Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 141 sur 156

Trois à quatre semaines d’arrêt pour Fonseca

Isaac Fonseca a souffert d’une luxation du coude droit à Pampelune lorsqu’il est entré pour tuer le troisième Cebada Gago. Le Mexicain a tué le taureau dès la première tentative, laissant le bras complètement immobile. Il s’est rendu à l’infirmerie, où il a été décidé de le transférer à l’hôpital, après l’avoir immobilisé, pour effectuer les examens nécessaires. Le chirurgien en chef des arènes de Pampelune, Ángel Hidalgo, a assuré que le processus d’immobilisation durerait entre trois et quatre semaines.

Pampelune : le festival des descabellos

Pampelune : arènes combles, penas plus en voix que jamais et tee-shirts blancs virant au rosé. Six toros de Cebada Gago inégaux de poids (510 à 595 kg) tous cinquenos redoutablement armés dans le style de la maison, mansos donnant plus ou moins de jeu pour :

Juan Leal : silence silence et silence

Roman : oreille et quelques sifflets

Isaac Fonseca blessé en tuant son premier.

Le premier de Juan Leal est le remplaçant du toro qui s’était cassé une corne à l’enciero matinal. Il vient à la pique mais ne s’emploie pas. Roman donne un bon quite par tafaleras.

Très dans son style, l’arlésien entame à genoux au centre par des changées dans le dos. Il continue par deux bonnes séries à droite. Deux bonnes séries naturelles sont conclues par un beau changement de main. Pourtant la connexion ne se fait pas et comme l’émotion ne vient pas du toro, Leal la provoque par son toreo de proximité et de longues circulaires inversées en exposant. Les penas remplacent les cantiques par les olés. On aurait pu entrevoir un succès mais la mise à mort catastrophique fera tout retomber. Il en sera de même pour les deux autre toros tués par Juan Leal.

Son second est un grand manso qui plus est faible il s’effondrera sur le sable à la première passe donnée à genoux qu centre. Leal le toréera donc à mi-hauteur mais le toro sort t^te haute en derrotant, puis peu à peu le toro s’améliore concédant une certaine noblesse et permettant quelques bons dérechazos et naturelles de face. Le final est à genoux avec des desplantes superfétatoires. Nous jetterons un voile pudique sur la suerte suprême.

Au troisième il nous suffirait de reprendre la faena précédente à un mastodonte manso et soso doté d’une armure magnifique, avec le même voile pudique pour le final.

Roman touchera certainement le meilleur toro de l’envoi un manso ayant à la muleta une certaine caste permettant une faena intelligente seulement gâchée par les sorties solitaires en direction des planches à la troisième passe, parfois Roman le garde pour une passe de plus mais en sortie de passe de poitrine, c’est sûr le toro file seul loin du leurre. L’estocade est d’école un estoconazo qui fait rouler l’animal au sol en quelques secondes et vaut à lui seul l’oreille.

Son second est inintéressant manso et soso à souhait, Roman tente bien d’élever le débat mais sans y parvenir faisant preuve d’une agitation inesthétique. La mise à mort et du même toneau que celles de Leal.

Isaac Fonseca ne combattra qu’un toro sa lésion au bras droit s’étant rouverte en portant l’estocade imposant son départ à l’hôpital. Auparavant son toro aura laissé dans deux bonnes rencontres au cheval tout ce qu’il avait dans le ventre. Fonseca enchaîne les passes sans jamais transmettre. Il ne pourra porter qu’un pinchazo profond avant de filer à l’infirmerie. Leal terminera fort mal le travail.

Demain « cartel de lujo  » avec les Victoriano del Rio et une affiche de figuras : Sebastien Castella, Emilio de Justo et Gines Marin.

