Catégorie : corrida Page 3 sur 4

Peña Taurine de l’Oreille d’or, Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation,

Peña Taurine de l’Oreille d’or Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation, comment des jeunes découvrent l’aficion a los toros.

  • Invité Richard Milian –

Richard Milian, accompagné d’élèves nous parlera de son école, des jeunes qui rêvent d’être toreros, eux-mêmes porteurs de l’aficion auprès d’autres jeunes. Richard Milian a été torero pendant 20 ans jusqu’à sa dernière corrida à Floirac en 2001. Il a été retenu à l’affiche pour 200 corridas face à des toros souvent difficiles. Aujourd’hui il transmet sa passion, son aficion, son amour du toro par son école taurine « Adour Aficion » à Cauna (Saint Sever), unique dans le Sud-Ouest.
Tous les grands toreros ont commencé leur carrière par une formation, étape essentielle pour
qu’une relève se mette en place et que nous vivions notre passion.
Samedi 21 décembre 19h30
salle municipale Saumenude
16 rue Saumenude Bordeaux
(parking marché des Capucins à 5mn)

Pour s’inscrire avant le 17 décembre : par mail oreilledor.bordeaux@orange.fr

LE SÉNAT CONFORTE LE STATUT DE LA CORRIDA EN FRANCE

COMMUNIQUE

3Le Sénat a rejeté à une très large majorité l’attaque portée contre la corrida par le groupe RDPI en faisant siennes les conclusions de la commission des lois. Après avoir auditionné les parties, celle-ci avait estimé, conformément aux arguments développés par l’Union des villes taurines françaises, qu’au prétexte de la protection de l’enfance le texte présenté visait à :

⁃ sanctionner les organisateurs, les acteurs et les parents plutôt que de protéger les mineurs de traumatismes non démontrés,

⁃ porter atteinte au droit des familles et à l’autorité parentale,

⁃ porter atteinte au droit à la diHérenciation des collectivités qui confère aux maires le pouvoir de règlementer dans les domaines relevant de leurs spécificités.

En considérant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou pas la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants et que seuls les maires ont celui de règlementer la pratique de la tauromachie, le Sénat a franchi une étape importante sur le chemin de la protection définitive de la corrida en France.

Reconnaissante envers les Sénatrices et Sénateurs qui ont conforté les droit de la communauté culturelle taurine, l’UVTF poursuivra son action.dans cette voie.« 

MADRID SOUTIENT VALENCE

Le festival sera télévisé par télémadrid.

André Viard sur BFM Marseille

https://twitter.com/BFMMarseille/status/1856225716116824479

Nombreux festivals taurins au bénéfice des victimes de la DANA

La situation dans la région de Valence est catastrophique. Les pouvoirs publics espagnols ont tellement pris de retard dans l’apport d’aides aux populations locales que l’ont ne voit pas comment tous ses sinistrés vont arriver à se sortir de cette ornière dans laquelle cette tempête les a empètrés nonobstant les drames humains causés pas les décès et les disparitions. Le monde de la tauromachie tente de s’organiser pour apporter fonds et soutiens.

Les arènes de La Misericordia de Saragosse ont annoncé la célébration d’un double festival taurin caritatif « Aragón X Levante » pour aider les personnes touchées par DANA. L’homme d’affaires des arènes de La Misericordia, Carlos Zúñiga Manso, en collaboration avec la Députation Forale de Saragosse, organisera ces célébrations. Les dates et combinaisons des deux affiches seront finalisées prochainement. La société gestionnaire des arènes a annoncé que l’un des cartels serait composé de novilleros et l’autre de torero

Le gestionnaire des arènes de la province de Cadix, Carmelo García, organisera le 28 février un festival taurin caritatif en faveur des personnes touchées par DANA. « Journée de l’Andalousie », sur l’une des places gérées par son entreprise. Pour ce festival, Carmelo García sollicite la collaboration et l’implication du monde de la tauromachie, ainsi que de la Junta de Andalucía, de l’ANOET, de la Fondation Toro de Lidia, de l’Union Royale des Éleveurs de Taureaux de Lidia, de l’Association d’Élevage de Lidia, de l’Union des Toreros. , Union Nationale des Picadores et Banderilleros (U.N.P.B.E.) et Union Nationale des Sword Mozos (ASNAME).

