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L’aficion solidaire et triomphale à Madrid

Vistalegre (Madrid). Festival “Madrid torea por Valencia”, en memoria de los damnificados por la DANA. LLeno de no hay billetes.

Novillos-toros de Garcigrande (1º, 2º et 7º), Jandilla, El Freixo (nº47, Niñero, vuelta al ruedo), Domingo Hernández (nº95, Lindo, vuelta al ruedo) Núñez del Cuvillo.

Enrique Ponce, vuelta al ruedo; 

Sebastien Castella, oreille;

José María Manzanares, ovation et saluts,

Alejandro Talavante, deux oreilles; 

Fernando Adrián, deux oreilles; 

Roca Rey, ovation après avis

La novillera Olga Casado, deux oreilles et la queue.

Une fois de plus l’aficion a su répondre à l’appel de la solidarité. Nous avions déjà vu de nombreux toreros et aficionados pelle en main nettoyer les villes et villages de la province de Valence après la terrible catastrophe du mois dernier. Ce soir c’est l’aficion madrilène qui a répondu présent dans les arènes de Vistalegre qui pour la deuxième fois de leur existence ont affiché le lleno de no hay billetes pour un festival de bienfaisance en faveur de la province martyre. Tous les protagonistes toreros bien sûr, mais aussi areneros, service médical ou présidence et ganaderos ont offert leurs services. L’émotion était au rendez-vous dés le début lors du solo d’El Soro ou lorsque la banda de musica entonnait l’hymne de la province. Émotion énorme d’Enrique Ponce venu toréer pour sa province et sa ville natale de Chiva si durement touchée lors du cataclysme.

Le vétéran Enrique Ponce se devait d’aider sa province et c’est visiblement très ému que le torero de Chiva accueille au capote son adversaire qui bien dans le type de la maison est d’entrée très distrait caractère dont il ne se défera point tirant même vers le manso. Le professeur Ponce réussira à tirer quelques bons détails sans pouvoir atteindre des sommets. Un pinchazo et une entière lui ouvrent toutefois le chemin de la vuelta al ruedo .

L’exemplaire du même fer de Castella a lui aussi les mêmes défauts inhérents au fer. Une tendance à sortir seul tirant sur le mansedumbre. Pourtant l’animal possède cette noblesse qui permet de belles choses quand on le garde dans la muleta. Le début de faena est intense et de très haut niveau pour le seul mérite du torero mais le manso finit par dominer et la faena va vers le bas. Les dernières séries ne permettent que quelques détails à un Castella très au dessus de son toro. Il coupera cependant une oreille après une entière concluante bien qu’en arrière.

Jose Maria Manzanares ne peut rien tirer d’un novillo aussi vilain dehors que mauvais dedans dont il se débarrasse d’une demi suffisante.

Talavante, bien aidé par le pensionnaire du Juli, paraît renaissant toréant de capote dans un style très personnel et varié conclu d’un quite assez inédit de gaonéras et saltillas. Les qualités de noblesse du novillo permettent un bon début de faena suivi de séries de naturelles très templées et exigeantes. Le novillo se plie aux volontés du diestro qui se régale et nous régale de sa grande personnalité enfin retrouvée. Certes le novillo manque un peu de force sur la fin mais le final par naturelles toute en douceur est remarquable. La grande estocade et la mort en brave sans puntilla provoque la joie du public qui réclame les deux oreilles et la vuelta al ruedo du toro.

Le niveau monte d’un cran avec Fernando Adrian qui amène le quasi cinqueno Domingo Hernandez au centre par une longue série de véroniques au ralenti d’une rare profondeur. Adrian se révèle un des grands toreros de capote du moment ce qu’il confirme dans son quite. Sa faena est un modèle de profondeur et d’intensité tant à gauche qu’à droite. Les séries s’enchaînent toutes templées et parfaitement dessinées, la main très basse, et le novillo se plie à l’exercice sans broncher.. La dernière par doblones est le point final à une authentique œuvre d’art. L’estocade portée droite permet l’octroi sans discussion des deux oreilles. La vuelta al ruedo du toro me semble un peu généreuse.

