Le 17 juin 2017, le matador Iván Fandiño est décédé à Aire-Sur-l’Adour. Cet après-midi fatidique, les taureaux de Baltasar Ibán étaient annoncés, avec Juan del Alamo et Thomas Dufau. Devant le troisième de l’après-midi, nommé « Provechito » n° 53, alors que c’était le tour de Del Álamo, « El León de Orduña » a pris son tour de quite par Chicuelinas. Le toro a renversé et plaqué au sol le diestro, lui causant une blessure mortelle. Son décès est survenu alors qu’il se rendait de l’infirmerie à l’hôpital de Mont-de-Marsan. Il est le deuxième torero espagnol tué par un taureau au cours de ce siècle, près d’un an après la tragédie de Víctor Barrio. Un torero comme peu d’autres, un exemple de combat et de persévérance dont l’héritage sera impérissable et entretenu par les aficionados aturins qui ont fait élever une statue à son image et qui font jouer désormais à chaque corrida ou novillada le magnifique paso-doble écrit pour honorer ce grand maestro.
Aire Sur L´Adour. Corrida de fêtes. Près de 3/4 d’arènes.
Toros de Pedraza de Yeltes
Manuel Escribano, silence et silence;
Morenito de Aranda, silence et silence après deux avis
Carlos Olsina, ovation et salut après deux avis et silence après avis.
Iván García a salué au cinquième.
La musique a joué le paso doble Ivan Fandiño au cinquième toro en souvenir de sa mort dans ce ruedo.
Commençons par le positif : l’entrée d’abord avec un public venu en nombre comme on ne l’avait pas vu depuis longtemps dans ces arènes Maurice Lauche: autour de 3/4 d’entrée. La présentation ensuite: impeccable, dans le type de la maison: un lot harmonieux, haut et lourd et bien défendu.
Les Pedraza ont fait le job à la pique avec plus ou moins de bonheur les 3èmes et 4èmes se distinguant. Par la suite ils déçurent par leur leurs forces limitées et leur jeu le plus souvent insipide. On fera une exception pour le troisième, plus complet qui finira à màs et le dernier noble mais avec plus de transmission.
Le résultat global est à la couleur du ciel du jour: gris, sans lumière; sans ombre ni soleil. En un mot décevant. On mettra en avant un bon tiers de banderilles à son second passage d’Escribano pour le reste le torero de Gerena semblait ailleurs. Rien de son entrega, de son envie de toréer habituelle n’a percé la grisaille ambiante. De plus il fut médiocre à l’épée.
Bien à la cape lors de ses deux prestations Morenito reçu de premiers applaudissements qui laissaient présager de suites plus enthousiasmantes et surtout plus engagées. Souvent fuera de cacho, le torero d’Aranda fit un effort pour masquer la soseria (et la faiblesse) du cinquième: il ne put rien bâtir de probant. De plus il tua mal lui aussi, bafouillant le verduguillo.
Carlos Olsina est passé à côté d’un succès important. Il tomba sur le bon lot. Il fit preuve d’aguante et sut conduire les charges brutales mais émouvantes du troisième et le public qui n’attendait que ça fut séduit par son charisme. On sent bien qu’il manque encore d’expérience mais qu’il y a chez lui une recherche des choses bien faites. Hélas le toro cloué par une entière tarda à mourir: « adieux veaux, vaches, cochons, couvées… » Bis repetita au dernier de la tarde plus amène que le précédent. Après une faena qui connut de bons moments Carlos plaça une entière desprendida mais le toro ne voulait pas mourir et le jeune bitterois, dans les deux cas, s’en vit des pierres avec le descabello.
Navas del Rey (Madrid) – Première demie finale de la Copa Chenel 2025.
Toros de Aurelio Hernando (1º ,3º et 5º) et Montalvo,
Daniel Crespo, ovation et oreille;
Juanito, silence et ovation
Carlos Olsina, silence après deux avis et silence après deux avis.
Carlos Olsina qui se présentera dans le sud-ouest ce dimanche à Aire n’a pas eu de chance avec son lot de toros. Du premier,, du fer d’Aurelio Hernandez infumable Carlos Olsina secoué à plusieurs reprises aura du mal à s’en débarrasser. Devant le 6ème de Montalvo, Carlos a montré sa disposition mais le toro sans classe ira à menos. Epée médiocre. Daniel Crespo le torero gaditano, ex-triomphateur du Puerto de Santa Maria mené par le français Luisito coupera la seule oreille de la tarde. Le résultat définitif n’est pas encore connu mais il est probable que le parcours de Carlos en Copa Chenel s’arrête là. Il aura une seconde cartouche ce dimanche à Aire où il est attendu avec impatience.
Plaza de toros de Marbella, Málaga – Corrida de toros de la Feria de San Bernadé. Trois quarts.
Toros de El Freixo, le second ‘Comprendido’, le quatrième ‘Pajarito’, et le cinquième ‘Cortesano’, ont été graciés.
2ème indulto: vuelta du Juli de son fils et de Manzanares
• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et deux oreilles et la queue symboliques.
• ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles et la queue symboliques et deux oreilles et la queue symboliques.
• FORTES, deux oreilles et deux oreilles.