L’entreprise UTE Casas-Amador, en coordination avec la Mairie d’Albacete, annonce la célébration d’une fête caritative dans les arènes d’Albacete, pour venir en aide aux victimes du terrible DANA qui a frappé la ville de Letur à Albacete. Une grande fête qui sera célébrée le 23 février prochain et dans laquelle des personnalités taurines seront présentes sous la devise : Tous avec Letur ! L’affiche officielle sera annoncée prochainement, ainsi que tous les moyens d’aide et de solidarité qui seront mis en place pour ce festival et pour les victimes de DANA.

L’élevage de Guadalmena de Jaén a mis en place un festival caritatif. Le but est de récolter des fonds pour les sinistrés sous le nom de « El Toro de la DANA ». L’élevage a décidé d’offrir le combat de 3
novillos et un toro pour deux toreros. Le festival sera diffusé gratuitement sur le compte Instagram @eltorodeladana. Un compte et un numéro bizum ont également été mis à disposition de tous les
aficionados pour faire des dons à partir de 5€. Ce sera le samedi 9 novembre à partir de 16 heures;

José María Manzanares, en collaboration avec l’entreprise Espacios Nautalia 360, actuel directeur des arènes de Valence, organisera un grand festival pour rendre hommage aux victimes de la DANA dans la province de Valence et au profit des victimes de cette catastrophe humaine tragique et historique. En collaboration avec les autorités, les institutions de Valence et les toreros, la date la plus appropriée et l’affiche la plus adéquate seront décidées pour que l’événement qui se tiendra dans les arènes de la rue Jàtiva ait le succès que les Valenciens méritent.

La Communauté de Madrid annoncera prochainement la célébration d’un festival au profit des personnes touchées par DANA et en hommage aux personnes tuées par les victimes. Le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Intérieur a été lancé à travers le Centre des Affaires Taurines pour organiser un événement qui se tiendrait avant la fin de l’année et qui aura la meilleure affiche possible pour en faire un succès auprès du public. Le lieu du Festival serait le palais Vistalegre, qui devrait être conditionné comme une arène.

VISITE DE LA GANADERIA RETA DE CASTE NAVARRA

La ganaderia Reta de Casta Navarra est dirigée par Miguel Reta (après son père toujours présent).

Miguel Reta, ©JYB

Son l’objectif proclamé est de faire renaître l’encaste Navarra. Celui-ci a été peu à peu abandonné car son trapio n’était plus en rapport avec les desiderata des empresas et du public : trop petit, il ne peut aujourd’hui être lidié qu’à l’âge de 5 ans, avec l’inconvénient de l’augmentation de son sentido.

Généalogie de l’encaste Navarra. ©JYB

Depuis 100 ans, les éleveurs de sang navarrais ont sélectionné leurs bêtes pour une lidia dans les spectacles populaires nombreux en Navarre. Le problème de Reta, qui veut lidier en corrida est donc de revenir sur 100 années de sélection.

Vaches de la ganaderia RETA. ©JYB

En conséquence, Reta possède 3 fers, dont 1 acquis avec l’aide de Victorino Martin, appartient à l’UCTL. Les bêtes (mâles et femelles) marquées de 2 de ces fers sont systématiquement envoyées en spectacles de rue, les autres réservées pour la corrida. A l’évidence, ces deux origines n’ont rien à voir en termes de nourriture et de reproduction.

Toutes les vaches nées au campo sont tientées avant d’être affectées à l’une ou l’autre destination.

Sur le plan économique, l’élevage de bêtes pour la rue pose plusieurs problèmes administratifs : d’abord, l’Europe ne considère pas qu’il s’agit d’une activité d’élevage, mais comme de l’organisation de spectacles : en conséquence, pas de subvention, puisque les éleveurs ne participent pas à la PAC et des charges beaucoup plus fortes !

Vache de la ganaderia RETA. ©JYB

Pour pallier cet inconvénient, les vaches destinées aux spectacles de rue ont fait l’objet d’une dérogation à la législation espagnole qui oblige notamment à les conduire à l’abattoir après le spectacle. Les ganaderos navarrais ont obtenu l’autorisation de louer leurs bêtes, suivant un modèle analogue à celui de la Camargue, et de ne pas les afeiter (contrairement aux autres communidades) les toros étant ici emboulés.

