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Un bon lot de novillo de la Ganaderia Jalabert pour conclure la temporada à Rion des Landes


En cette période automnale, alors que les feuilles tombent et que l’odeur des carcasses de canard envahit l’airal , les aficionados se réunissent pour discuter de la temporada 2024. Les arènes de Rion des Landes deviennent le centre des débats animés, où l’on partage des souvenirs et des impressions de la saison écoulée, tout en spéculant sur ce que réserve la temporada 2025. La fin de la temporada est toujours empreinte d’émotion et de nostalgie, mais elle laisse également place à l’excitation de l’avenir et aux nouvelles perspectives pour les passionnés de tauromachie en attendant le début de la  fiesta campera.

Les toreros de la fiesta campera

Public 3/4 d’arènes

Météo  automnale  et température printanière

Cuadrilla  Bonijol

Présentation de la fiesta campera par Bernard Dehez

El Rafi.                 :une  oreille et vuelta

Christian Parejo  :  deux oreilles

Alejandro Mora   : une oreille

Julio Norte.           : une oreille



El Rafi à la cape

El Rafi

Le novillo, de présentation correcte, exprime une noblesse évidente. Dès le début, El Rafi applique des véroniques et chicuelinas applaudies par le public. La charge franche au cheval se solde par une pique.

Ce novillo nécessite une faena douce, mais la première série est un peu brusque. Cependant, El Rafi se ressaisit et offre une série de derechazos avec douceur au centre de l’arène. La faena est bien construite, remplie d’alegria et accompagnée par la musique. Le public approuve avec des applaudissements ķnkuƙ, surtout après une jolie série de naturelles.

Malgré une belle charge de loin du novillo pour un recibir, l’épée est un échec.


Christian Parejo affronte son second novillo, un colorado plein d’énergie que le précédent. Ce novillo est plus réfléchi et compliqué sur la gauche, et il pousse fort au cheval.

Lors du tercio de cape, les véroniques de Parejo manquent de douceur, mais sa chicuelina après la pique est bien plus aboutie, ce qui est apprécié par le public. La première série à la muleta commence près des planches, avec des derechazos appuyés qui déclenchent la musique. Cependant, le novillero se fait prendre à deux reprises.

Il termine par des manoletinas et un joli recibir pour conclure. Le novillo est aplaudi à l’arrastre.

Alejandro Mora




Alejandro Mora affronte le troisième novillo negro, dont le trapío se distingue des précédents. Le torero, avec une belle tenue de campo, exécute de jolies véroniques, montrant une attitude de légèreté et d’alegria. Lors du tercio de pique, le novillo charge de loin. Jeremy Banti est applaudi à la pose des banderilles.

Naturelle de Alejandro Mora

Avec douceur, le matador amène le toro au centre de l’arène par de jolies passes et des naturelles qui suscitent l’émotion du public. Les derechazos mi-hauteur sont appliqués avec précision, bien que le novillo soit un peu sur la retenue. Les naturelles, exécutées avec douceur, transmettent beaucoup d’émotion. La fin de la série se fait avec des passes à droite, les pieds ancrés dans le sable. L’estocade est propre. Il obtient oreille mais en mérite deux.

+Julio Norte avec le dernier novillo de la temporada


Julio Norte affronte le dernier novillo au trapío identique au précédent, exprimant également de la noblesse. Bien que le novillo ne pousse pas trop au cheval, le novillero exécute avec alegria de jolies véroniques. La paire de banderilles posée par El Monteño est vivement applaudie.

Cependant, Julio Norte se fait prendre par le toro lors des premières passes. Il s’applique néanmoins sur les premiers muletazos à droite. Le novillo, avec une charge courte, révèle la volonté de Julio Norte de faire aussi bien que ses prédécesseurs, mais cette détermination manque de réalisme face à la noblesse et la charge courte de l’animal. Les derniers derechazos sont plus concluants, mais l’épée se place en arrière de la croix malgré l’engagement du novillero. Une oreille pour conclure cette temporada 2024 et le clap de fin dans l’airal pour refaire ce bon moment.

