compliqués et dangerux, ne se livrant qu’avec parcimonie à condition de les consentir. Il y avait donc du suspens toute la tarde : le premier partit aux planches, le second âpre et calculateur, le troisième fut le seul à donner du jeu à la muleta, quatrième manso au cheval rompit par la suite, le cinquième (sobrero) avisé mais se laissa voler quelques muletazo, le sixième garbanzo negro du lot -une carne.

Fernando Robleño habitué à ces rendez-vous virils a débuté avec conviction à la cape d’abord puis à la muleta dans de premières séries qui donnaient de l’espoir. Le toro partit aux planches très vite. Le madrilène entreprit de toréer dans sa querencia mais ses efforts furent vains. Il tua d’une entière atravesada. Le second, manso au cheval, se révéla à la muleta et Fernando sut profiter de ses charges inattendues. Faena brève, intéressante qui se termina par des échecs successifs à l’estoc.

Grande après-midi de Damian Castaño qui fit preuve d’héroïsme face au lot le plus complexe. Son engagement total, sa toreria aussi et sa rigueur dans la construction de ses travaux brefs mais intenses ont conquis le public. Il se révéla surtout à son second passage face au sobrero, un monstre, retors et vicieux qu’il obligea et qu’il sut assujettir. Il conclut d’une estocade atravesada et fut justement récompensé par Matias qui pour une fois ne se fit pas tirer l’oreille. Damian ce n’est pas une révélation mais la confirmation d’un torero solide doté d’une forte personnalité indispensable dans ce type de cartels.

José Garrido est tombé sur le plus comestible du lot : le troisième. Il a été bien avec lui à la muleta construisant un travail engagé sur les deux côtés sans jamais céder et sachant s’imposer à l’animal encasté. Hélas pour lui, il faillit à l’épée pinchant de nombreuses fois ce qui enleva tout prix à son travail. Il ne put rien faire face au dernier arrêté d’emblée et sur la défensive qui refusait toutes sollicitations.

Ainsi s’achève la Semana Grande qui résume à elle seule les interrogations que l’on est droit de se poser sur l’avenir : arrivée du mediotoro dans le temple du torotoro, manque d’investissement des figuras (à part Manzanares qui coupe une oreille), public réduit sauf lors de la présence de Roca Rey. Seul l’innamovible Matias du haut de son palco ne se pose pas de questions…

Pierre Vidal

Décès de Mario Bois

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Mario Bois écrivain est décédé à l’âge de 90 ans avant hier… 

Diplôme de HEC Paris il est élevé du côté de Bayonne. Il effectue son service militaire entre l’Afrique est l’Amérique. A son retour à Paris, il devient secrétaire de Louis Merlin, créateur d’Europe 1, puis prend en charge la direction des éditions musicales Boosey et Hawkes France. 

Il entretiendra une longue carrière autour de l’opéra et se mariera avec la danseuse étoile Claire Motte. Homme de lettres (il créera sa propre maison d’édition BMB) et amoureux de l’Espagne et de Séville, il laissera plusieurs ouvrages autour de Séville et du flamenco. Son roman La Fête d’avril (1978), les taureaux des fêtes (1976) ou encore Manet : tauromachie et autres thèmes espagnols (1994) sont de véritables bijoux littéraires. 

Décoré de l’ordre des arts et des lettres et de la légion d’honneur, il était un homme simple et un puits de science…

Jean-Charles Roux (in toro fiesta.com)

QDEP…

J’ajoute que Mario Bois fut un des grands spécialistes du flamenco dont il a publié une anthologie. Il a recueilli les enregistrements des plus grands chanteurs ou guitaristes, les paroles de « 1000 coplas » travail pour lequel il a obtenu le prix de la Maison de la Poésie. D’une manière générale il a été l’ami, l’éditeur et le traducteur de nombreux grands musiciens. A sa famille, à ses proches nos sincères condoléances.

PV

Hommage aux maletillas

DERNIÈRE CHANCE
Pour les retardataires, report de la date limite d’inscription au 28 août 2024.

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« MICHELITO » ARRETE SA CARRIERE

Le matador franco-mexicain Michel Lagravère alias « Michelito » a annoncé hier soir sur sa page facebook dans un message émouvant qu’il renonçait à à la profession. C’est le plus jeune novillero de l’Histoire à avoir pris l’alternative le 25 novembre 2012 à Mérida (État du Yucatán)Mexique), parrain, Sébastien Castella ; témoin, Juan Pablo Sánchez. Sa carrière de novillero prodige à l’époque avait mobilisé les madias du monde entier. Fils aîné du matador Vicois Michel Lagravère c’est le frère d’Andrés « El Galo » qui continue sa carrière des deux côtés du Charco. Michelito a fait ,comme il le rappelle dans son communiqué une carrière menée pour l’essentiel au Mexique et notamment dans la Monumental de Mexico, à Merida et dans tout le Yucatan, mais aussi en Espagne et en France où il s’est produit à plusieurs reprises. Il l’a menée avec courage, persévérance et dignité; pour tout cela nous le félicitons et nous nous inclinons respectueusement devant sa décision.

Voici sa déclaration:

« Je tiens à informer après l’avoir dit aux personnes qui m’ont vraiment fait confiance depuis l’âge de 4 ans dans ce métier, sont mes parents et mes frères, qu’après des années sur le « banquillo », voyant comment la vie se passe devant moi et les signaux qui me sont apportés, j’ai pris la décision de quitter le métier.

20 ans après, – pratiquement toute ma vie-, j’ai 26 ans, je n’ai pas beaucoup de mots à écrire mais j’ai beaucoup à dire sur la réalité de cette décision qui m’a souvent hanté mais qu’aujourd’hui je prends en toute responsabilité.

Fier d’avoir mis les pieds sur une plaza de toros plus de 600 fois, que ce soit une place comme México ou Arles ou Vic et surtout reconnaissant envers mes parents, mes frères, mes grands-parents et mon oncle Luis et tante Nena (…)

Je le répète, j’ai 26 ans, peut-être que dans quelques années la vie changera de cap et que nous nous reverrons, mais pour le moment je pense que l’histoire de « Michelito » dans la tauromachie s’arrête là.

Michel Lagravere « Michelito »

23 août 2024

Depuis Progreso au Yucatán,

Merci beaucoup


			

Olvera: rabo pour Léa

Olvera (Cádiz) Novillos de Montes de Oca (rejones) y toros de Julio

Toros de J. Puerta 3° de vuelta

Lea Vicens oreille et deux oreilles et la queue,

David De Miranda deux oreilles et deux oreilles et la queue 

Curro Duran deux oreilles et deux oreilles

Les blessés de ce samedi

Colmenar Viejo : Francisco de Manuel : « Coup de corne dans la zone axillaire de 17 centimètres avec une trajectoire ascendante et une plaie contondante sur la lèvre inférieure » (Rapport médical). Oreille et silence.

Colmenar Viejo: Miguel de Pablo: « Coup de corne dans le tiers de la jambe droite avec deux trajectoires de 8 et 15 centimètres » (Rapport Médical). Il a coupé 2 oreilles (1 et 1) et il est sorti en triomphe malgré tout.

Casavieja : le novillero Rafael Reyes, « coup de corne au sommet supérieur de la cavité poplitée de la cuisse gauche mesurant 10 cm » (Rapport médical)

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