Une réflexion en cours vise à reproduire le modèle camarguais en termes de vente de la viande : traditionnellement, les ganaderos du Sud de l’Espagne sont de grands propriétaires et riches d’autres activités pour lesquels la viande n’est qu’un à côté négligeable. Les éleveurs navarrais au contraire sont plus proches des agriculteurs camarguais et souhaitent modifier les mentalités en créant une AOP pour la viande de toros de combat comme cela s’est fait en Camargue. La conséquence serait l’augmentation de rentabilité des élevages et des recettes supérieures pour les empresas.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

La ganaderia Reta est relativement petite 120 hectares seulement, plus 10 ha pour les cultures permettant l’alimentation du bétail. Les sols très accidentés et arborés en chênes blancs et verts, sont à la base argileux. A noter que la réglementation locale ne permet pas d’élever parallèlement des porcs pour profiter des glands qui ne servent qu’aux sangliers ! La raison ? d’obscurs problèmes sanitaires possibles…

Les sols imposent un manejo des animaux particulier : ici tout se fait à pieds. Ni chevaux ni quads comme dans d’autres élevages, mais des chiens (bergers allemands) accompagnant l’éleveur et les vaqueros. Les visiteurs bénéficient aussi de la possibilité de marcher dans les enclos accompagnant Miguel Reta et ses chiens !

Sur cet espace vivent 150 à 180 vaches de ventre réparties en 3 lots pour les fêtes populaires et 2 lots pour la corrida. Les lots de fécondation sont sélectionnés sur les cahiers généalogiques ; le semental reste en monte 4 à 5 mois, mais le rythme traditionnel de la monte pour provoquer des naissances en automne est ici modifié : les femelles sortant en spectacle populaire (vaquilla) en été ne peuvent pas être pleines pendant cette saison d’où le décalage dans l’approche du semental. Les femelles sont sevrées à 4 mois, et tientées à 2 ans.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

Le toro navarrais est de type aleonado : gros devant, plus petit derrière. Miguel Reta considère que c’est un toro intelligent, en ce sens qu’il ne retourne pas à la pique (contrairement à la réputation de bravoure du toro navarrais au 19 ème siècle), surtout à l’âge de 5 ans.

Tentative de pique par les picadors de Miguel Angel Pacheco au toro n°59 de Reta de Casta Navarra, à Céret, le 17 juillet 2021. ©JYB

D’où l’explication de la corrida de Céret, qui rappelons le, avait dépassé les 6 ans. Facteur aggravant dans ce dernier cas, il avait été demandé de faire courir les animaux. Or un taureau qui court ne s’arrête pas et donc devient beaucoup plus difficile à remater. (Ceci étant, on sait que les mères de ces toros avaient été sorties des lots de corrida ou envoyées à l’abattoir par Miguel Reta au lendemain de la course).

Sanchez Vara à Tafalla.

Depuis cette course, les lots de vaches pour la corrida ont été reconstitués, et de nouvelles tentatives en novillada ont été organisées avec des résultats plus satisfaisants. La dernière corrida de Reta a eu lieu cette année sous la forme d’un seul contre 6 de Sanchez Vara dans sa ville de Tafalla: le lot afficha encore un fond de mansedumbre mais se révéla plus toréable que celui de Céret.

JEAN YVES BLOUIN

https://facealacorne.fr/ganaderia-reta-de-caste-navarra

Les maires des villes taurines au sénat contre la PPL

Patrick De Carolis maire d’Arles.

DÉPLACEMENT AU SÉNAT CE MATIN POUR DÉFENDRE LA TAUROMACHIE !

« J’ai eu l’honneur ce matin d’être auditionné au Sénat pour m’exprimer sur une proposition de loi visant à interdire l’accès aux arènes aux mineurs de moins de 16 ans.

❌ J’ai rappelé ma ferme opposition à cette initiative.

J’ai tenu à faire personnellement le déplacement car l’enjeu est très important : nous faisons face à une attaque directe contre la tauromachie, qui est une composante essentielle de notre culture et de nos traditions.

Ce projet remet également en cause la liberté des parents d’éduquer leurs enfants. Chaque famille doit avoir le droit de transmettre notre culture sans se voir imposer des réglementations.

Je crains par ailleurs que cette mesure n’annonce un objectif bien plus large, celui de l’interdiction pure et simple de la corrida. En tant que maire d’une ville taurine, je m’y oppose fermement.

💪 Je réaffirme avec conviction mon engagement à défendre la tauromachie, à préserver nos traditions et à conserver la liberté pour les parents d’éduquer leurs enfants. »

Julien Dubois maire de Dax:

« J’étais, ce matin, auditionné par la Commission des Lois du Sénat.

