Catégorie : encierro
Durée 2’22 ». Enciero magnifque des Miura qui séparés légèrement ont permi de belles courses dans Estafeta. En entrant dans le callejon trois toros étaient en retard mais le travail des dobladores a permis leur engtrée dans les corrals facilement. Pas de blessure par cornes. 7 contusions liées à des chutes plusieurs de ces blessés ont été évacués à l’hopital.
Pas d’incident majeur avec la coure des Escolar Gil « encierro limpio »: rapide aucun blessé par cornes malgré la foule du samedi. Un toro est arrivé seul dans le ruedo mais le trvavail des dobladores a été efficace. 2minutes 17 de course. 5 coureurs on t été trnasportés à l’hopital en raison de chutes.
Les taureaux de Jandilla ont été les protagonistes du sixième encierro de San Fermín 2024. Les taureaux marqués par le fer de l’étoile à six branches ont parcouru les rues de Pampelune en 2 minutes et 19 secondes, laissant un blessé par corne dans une course mouvementée. Les taureaux de Jandilla affronteront cet après-midi Cayetano, Roca Rey et Pablo Aguado, qui remplace Morante de la Puebla.
7 de Julio San Fermin ! Dans quelques heures, à 8 heures précises dimanche, les fauves quitteront les corrals, monteront la côte de Santo Domingo, 280 mètres, où quelques insensés vont se plaquer sur les murs, ils traverseront à toute birzingue Plaza del Ayuntamiento, 100 mètres, pour se vautrer dans la courbe de Mercaderes, puis au milieu de la foule hurlante dans la longue rue Estafeta, les mozos habiles et courageux entameront leurs courses, ils arriveront en vue du coso au tramo de telefonica avant de pénétrer dans l’arène dans le rétrécissement le plus périlleux et de terminer dans les corrals de la Misericordia. 848,6 mètres de parcours.
C’est un spectacle unique au monde que l’encierro de Pampelune. Sa massification est devenue problématique. On a tenté de limiter le danger : les trottoirs d’Estafetta ont disparu, les cabestros sont mieux dressé et les dobladors sont de grands professionnels. Résultat il y a moins de blessures par corne et moins de drames. L’encierro, phénomène mondial désormais, n’a rien à voir avec les photos anciennes où les coureurs clairsemés pouvaient se livrer aux cornes sans être gêné par la multitude souvent ignorante des règles de cette tradition dangereuse.
L’encierro précède la corrida. Autrement dit pas d’encierros sans corridas comme certains l’avaient préconisé car à, Pampelune même, les toros sont contestés fortement. Ecoutons le maire Joseba Asiron Bildu (Nationaliste Basque, extrême gauche). Il n’esquive pas le débat dans une rencontre avec el Mulndo : » les fêtes seront-elles conçues sans taureaux, sans course de taureaux, c’est la grande question qui devra probablement se poser dans la société dans les décennies à venir. Je ne le vois pas encore. Je vois le débat mondial, oui ou non, mais je ne vois pas le débat sur ce que nous faisons avec les Sanfermines et il doit exister, mais il doit exister dans la rue. Ce que je peux garantir : Aucun maire ou maire d’un quelconque parti ne viendra suspendre les corridas et les corridas à Pampelune par décret. Cela n’arrivera pas. »
Pas d’interdiction brutale donc mais un lent déclin de la tauromachie dans la capitale de la Navarre si l’on entend bien le maire. Hélàs pour lui ce recul est démenti par les faits puisque cette année encore sur 7 corridas il y aura 7 pleins plus une novillada et une course de rejoneo pleines elles aussi. Au total c’est autour de 200 000 spectateurs que reçoivent les arènes chaque féria. Précisons aussi que la Casa de Misericordia, qui oranise la feria taurine, a su tisser des liens avec la jeunesse et les tarifs des gradas de sol sont bradés pour les peñas où se retrouvent les jeunes pamplonnais.
A Pampelune la fête est structurée autour du toro avec l’encerillo le soir, l’encierro Txiki pour les petits, le sorteo où se retrouve la gentry locale, la visite des corrals du Gas qui valent le détour en début de féria et le passe-calle de la Pamplonesa qui conduit en musique les festayres aux arènes ; Le toro donne son âme à cette fête unique, sans lui elle n’existerait pas.
Pierre Vidal
Les membres de la peña La Maestria sont des passionnés de flamenco et de tauromachie. Depuis trois ans, au travers leurs investissements personnels, ils participent à l’animation de Tercis au travers d’un week-end début mai.
« Pouvez vous nous présenter la Pena La Maestria ses membres et le but de l’association ?
La Peña La Maestria a été créée en 2012 ,avec pour objectif de promouvoir la tauromachie en ces temps difficiles.Pour cela ,il fallait se centrer sur une idée commune , c’est donc en toute logique que nous nous sommes tournés vers le Maestro Richard Millian et son école taurine Adour Aficion. Quoi de plus naturel pour véhiculer nos idées , que d’aider , soutenir et encourager les élèves d’Adour Aficion …
La Maestria est composée d’un bureau de 4 personnes et compte environ 40 adhérents, dont la plupart nous suivent depuis le départ .
Pour la troisième fois, vous organisez cette feria entre flamenco et tauromachie, quel est l’idée de base de cet événement sur trois jours ?
Ce troisième festival va nous permettre de faire découvrir ou redécouvrir le point d’attache entre la corrida et l’art du flamenco ; ainsi que l’histoire que nous racontent ces deux univers et d’ancrer notre festival dans la durée .
Quelle est l’évolution entre votre premier événement et celui-ci ?
En effet ,la première édition avait été une véritable découverte , autant pour nous que pour le public . Nous avions eu la chance d’avoir un très beau week-end et le succès a été au rendez-vous ! Pour la deuxième édition , plutôt en demi-teinte faute de soleil et de chaleur ,a malgré tout , reçu un excellent accueil et nous a permis de peaufiner notre programmation pour cette année .Nous pouvons donc affirmer que cette année sera celle de la maturité !!!
Artistes présent lors de l’édition 2023
L’art taurin et l’art de la danse sont présent, mais y a-t-il d’autres artistes présents ?
Nous avons énormément retravaillé le programme tout en gardant l’âme du festival. Nous avons la chance d’avoir des artistes photographes , peintres , sculpteurs qui nous suivent depuis la 1ère édition et qui viennent compléter notre week end , avec chacun sa touche artistique personnelle.
Vos arguments pour convaincre les lecteurs de venir lors de ce week-end et avez-vous d’autres projets pour 2024 ?
Pour ce festival , laissez votre curiosité et votre goût de la fête vous emmener pour un week end festif , ouvert à tous et toutes . Vous y découvrirez un univers passionant , coloré , avec des artistes et une équipe sur motivée qui feront de ces trois jours une parenthèse conviviale et familiale !!
Entretien Nicolas Couffignal /Photos Max Loubère