Les récompenses ont été remise par des enfants aficionado

La galerie photographique de la Fiesta campera de Rion-des-Landes au travers du regard de Philippe Gil Mir

© Philippe Gil Mir Rion-des-Landes 10-11-2024 Fiesta Campera

Photo Philippe Gil Mir

Texte Nicolas Couffignal

Les maires des villes taurines au sénat contre la PPL

Patrick De Carolis maire d’Arles.

DÉPLACEMENT AU SÉNAT CE MATIN POUR DÉFENDRE LA TAUROMACHIE !

« J’ai eu l’honneur ce matin d’être auditionné au Sénat pour m’exprimer sur une proposition de loi visant à interdire l’accès aux arènes aux mineurs de moins de 16 ans.

❌ J’ai rappelé ma ferme opposition à cette initiative.

J’ai tenu à faire personnellement le déplacement car l’enjeu est très important : nous faisons face à une attaque directe contre la tauromachie, qui est une composante essentielle de notre culture et de nos traditions.

Ce projet remet également en cause la liberté des parents d’éduquer leurs enfants. Chaque famille doit avoir le droit de transmettre notre culture sans se voir imposer des réglementations.

Je crains par ailleurs que cette mesure n’annonce un objectif bien plus large, celui de l’interdiction pure et simple de la corrida. En tant que maire d’une ville taurine, je m’y oppose fermement.

💪 Je réaffirme avec conviction mon engagement à défendre la tauromachie, à préserver nos traditions et à conserver la liberté pour les parents d’éduquer leurs enfants. »

Julien Dubois maire de Dax:

« J’étais, ce matin, auditionné par la Commission des Lois du Sénat.

Cet entretien m’a permis de m’opposer, à nouveau, à la Proposition de Loi visant à interdire l’accès aux corridas pour les mineurs de moins de 16 ans en redonnant clairement nos arguments ».

Cités par l’UVTF https://www.facebook.com/uvtfrance

Cali, la tradition continue (pour le moment)

Tienta pédagogique à Vallabrègues

Tentadero pédagogique à Vallabrègues (30) le samedi 16 novembre…

C’est dans les salons de la mairie, que l’affiche a été dévoilée par Bertrand Pujol, l’instigateur du projet, en présence de Mr. Jean-Marie Gilles, maire de la commune, de sa 1ère adjointe, Mme Sylvie Rossignol-Put, entourés de nombreux participants, les ganaderos Jacques Giraud et son mayoral, Edouard Belmaure, ganadería Mroz, Mathias Sauvaire « Matias », le recortador Romain Aquillon, Robert Lacroix… Rendez-vous aux arènes de Vallabregues le samedi 16 novembre à 10h30 pour assister à une tienta pédagogique avec cinq novillos et une becerra des ganaderías de Mroz, Jacques Giraud et Raphaël Chaubet, à charge des matadors de toros Andy Younes et Maxime Solera, du novillero franco-mexicain César Fernández « El Quitos », du práctico et organisateur Bertrand Pujol, et du raseteur et práctico, Belkacem Benhammou. Les recortadores Guy Sadji et Romain Aquillon écarteront les novillos et la becerra.

Le but de cette initiative à laquelle participe également le club taurin local Lou Vincen, est de faire découvrir et partager les tauromachies dans un village ancré depuis longtemps dans les traditions camarguaises et avec les bénéfices, les faire découvrir aux scolaires des proches alentours, lors notamment d’un spectacle mixte d’initiation fin juin, pour les fêtes de Vallabrègues.

Vente des tickets : Bar du cours et Bar des Platanes à Vallabrègues – La mairie de Mas Blanc des Alpilles. Une tombola sera aussi mise en place pour l’occasion…

(Communiqué)

Pauvre Mexique

Comme si les enlèvements, le trafic  des narcos, la corruption ne suffisaient pas, le pays que les aficionados a los toros aiment  autant que l’Espagne taurine que le Perou ou la Colombie ou le Venezuela, je veux dire le Mexique, s’est doté d’une nouvelle présidente  parfaitement anti taurine ,qui ne cache pas son intention d’interdire la corrida en utilisant pour arguments une masse de clichés imbéciles sur la soi- disant protection animale.