Cet entretien m’a permis de m’opposer, à nouveau, à la Proposition de Loi visant à interdire l’accès aux corridas pour les mineurs de moins de 16 ans en redonnant clairement nos arguments ».

Cités par l’UVTF https://www.facebook.com/uvtfrance

Cali, la tradition continue (pour le moment)

« Sabor Bravo » nouvel hamburger à base de viande de toro

L’entreprise Sabor Bravo a présenté son hamburger de toro de combat. Voilà un produit qui allie la tradition tauromachique à la modernité culinaire. Après des années recherche, elle a mis au point un hamburger unique, sain et respectueux de l’environnement.

Le hamburger pèse 200 grammes. Contrairement aux hamburgers conventionnels, qui contiennent souvent des conservateurs et des additifs, le hamburger Sabor Bravo est 100 % naturel. Un débouché pour la filière sûrement! La viande de toro est connue pour sa teneur élevée en oméga 3, en protéines et faible en graisses saturées.

L’INDISPENSABLE TRANSMISSION

La bataille pour la transmission comme celle de la recherche d’un public nouveau est essentielle pour l’avenir de la corrida. Sans transmission pas de futur pour toute activité humaine quelle soit culturelle, sportive, sociale. Et ce n’est pas un hasard si nos ennemis les plus acharnés dont Samantha Cazabone du groupe sénatorial d’obédience Macroniste dirigé par Patriat -un chasseur prosélyte- veut interdire l’accès aux arènes au moins de 16 ans. Ils savent que c’est le début d’un processus qui aboutira à la disparition de la corrida. Ils le savent car, en effet, un apprentissage est nécessaire à toute compréhension et la transmission débute dès l’enfance, c’est vrai pour les valeurs portées par la corrida: le respect de l’animal, le courage, la loyauté -cela ne va pas de soi, on le voit tous le jours.

Je ne reviendrais pas sur toutes les objections morales ou psychologiques que l’on peut faire à ce projet qui a un objectif essentiellement politicien -en cherchant un sonsensus payant électoralement- mais qui se révèlera tragique pour la Tradition -la pratique artistique- que nous défendons. Il ne semble pas (hélas !) que les taurins dans leur ensemble, empêtrés souvent dans des querelles d’égos subalternes, aient saisi la gravité de cette nouvelle attaque plus pernicieuse que les précédentes et mortelle à terme. Un peu de hauteur de vue est nécessaire maintenant. Du passé faisons table rase comme dit la chanson : il est temps de se reprendre et de faire front contre ce qui est un péril existentiel.

PV

Voici deux éléments nouveaux dans le débat et une illustration concrète de cette nécessaire transmission: vous trouverez copie du courrier écrit et envoyé récemment par les 11 élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes aux Sénateurs et Sénatrices du Gard et de l’Hérault ainsi qu’au Président du Sénat au sujet du projet d’interdiction des mineurs de moins de 16 ans aux corridas. Puis la lettre de l’abbé Tessier aumonier des arèes de Nîmes publiée par Torofiesta.


De Jacques Teissier, aumônier des Arènes de Nîmes, reçu par torofiesta.com , ce courrier adressé aux trois sénateurs du Gard particulièrement bien tourné ;

Monsieur/Madame le sénateur,

Ayant vu ma première corrida en famille à l’âge de 7 ans, et en compagnie des enfants des amis de mes parents, Monsieur Patriat pense forcément que nous en avons été gravement traumatisés. C’est sûrement la raison pour laquelle, à plus de 80 ans, je fréquente toujours les arènes…

La démarche constitue une véritable escroquerie intellectuelle, car rien ni aucune étude sérieuse et indépendante n’a été réalisée sur le sujet montrant qu’assister à une corrida avait une influence néfaste sur le comportement et le développement de l’enfant ; et si j’ai vu des enfants qui, après l’avoir vue, n’aimaient pas la corrida et ne sont plus allés en voir, je n’en ai JAMAIS vu de traumatisés. D’ailleurs, les opposants à la corrida ont toujours refusé la proposition de M. André Viard qu’une telle étude soit faite : elle n’aurait pas été à leur avantage !

Les motivations réelles de M. Patriat n’ont sans doute pas grand-chose à voir avec la corrida… Et ce n’est guère à l’honneur d’un politique digne de ce nom.

 J’espère que, aimant ou non la corrida, vous aurez à cœur de respecter la vérité des choses, la responsabilité éducative des familles envers leurs enfants et notre tradition culturelle locale.

Respectueusement,

 Jacques Teissier, Nîmes

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