Andres Roca Rey ne tirera rien d’un plus que fade Nunez del Cuvillo ses recours habituels aux circulaires inversées et toréo de proximité n’y changeront rien le toros terminant totalement immobile.

« La valeur n’attend pas le nombre des années et pour leur coups d’essai veulent des coups de maître » Quoi de mieux que ces vers du « Cid » de Corneille pour qualifier la prestation d’Olga Casado ce soir. La jeune novillera sortie des rangs de l’école taurine de Madrid se présentait pour la première fois de sa vie dans un plaza de la capitale et qui plus est entourée des plus prestigieux matadors de toros du moment. La jeune fille ne s’est pas laissé impressionner par la gageure pas plus que par l’ovation que lui a offert le public à sa sortie en piste. Elle ouvre les débats au capote par un travail varié, véroniques et chicuélinas élégantes. D’entrée le novillo, de décembre 2020 quand même, montre de bonnes dispositions de noblesse. Chose bizarre il sera le seul à aller deux fois au cheval, le président refusant le changement demandé. Ce ne furent toutefois que deux picotazos. Olga conclut le premier tiers par un bon quite par gaonéras très exposé.

La faena débute à genoux au centre par des inversées dans le dos et une série de derechazos dans un mouchoir le poche. La suite est un régal d’élégance et de finesse torera. Olga Casado offre à son opposant une faena fleurie et bien construite ornée de farols du plus bel effet. Le novillo répond avec noblesse el le ballet est parfait. On pensait la faena terminée mais celle-ci se devait de se conclure par quelques poncinas sous les yeux de l’inventeur de la passe. La faena avait beaucoup duré et je dois reconnaître commencer à craindre pour le final. L’estocade parfaitement exécutée et en place survient après une série de malonetinas. La mort sin puntilla du novillo libère le public qui réclame et obtient les trophées maximums.

On ne pouvait rêver meilleure conclusion pour ce festival qui n’est que le premier d’une longue série pour venir en aide au valencianos.

Jean Dupin

Madrid, Vistalegre: « rien de vulgaire, rien de commun »

Cet après midi à Madrid, devant des gradins remplis à rabord s’est déroulé un magnifique festival taurin de bienfaisance pour les malheureuses victimes des inondations de la région de Valence.

Sept vedettes de la tauromachie avaient répondu présent et une jeune femme novillero nommée Olga Casado. Atmosphèreebtrès recueuillie dans les arènes, émotion palpable tout au long de la soirée.

Comment ne pas être ému devant les larmes du vieux maestro El Soro dans son fauteuil roulant ( si je ne m’abuse il en est à sa  cinquantième opération chirurgicale de ses foutus membres fracassés à de nombreuses reprises. Il joua de la tropette comme il le fait toujours dans les gradins de Valence, puis le paseillo se déroula pour former une seule lignes avec d’un bord à l’autre Ponce, Castella, Manzanares, Talavante, Fernando Adrian, Roca Rey et Olga Casado.

Tous les brindis furent d’une tenue et d’une authenticité touchante, Ponce aux habitants de sa région, Chiva petite ville près de Valence dot il est originaire a été particulièrement abimée par les fleuves de boue, perdans de nombreux habitants, Castella  brinda au ciel avec pudeur et  l’élégance naturelle qu’onlui connait. Tous les torerosse donnèrent dans des faenas où ils ne se ménagèrent pas, m^me si le bétail offert par des élevages sans trop d’aspérité permit souevnt des gestes de grande valeur. Et à aucun moment nous ne vîmes de triomphalisme facile ou vulgaire, tout fut offert en retenue et grâce à  leur distinction peronnelle, les vueltas furent d’honneur au drapeau valencien et non aux toreros triomphants. 