Pauvre Mexique, que deviendront les extraordinaires milliers d’hectares sans clôture tant la nature est généreuse , tous ces toros de Santa Coloma qui, si la corrida n’existe pas, disparaitront. Le mot est bien connu : Les toros mourront quand l’Espagne sera déjà morte.J’ai bien peur que le Mexique disparaisse , lui, en laissant disparaitre ce pan entier de son histoire: l’arrivée des toros depuis 1492

Vérité qui vaut tout autant pour le Mexique, si Mexico, Guadalajara, Monterrey, Querétaro Agu   scalientes, Puebla Tlaxcala Durango Autlan ne donnet plus de corridas ce sera la fin d’une civilisation , ne riez pas, 

Pauvre, pauvre Mexique! qui confie son sort  à une antispéciste style Caron, style Petro( ex Farc Colombien désorrmais président de la Colombie,style Podemos…

La señora Scheinbaum , puisque tel est son nom va favotiser la typicité de son superbe pays  sans traiter les vrais problèmes et dans le seul but de  faire plaisir à quelques jeunes braillards imbéciles  qui vous parleront de sang et de torture et que, bien sûr, puisque vous refusez de regarder les choses sérieusement,vous vous laisserez convaincre.

Au Mexique, idiote, où le sang coule t il? où la torture se pratique- t- elle vraiment?

C’est la corrida qui enlève les enfants  rançonne les parents, tue les étudiants, corrompt la police assassine sans grand risque d’être puni?

Civilisation des  nounours,des dessins d’enfants, des petits coeurs,  des bougies ,des parcs d’attraction, tout ce qui va vous arriver , qu’on ne peut décrire, va vous arriver, par niaiserie pour commencer- et ensuite l »inculture dont finalement vous n’avez rien à faire dévorera votre pays..  

Dépêchons nous, mes amis, le temps se rapproche où les hommes de grand art et de grand courage n »auront plus le droit d’exposer leur vision du monde en risquant leur vie.

Pour y être allé souvent, y compter  des membres de ma famille; je n’arrive pas à croire que les grands éleveurs de toros, les grands toreros comme Adame, S Flores, PB Sanchez, Garibay, Payo, Chihuahua, j Mauricio, d San Roman ne pourront plus exprimer leur vision du toreo

.Viva Mexico,Viva!

Vivan Los toros!

Jean François Nevière

Orthez: Défi Vega Texeira/Dolores Aguirre

Corrida Desafio des meilleurs élevages sortis au Pesqué ces dernières années

VEIGA TEIXEIRA
« Paulista »Toro de vuelta en 2024

DOLORES AGUIRRE
« Carafea » Toro de vuelta en 2022

Le Portugal défiera l’Espagne au Pesqué à Orthez en 2025 

La novillada sera annoncée ultérieureme

Saragosse: Luque triomphateur, Rufo meilleure faena

Luque à Saragosse photo Gil Mir

La Députation de Saragosse a décidé de l’attribution de prix pour la dernière Féria du Pilar. Le jury, composé d’informateurs taurins, de vétérinaires, de présidents et de membres de clubs, a décidé d’attribuer le XXXème Ie trophée au vainqueur de la féria à Daniel Luque après avoir coupé quatre oreilles le 10.

Tomas Rufo à Saragosse Photo Gil Mir

Le XVIème trophée de la meilleure faena a été décerné. à Tomás Rufo, pour son travail contre le troisième taureau combattu ce jour-là 10.

Le XXXXII trophée de la meilleure pique est revenu à Héctor Piña, pour sa performance du 9 contre le sixième taureau ; le trophée de la meilleure paire de banderilles, Iván García, pour le cinquième taureau du 10 ; le trophée pour la meilleure estocade à Enrique Ponce, exécuté contre le premier taureau du 5 octobre et le XXXX trophée pour le courage de David Galván, pour son courage contre le sixième taureau du jour 11.