Il y a peu encore c’était une arène perdue pour la tauromachie. Une arène qui avait été construite dans les année 70 dans ce symbole touristique qu’était alors Marbella et qui accueillit en son temps les triomphes de Palomo Linares et de Cordobes. Puis elle tomba dans l’oubli -et la tauromachie avec- avant que Litri, Tato et Aparicio fassent un pacte inédit et risqué pour la relancer. Ils ont vu hier leurs espérances relancées et au delà… Il faut se réjouir de ce renouveau du public, de cette nouvelle alliance de la jeunesse avec la tauromachie, de cet enthousisame qui souffle un peu partout…
Le résultat historique de cette tarde à mettre dans le livre des Guiness -on ne trouve pas de traces de trois indultos dans une même corrida- est d’abord due à un lot de El Freixo extraordinaire de noblesse et de bravoure. Le ganadero qui n’est autre qu’El Juli était très ému de ce succès. Trois d’entre eux seront graciés cela fait beaucoup sur le papier mais si on gracie le premier il fallait aussi le faire pour les suivants -et rappelons-le nous sommes dans une arène de 3ème catégorie. Commodes de tête bien qu’allant à màs au plan de la présentation, l’ensemble a montré d’énormes qualités: de la bravoure (sous le mono-pique) et surtout une noblesse boyante, allant à màs avec de la codicia, ne se lassant pas de charger avec de la classe c’est à dire du temple en humiliant. Tous mobiles, répétant, et finissant fort. Le premier et quatrième nobles mais manquant de transmission, le sixième avec du genio, exigeant.
Les trois meilleurs -les plus complets- reviendrons donc couler des jours heureux dans le campo d’ Extremadure d’où ils venaient pour mourir en piste; leur courage (et un président compréhensif) en aura voulu autrement… Trois grâces dans une seule corrida c’est un fait historique qui sera forcément objet de controverses ou de commentaires, mais les faits et les images sont là et chacun jugera.
Les trois diestros se sont mis au diapason de cet ensemble luxueux et ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Ce traitement de grands professionnels est pour beaucoup dans l’issue de la soirée et notamment dans les trois indultos. Clacissicisme, élégance, sens du rythme chez Manzanares au sommet lors de son second passage -on a envie de dire Manzanares retrouvé. Enthousiasme, créativité, charisme chez Talavante qui déchaîna l’enthousiasme notamment lors de ses passages à genoux où -comme il l’avait montré à Sanlucar- il excelle. Personnalité, vérité, fraîcheur aussi chez Fortes qui se montra à la hauteur d’un lot moins propice mais dont il sut tirer le meilleur.
Plaza de toros de La Glorieta, Salamanque. Corrida de toros de San Juan de Sahagún. Plus de trois quarts d’entrée.
Toros de Puerto de San Lorenzo (1º et 4º), Garcigrande (2º et 5º), et Hnos. García Jiménez le cinquième de Garcigrande, vuelta al ruedo.
MORANTE DE LA PUEBLA, ovation, silence et deux oreilles et la queue
MARCO PÉREZ, palmas, silence et deux oreilles
Gros succès populaire pour une date où l’on n’avait plus donné de toros depuis de nombreuses années. Nouveau faenon de Morante de la Puebla décidémment dans un grand moment. Marco Pérez qui se présentait devant son public est sorti lui aussi en triomphe.
La voiture de Morante à son arrivée à La Glorieta.
La San Firmin, cet événement, marqué en rouge par les fans de tauromachie du monde entier, pourra être suivi en direct et exclusivement sur OneToro, comme cela s’est produit en 2023 et. 2024. Dans cette édition, le monde entier pourra profiter de quatre corridas les 11, 12, 13 et 14 juillet.
Les amateurs feront leurs débuts le vendredi 11 juillet avec les taureaux de Jandilla pour Juan Ortega, Roca Rey et Pablo Aguado. Le samedi 12, ce sera le tour de Rafaelillo, Fernando Robleño et Juan de Castilla avec les taureaux de José Escolar, tandis que le dimanche 13, ce seront les taureaux de La Palmosilla pour Fortes, Fernando Adrián et Ginés Marín. Le point culminant aura lieu le lundi 14 juillet, avec la traditionnelle corrida de Miura pour Manuel Escribano, Damián Castaño et Jesús Enrique Colombo.
Voici les 6 toros de la Ganadería Pagès-Mailhan qui fouleront notre sable lors de notre corrida le samedi 28 juin à 18h.3 toreros les combattront : Morenito De Aranda, Juan De Castilla, Samuel NavalónRéservations sur : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/Cette Ganadería a été créée en 2000 par Philippe Pagès, décédé depuis 2021, et Pascal Mailhan.Après la mort de Philippe Pagès, son souhait était que son épouse et ses enfants reprennent le flambeau avec le fils de Pascal Mailhan, Pierre.Chose faite en plein milieu de la Camargue, aux Jasses de Bouchaud.Entre chevaux camarguais, grues, sangliers, et toute cette biodiversité camarguaise, des Toros d’origine Fuente Ymbro courent, pataugent dans les marais et pâturages dans cette finca de 400 hectares.La QUALITÉ est préférée à la quantité chez Pagès-Mailhan.350 têtes, une vingtaine de Toros.Puis, LA CONSÉCRATION avec l’an dernier, à la Feria du Toro à Vic-Fezensac, RANCHERO II, VAINQUEUR de la corrida concours 2024.3 affrontements face au cheval, une envie débordante de montrer qui il est et d’où il vient, Ranchero II vient de gagner les cœurs du public face à un Juan De Castilla que nous retrouverons pour notre corrida.