Rien jamais rien de commun ou de vulgaire à aucn moment. Un drapeau portait cette belle expression, comme pour marquer labsence des politiquesnationaux ou valenciens: le peuple soutient le peuple.

Et en effet, le peule était là, de Madrid ou d’ailleurs, digne et ému .

Aucun membre du gouvernement régional, aucun du gouvernement de Pedro Sanchez qui se serait sans doute fait huer, évidemment pas le ministre de la culture qui fait tout pour combattre la corrida.En revanche, en barrera Isabel Diaz Ayuso la présidente de la communauté de Madrid(région), l’infante Elena toujours là, des célébrités du sport, des enfants et des jeunes en grand nombre, tout n’est donc pas perdu.

Alors dans ces conditions et compte tenu des circonstances, les critiques qui pourraient venir ternir cette tarde de toros seront méprisées ou considérées comme méprisables. Et d’ailleurs qu’aurait- on à reprocher? Castella fit de choses superbes au capote et en première partie de sa faena, Talavante nous offit sa personnalité et une gaonera enchainée par une saltillera a vous faire frissonner, Fernando Adrian qui avait hérité d’un toro toro de cinq ans se joua la vie comme si son avenir en dépendait.

Roca Rey fut mal servi par un toro soso, mais…Olga qui clôturait le bal toute de blanc vétue mit le feu aux poudres, faena complète, estocade parfaite… Le seul qui nous déçoit chaque fois qu’il sort maintenant, comme s’il avait perdu le sitio ou l’envie, c’es  JMM…In fine, des toros ou novillos bas mais de bon jeu, braves les 4, 5 et 7.

On a vibré, pensé aux victimes des inondations, compris que la solidarité n’est pas un vain mot,.

L’Espagne tient par les toros, n’en déplaise aux animaliste.

Jean François Nevière

Alba de Tormes, lleno pour le festival en faveur des victimes des inondations

Alba de Tormes, Salamanque. Festival Taurin sans picadors au bénéfice des victimes de la DANA. Lleno.

Erales de El Capea, Ramón Espioja, Pío Tabernero, Sánchez Herrero, María Cascón, José Cruz et Ignacio López Chaves. 

El Capea, ovation; 

Damián Castaño, ovation; 

Alejandro Marcos, oreille; 

Manuel Diosleguarde, oreille; 

Antonio Grande, ovation

Et les novilleros Juan Antonio Pérez Pinto, oreille

Julio Norte, deux oreilles.

 Durant le paseíllo on a joué l’hymne Valencien. Puis il y eut une minute de silence pour les victimes des inondations de Valence.

 

Arzacq le 23 février

Pour les débuts officiels de la Temporada française 2025, le dimanche 23 février, Arzacq présentera une novillada sans picadors de Sepúlveda de Yeltes…

Pour sa traditionnelle Journée Taurine, la commission taurine arzacquoise s’est tournée cette année vers l’élevage salmantin de Sepúlveda de Yeltes qui fera à cette occasion son grand retour en France.

Ganadería très prisée des toreros-vedettes dans les années 2000, elle connaîtra par la suite une période moins faste pour remonter sérieusement en puissance depuis 3 ou 4 ans et son ganadero, Inigo Sánchez Urbina mise énormément sur le lot sélectionné pour reconquérir l’aficion française.

En cours d’élaboration, le cartel sera communiqué très prochainement.

Rendez-vous donc à ARZACQ le dimanche 23 février pour les « Trois coups » inauguraux de la Temporada française 2025 !

 Communiqué –

Photo: Les novillos de Sepúlveda de Yeltes au campo…

Toromagie : le noël solidaire aux arènes de Bayonne

« Toromagie », le Noël solidaire taurin revient dim. 08/11, de 11h30 à 15h, aux Arenes De Bayonne. Cette année encore, l’ensemble des clubs taurins bayonnais se mobilisent pour soutenir l’association « Haur Eri » qui œuvre à égayer le quotidien des enfants malades du Centre Hospitalier Côte Basque

Nîmes: Simon Casas renouvelé

Le maire de la ville de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a annoncé au média français Objectif Gard que Simon Casas continuerait à diriger les arènes de Nîmes pendant encore quatre ans. Le producteur français a remporté avec son entreprise le concours pour la gestion du Colisée du 1er janvier 2025 au 21 décembre 2028. Un contrat qui sera officialisé lors du Conseil municipal qui se tiendra le 14 décembre.