Le trophée de la corrida la mieux présentée (peña Mari Paz Vega) est resté desertio comme celui du toro le plus brave (peña Femenina La Madroñera).

Méjanes, tiercé gagnant : Serrano, Cortés, Younes…

Temps ensoleillé, 1/3 d’arène environ.

Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette édition, le plasticien Claude Viallat.

Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.

Bétail par ordre de sortie d’El Campo (rej), Cuillé, Valverde, Turquay, Pagès-Mailhan et un eral d’El Campo, la plupart des toros, de bonne présentation pour la catégorie, donnant un jeu satisfaisant.

Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.

Marc Serrano : deux oreilles.

Javier Cortés : deux oreilles.

Gómez del Pilar : oreille.

Andy Younes : deux oreilles.

Manuel Fuentes : saluts.

Cauahtemoc Ayala, déjà vu ici l’an passé, est revenu cette année depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut à s’entendre avec un toro charpenté du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. L’ensemble a résulté en fin de compte inégal et après deux pinchazos, le paternel dut mettre pied à terre pour conclure.

Marc Serrano reçut ensuite son opposant de Cuillé par larga de rodillas suivie d’un bon capoteo par véroniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis d’un bon second tercio à charge de Hugo et Merenciano. Brindis à Claude Viallat, doblones allurés jusqu’au centre, la suite ponctuée de l’intervention vocale d’une cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto d’Aranjuez.

 Face à un opposant de bonne charge, Marc exécuta plusieurs mouvements bien cadencés avant de placer une entière en se faisant violemment repousser.

Apparemment plus de peur que de mal, mis à part le souffle coupé, c’est en tout cas ce qu’on lui souhaite !

Javier Cortés prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiée de Sofiane. Brindis à l’assistance et entame suave précédant plusieurs échanges ajustés sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relâchement. Bref, un bon toro avec un bon torero…

Gómez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur l’unique rencontre. Plus tard, il brinda à l’auditoire une faena débutée genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entière au second envoi.

Andy Younes a eu en partage un Pagès-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis à Marc Serrano après une bonne paire du Chino, doblones bien léchés en se ployant suivis de quelques derechazos templés. Andy a étalé des dispositions favorablement reçues sur les étagères, d’autant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie d’effet rapide.

Manuel Fuentes était invité à clôturer la séance pour être sorti vainqueur du bolsín matinal. Il a étalé des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dû faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui l’a contraint à le faire passer à mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcément d’émotion. Manuel n’a rien lâché, mais la conclusion ne lui a pas hélas permis de faire grimper la note, tout en restant digne…

Voilà, il ne reste plus à espérer que plusieurs enfants pourront réaliser leur rêve grâce aux fonds collectés. Ce serait évidemment la plus belle récompense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause… ainsi que pour les aficionados qui par leur présence l’ont soutenue…

Paul Hermé http://torofiesta.com

Béziers: hommage à Robert Margé

Journées taurines – 19 octobre 2024 – Hommage de l’Aficion et de ses amis à Robert Margé, empresario des arènes de Béziers durant 32 années de Ferias et autres manifestations taurines… beaucoup de chaleur amicale et d’émotions dans les coursives des arènes biterroises pour la pose d’un magnifique azulero.

http://lotaureroge.canalblog.com/

Encuentro de Praticos de l’hexagone au Plumaçon organisé par la peña Julien Lescarret.

Sous un soleil automnal et pour la troisième année consécutive, la Peña Julien Lescarret organise dans le  ruedo du Plumaçon à Mont-de-Marsan l’Encuentro de Prácticos.

Cet événement permet à ces toreros du week-end de ressentir les mêmes sensations que les figuras qu’ils admirent depuis les tendidos. La matinée est dédiée à la découverte des tauromachies : course landaise avec l’écarteur Camille Rol et le sauteur Kevin Ribero, la  tauromachie espagnole avec une capea de Hadrien Lucq, et pour finir, une démonstration de cocarde par les raseteurs du sud-ouest.