Jean Dupin

Borja Jimenez: pronostic grave

Le torero sévillan Borja Jiménez a été opéré à l’infirmerie des arènes de Pampelune, selon le rapport médical signé par le Dr Ángel M. Higaldo, pour une blessure par corne de taureau à la cuisse droite, avec une blessure pénétrant dans le Triangle de Scarpa, disséquant l’artère fémorale et pénétrant transversalement à la partie externe de la cuisse. Pronostic : Grave. Il a ensuite été transféré à l’hôpital universitaire de Navarre. Borja Jiménez a été pris en train de tuer le sixième. Le piton s’enfonça profondément dans la cuisse droite. Rapidement, le torero a été emmené à l’infirmerie, avec un certain choc.

Maurrin

Deuxième encierro: 2’40 » pour les Cebada Gago

Le bétail de Cebada Gago a été le protagoniste du deuxième encierro. La course de la devise de Cadix, a été marquée par une manade ouverte et, aussi, par la noblesse des taureaux, depuis la première section de la Cuesta de Santo Domingo avec cinq cabestros d’ouverture. un groupe dans lequel les taureaux donnaient des hachazos deux côtés de la rue, sans toutefois rompre le rythme dans la direction de leurs attaques. Le troupeau a été peu de temps compact, avec un taureau déjà décroché sur le dernier tronçon de Santo Domingo, avant d’entrer sur la Plaza de Ayuntamiento avec un groupe, suivi de trois taureaux. Une tendance qui se poursuit sur le tronçon Mercaderes, avec un taureau tombant sur la courbe de l’Estafeta et un coureur complètement au dessus de ses pitons. Heureusement, cela n’a pas ralenti « La manade ». Deux cabestros ont tracé leur chemin tout au long du parcours, au sein d’un troupeau très ouvert, qui courait en ligne parallèle le long de la rue Estafeta, permettant de belles courses, malgré les chutes typiques de la foule et de la lutte pour pouvoir courir devant le taureau. Durée totale 2’40 »

Voici le parte: sur la côte de Santo Domingo, un homme blessé par contusion avec déformation de l’épaule. Un coureur avec une hémorragie non massive au visage et un autre avec une contusion maxillo-faciale, rue Mercaderes. À Estafeta, un jeune homme avec un bleu sans déformation à l’épaule. Une contusion crânienne à Telefónica et un transfert sans en connaître les détails depuis les arènes.

Tristan Barroso blessé

Le torero Tristán Barroso a été transféré à l’hôpital Virgen Del Puerto de Plasencia une fois terminée la course qui s’est déroulée dans la ville d’Estrémadure de Malpartida de Plasencia après avoir subi deux violente volterats qui ont causé des lésions dorsales en attendant les études radiologiques correspondantes. Le torero a coupé deux oreilles et en a perdu deux autres à cause de l’épée. Il souffre et prend des analgésiques. Dans les prochaines heures, la gravité des blessures sera déterminée, une fois les études radiologiques réalisées.

Castelnau-Rivière-Basse: « Cara Alegre » du Lartet gracié

Après l’indulto de « Cara Alagre » l’abrazo émouvant de Jerome Bonnet le ganadero et du torero Jairo Lopez

Castelnau-Rivière-Basse samedi. Novillada sans picador des fêtes. Moins d’un quart d’arène. Pluie ininterrompue.

Erales par ordre de lidia de Malabat, Lartet, Camino de Santiago, Camino de Santiago, Alma Serena et La Espera.

Le second du Lartet Cara Alegre numéro 9 né en avril 2022 a été gracié.

Jaime Padilla : un avis et vuelta, un avis et vuelta.

Jairo Lopez deux oreilles et queue symboliques après un avis et une oreille

Juan Mi Vidal : un avis et silence et un avis et une oreille.

Les trois toreros ont échangé les banderilles face aux trois premiers toros.