Pour accomplir ce prochain exercice, Simon Casas a rassemblé autour de lui anciens et nouveaux, avec notamment Gilles Vangelisti, Hadrien Poujol, Robert Pilès et Denis Allegrini, une équipe complémentaire qui sera à la tête de l’amphithéâtre romain jusqu’à la fin 2028 en ce qui concerne les spectacles de tauromachie, en mode délégation de service public. A cet appel d’offre, avait aussi concouru une liste menée par Pierre-Henry Callet et Julien Miletto…

Céret: les ganaderias

Méjanes, remise du chèque du festival

GARLIN : Dimanche 13 avril 2025, présentation d’un élevage inédit en novillada avec picadors : Ganaderia DOMECQ NUÑEZ

Après 11 années marquées par l’exceptionnelle collaboration avec l’élevage de PEDRAZA de YELTES, la Peña Taurine Garlinoise se lance un nouveau défi pour sa Journée Taurine du 13 avril 2025 en présentant un nouvel élevage, inédit à plusieurs titres.
En effet, le choix de la commission taurine s’est porté sur la Ganaderia DOMECQ NUÑEZ qui fera non seulement sa présentation en France mais lidiera également la première novillada avec picadors de sa récente histoire.

La ganadera Maria Domecq Nuñez n’est autre que la fille de Fernando Domecq Solis qui, après avoir largement contribué à la notoriété du fer de Jandilla, reprenait celui de Zalduendo pour en façonner un élevage leader jusqu’à sa vente en 2014.

Les novillos proviendront ainsi de cette prestigieuse lignée Jandilla / Zalduendo que Maria et son frère Fernando Jr ont décidé de perpétuer en l’honneur de leur père.

Etant donnés les résultats probants de l’élevage dans la catégorie sans picadors, la Peña Taurine Garlinoise fonde beaucoup d’espoirs sur cette présentation qui pourrait bien s’apparenter à la découverte des Fuente Ymbro dans les années 2000 et bien évidemment à celle plus récente des Pedraza de Yeltes.

Rendez-vous donc le Dimanche 13 avril 2025 dans les Arènes de la Porte du Béarn à GARLIN !

Azpeitia: Muteira Grave, Luque, Colombo récompensés

Daniel Luque est proclamé une nouvelle fois vainqueur d’Azpeitia. Le torero de Gerena se trouve une fois de plus sur le podium du cycle Azpeitiarra comme vainqueur absolu d’un abonnement où il s’est monté deux tardes consécutives sur son meilleur aspect. Dans la section élevage, le prix de la meilleure corrida a été décerné à Murteira Grave, qui est entré dans l’histoire d’Azpeitia pour avoir présenté une fois de plus une corrida de grande envergure comportant le premier taureau dont la vie a été épargnée dans ces arènes : Almirante. Pour Joaquim Murteira, le prix de la course de taureaux la plus brave.

La Commission taurine présidée par Joxín Iriarte a décidé de  l’attribution exceptionnelle d’une récompense au torero vénézuélien Jesús Enrique Colombo pour être l’auteur d’une grande faena face au toro Almirante, gracié, faena récompensée de deux oreilles et d’une queue symboliques. Un fait historique qui méritait une telle reconnaissance.

Les prix seront remis lors des festivités de San Ignacio 2025, un cycle pour lequel la Commission taurine travaille déjà et qui sera une fois de plus présidé par les caractéristiques de ces arènes : sérieux, rigueur, dévouement au toro et fidélité aux vainqueurs.

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