Les cartels de Valence sont désormais connus bien qu’ils ne soient pas officiels. Il manque encore deux noms. Peu de surprises sauf le mano à mano final: Roman, Borja Jimenez avec des toros de La Quinta.
– S 08/03:Aarón Palacio, Marco Pérez , Juan Alberto Torrijos (Talavante)
– S 05/04. Novillada sans picadors matinale. Mano à mano. Clovis et Isaac Galvín (François André).
– S 05/04. Corrida de toros. Alberto Lamelas, Maxime Solera et Cristóbal Reyes (José Escolar Gil)
Un trio solide por combattre les âpres Escolar Gil avec Alberto Lamelas qui a de nombreux supporters en France, le français Maxime Solera qui débute en fanfare la temporada et Cristobal Reyes le protégé de notre ami Chrsitian Lamoulie qui a brillé l’an dernier à Guadalix et qui revient d’une brillante escapade au Pérou. Le jerezano débutera comme matador à cette occasion dans notre pays. En matinée, découverte de la nouvelle promesse que l’on verra avant cela à Arzacq : le jeune Clovis dont ce sera la première sortie dans le Sud-Est.
« Il faut que tout change pour que tout demeure » ainsi parlait le Prince de Salina, le Guépard, au jeune et ambitieux Fabrizio en passe d’épouser une femme magnifique mais roturière. Le chef d’œuvre de Toma di Lampesuda porté à l’écran par Visconti ne vieillit pas avec Burt Lancaster dans le rôle-titre, Alain Delon et Claudia Cardinale. Et, comme à la veille de chacune de ces dernières temporadas, son épilogue peut servir de parfait incipit à la saison à venir. Des changements cosmétiques assis sur une base semblable aux précédentes c’est sur ces bases que travaillent les différentes empresas.
Ainsi nous apprenons par le journaliste Zabala de la Serna, toujours bien tuyauté, qu’Andrés Roca Rey débutera la saison le dimanche de Pâques, dit de Gloria, à Arles plutôt qu’à Séville. Le Péruvien a durci ses exigences : plus 20% de cachet et des apparitions plus limitées. Selon Zabala toujours, il aurait écarté de nombreuses arènes de taille moyenne mais, pour ce qui concerne la France, il aurait déjà retenu Dax. La taquilla commande et Andrés a les moyens de ses nouvelles ambitions basées sur une rare capacité à attirer les foules; celles d’un torero de masse comme l’on disait autrefois avec un poil de mépris, sans doute injuste.
Seconde nouveauté le retour de Morante de la Puebla qui remplirait lui aussi cinq fois les tendidos de la Maestranza. Il est inscrit à Olivenza, pour faire ses débuts en 2025 qui seraient filmés par Canalsur. Mais franchement peut-on compter sur le torero cigarero après une fin de saison chaotique où les annulations ont succédé à celles de retours qui n’ont pas eu lieu ? Rongé par une maladie mystérieuse, le torero de La Puebla pourra-t-il réaliser ses plans ? Il n’y a que la foi qui sauve disent les inconditionnels; on peut douter cependant de cette foi du charbonnier…
Restent les piliers de l’escalafon : Manzanares, Perera, Luque, de Justo, Castella, Talavante pour citer les têtes de série. Ils n’on pas trop de soucis à se faire : ils sont déjà annoncés de ci de là et pressentis ailleurs, dans leurs fiefs respectifs. Le départ définitif de Ponce et l’autolimitation de Roca Rey devraient conforter la situation d’une génération qui, malgré ses mérites, vieillit et souffre du syndrome du déjà vu..
Il y aura donc une jeune garde qui devra assurer la relève. ITous ne seront aps élus et les places sont chères mais de solides aspirants pointent le nez et possèdent des qualités largement reconnues. Je pense d’abord à Juan Ortega qui a intégré le top 10 très rapidement, largement porté par le public sévillan qui voit en lui le successeur de la fragile icône de la Marisma. Mais il y a aussi, dans un tout autre genre, Borja Jimenez séduisant par son entrega, Tomas Rufo le toledano sobre qui s’inscrit dans les canons et pour citer d’autres prétendants : Fernando Adrian, David Galvan, Pablo Aguado, etc.
Ces jeunes (ils ne le sont pas tous) vont-ils faire mentir le Prince de Lampedusa ? Vont-ils secouer le cocotier ? Faire bouger les lignes et s’imposer ? C’est ce qui fera le sel de cette temporada 2025…
Dimanche 06/04 on retrouvera à Gamarde pour la dixième édition de la corrida annuelle: Morenito de Aranda, David Galván et El Rafi face à des toros de Montalvo. On retrouve Rl Rafi en triomphe l’an dernier, Morenito de Aranda grand triomphateur de la temporada du sud-ouest et David Galvan, le gaditano est l’une des révélations de l’année dernière.
Gagnante de la corrida concours à Vic-Fezensac en 2024, la Commission Taurine de Mimizan a choisi les toros de la Ganaderia Pagès-Mailhan pour la corrida du samedi 28 juin 2025.
Cette ganaderia française, ancienne de 24 ans, a séduit de nombreux aficionados à Tyrosse pendant plusieurs années ainsi qu’à Vic cette année.
Nos membres de la Commission Taurine se sont alors rendus à la Finca « Les Jasses de Bouchaud » à Arles où ils ont particulièrement apprécié les toros proposés ainsi que le choix des ganaderos de laisser les toros en liberté totale et nourris à l’herbe.
Rendez-vous le samedi 28 juin 2025 à Mimizan pour voir ces toros dans nos arènes et prochainement en photos sur nos réseaux sociaux !
– S 07/06. Matinale. Novillos de Prieto de la Cal – S 07/06. Corrida de Saltillo – D 08/06. Matinale. Corrida Concours. Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Veiga Teixeira, Pallarés et Pagés Mailhan – D 08/06. Corrida de Dolores Aguirre – L 09/06. Novillada sans picadors matinale. Alma Serena, Camino de Santiago, Le Lartet, La Espera et L’ Astarac – L 09/06. Morenito de Aranda seul face à Araúz de Robles et Flor de Jara
Voici les cartels du Carnaval du Toro de Ciudad Rodrigo:
– S 01/03: Festival taurin avec picadors. Enrique Ponce, Alejandro Talavante, Juan Ortega et la novillera Raquel Martín (El Freixo)
– D 02/03: Festival taurin sans picadors avec les finalistes du Bolsín Taurino Mirobrigense et le rejoneador Víctor Herrero (Castillejo de Huebra)
– L 03/03: Novillada avec picadors. Diego Bastos, Cid de María, Javier Zulueta et l’élève de la Escuela taurina de Salamanca Jesús Yglesias, quidébute avec les picadors (Montalvo)
– M 04/03: Festival taurin avec picadors. Miguel Ángel Perera, Daniel Luque, Manuel Diosleguarde et le triomphateur du Bolsín Taurino Mirobrigense (Talavante)