Ce fut le grand soir de ces petites arènes de Castelnau où devant une chambrée trop restreinte en raison de cette maudite pluie -il n’y a plus de saison ! – la grâce de Cara Alegre fera date; non seulement pour l’éleveur Jérôme Bonnet que nous voulons féliciter ici mais pour tous ceux qui aiment, soutiennent et admirent les éleveurs de toros braves du sud-ouest. Ce fut un animal noble qui partait de loin, avec une charge vibrante, qui répétait sans naïveté et sans se lasser sous la muleta du jeune mexicain Jairo Lopez qui fut à la hauteur de ce comparse d’exception. Cara Alegre mit la pression sur le jeune torero qui ne céda pas un pouce, optant pour un toreo classique sans fioritures inutiles mais solide qui permit à l’adversaire de s’exprimer et finalement de sauver sa peau. Il faut ici féliciter ici la décision du président qui en accord avec l’éleveur mit le mouchoir orange sans trembler.

Le Malabat avait ouvert le bal: dernier de la tribu il était bien dans le genre de la maison, haut, armé pointu, sérieux. Il se cassa hélàs une corne rapidement sur un burladero. Juste de force mais noble il permit de se faire une première idée des bonnes manières de Padilla, le neveu de Juan José sa vraie personnalité, son goût et qui l’occit d’un espadazo.

Après l’épisode glorieux du Lartet, le premier Camino, petit, eut du mal à s’imposer. Noble, il fit preuve de faiblesse et d’un pil de soseria. On vit que Juan Mi Vidal qui débutait en France avait lui aussi la volonté de faire bien les choses. Il fallait de la douceur et du temple et il en eut par moment mais l’adversaire manquait de cette transmission nécessaire au succès. L’ouvrage dura un peu trop, il entendit un avis. Coclusion sans gloire.

Le second Camino avait plus de présence. Noble lui aussi,, il alla à màs et présenta plus d’arguments que son frère. Padilla eut de bons moments, notamment son entame genoux en terre. Bien que l’ensemble de son travail connu des hauts et de bas, il y eut de belles séries données dans un bon rythme, profitant de la suavité du Camino. Faena un tantinet longuette mais plaisante qui lui permis faire une vuelta.

Rématé, lourd, solide et dur l’Alma Serena, bronco aussi n’était pas un client facile. Cela n’a pas rebuté Jairo Lopez. Le jeune mexicain ne s’est pas dégonflé, il domina le sujet, calma les ardeurs du chaland et lui imposa sa loi :  la faena allant de menos à màs il conclut d’un tiers de lame effective et coupa une nouvelle récompense.

Pour terminer, le novillo de La Espera eut un comportement positif : noble mais sans naïveté, il dura sans mollir et permit au débutant Juan Mi Vidal de montrer ses qualités. Il brinda son novillo à l’ami Solal présent sur les gradins et effectuant un trasteo classique, souvent templé sans chercher d’effets superflus, il conduisit un travail cohérent et séreiux. Il y a de la chaleur chez le jeune homme, de la personnalité et une vraie volonté de faire les choses bien.

Ce fut donc à tous égards une belle tarde, une après-midi importante même, marquée par la caste de Cara Alegre, la solidité de Jairo Lopez et les belles espérances gaditanas de Padilla et Juan Mi Vidal.

Ceux qui ont bravé la pluie pourront dire: « on y était ».

Pierre Vidal

Tudela retrouve sa splendeur

Le COLBAC contre Boujan

Vous pourrez prendre connaissance de la missive envoyée par les animalistes du Colbac aux partenaires de « Toros Y Campo » organisateur de l’acte VIII à Boujan sur Libron les 28, 29 et 30 juin 2024. Citantl’article 521-1 du code pénal en « ignorant » volontairement la phrase : « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. » Ce qui est le cas pour les novilladas boujanaises. Que les animalistes n’oublient pas la réflexion d’ordre général de l’aficionado et écrivain Albert Camus, membre du Club taurin de Paris : « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité ».

In http://lotaureroge.canalblog.com/

Teruel: Fernando Adrian et Castella en triomphe

Teruel. Feria del Ángel. 3/4 de plaza.

Toros de José Vázquez (1º, 3º et 5º) et Domingo Hernández (2º, 4º et 6º).

  • SEBASTIÁN CASTELLA, oreille et oreille
  • JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et ovation et saluts.
  • FERNANDO ADRIÁN, qui remplaçait Morante, deux oreilles et silence.

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