Camille Rol exécute plusieurs écarts extérieurs et intérieurs sur le bétail de la Ganadería Bel Aventure. 

Kevin Ribero, avec son agilité naturelle et son expérience des sauts, accomplit les différents types de sauts pratiqués régulièrement.

Lors de la démonstration de tauromachie espagnole, Hadrien Lucq se retrouve face à une vache mansa et distraite. La vache est plus compliqué sur la gauche que sur la droite. Malgré ses efforts pour capter l’attention de l’animal, il peine à la fixer, rendant difficile la transmission de l’émotion de cet art au public familial présent.

Le même public est présent l’après-midi qu’au matin, avec en ouverture les sévillanes, tandis que le parrainage de Julien Dusseig marque le lancement du troisième trophée des praticos.Il y a trois becerro de la Ganaderia Bonijol et deux de la ganaderia de l’Astarac qui possèdent un trapio plus imposant.

Jérôme Verneret de Culture Aficion, résidant à Paris, fait face à un becerro de la Ganadería Bonijol. Le becerro, faible et compliqué à gauche, met à l’épreuve les compétences du practico, qui montre des signes de fébrilité à la cape. Il brinde son becerro à Denis Loré. Sous les conseils de l’ancien matador, il parvient à mieux maîtriser la situation. Plein centre, le practico se libère de cette fébrilité pour exécuter une jolie série à droite. Il réussit ensuite sa tentative de mise à mort et une vuelta comme récompense.

On traverse la France et Mathieux Gonscalves qui vient de Arles. Le sorteo matinal lui donne le second becerro de la Ganaderia Bonijol. Il tombe sur un toro le plus noble des trois. Il ne crée aucune difficulté, tant à droite qu’à gauche, et son seul point faible est le manque de force. Comme le précèdent praticos la fébrilité règne. Il exécute des séries à la cape appliquée. La série de derechazo se font à mi-hauteur. La série de naturelle se fait plein centre. Une tentative de mise à mort est correcte avec comme récompense une vuelta.

Les trois derniers participants sont des practicos confirmés, ayant déjà pris part à cet encuentro. Le tirage a attribué le dernier becerro de la Ganadería Bonijol à Cyril Pinsol de la l’école taurine de la Marensina à Soustons.

Ce becerro montre un peu plus de force mais demeure faible. Lors du tercio à la cape, les passes sont plus profondes. À la muleta, il commence par des doblones, puis enchaîne plein centre avec des derechazos.  Les naturelles s’enchaînent une à une. La tentative de mise à mort est bien exécutée. Vuelta pour le practico.

 El Ministro, l’apodo de Sébastien Giordano le second landais des practicos, doit affronter un becerro de la Ganadería de L’Astarac. L’animal, doté d’un joli trapío, allie force et noblesse et charge de loin. Grâce à son expérience de practico, Serge Giordano maîtrise la situation, captivant le public par sa tauromachie.
Le tercio de la cape constitue un authentique spectacle. À la muleta, il exécute des naturelles avec profondeur et des derechazos avec allégresse. La faena, l’une des plus longues de la tarde, charme tant le palco féminin que le chronomètre en est oublié, mais pas les deux oreilles.

David Donaville aficionado et practico qui n’arrête pas les aller retours pour assouvir son aficion a le dernier Becerro de la Ganaderia de l’Astarac. Ce dernier est le plus imposant. Son experience et sa technique permet de surmonter l’exigence du becerro. Il est compliqué à gauche mais exprime de la noblesse . Ses séries à droite comme à gauche sont appliqués de par sa maitrise du sujet . Il finit la mise à mort sur un julipié .

Sébastien Giordano a été couronné vainqueur par le palco lors de ce troisième encuentro. Les aficionados présents ont passé un moment agréable de tauromachie et les ganaderos mis à l’honneur ont à avoir amené du bétail qui a permis de se prendre pour les figuras.

Photos et Texte Nicolas Couffignal.

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