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ENCIERRO A BAYONNE

TOROS AU PORTUGAL

RENDEZ-VOUS AVEC NINO JULIAN

Viva Pérou !

Palencia, Tarazona, Cuellar, Linares, Tomelloso

Plaza de toros de Palencia. Première de la Feria de San Antolín. 1/2 entrée.

Toros de Montalvo. 

DANIEL LUQUE, silence, deux oreilles et oreille. 

JAROCHO, qui prenanit l’alternative, oreille, deux oreilles et silence. 

Le matador de toros Cayetano en raison d’une infection respiratoire ne s’est pas produit la corrida s’est trnnasformée en mano à mano.

Salut des banderilleros Juan Contreras et Jesús Arruga

Plaza de toros de Tarazona de Aragón (Zaragoza). 

Novillos de Virgen María, 

AARÓN PALACIO, oreille et oreille après avis.

MARCO PÉREZ, oreille après avis et oreille 

JAVIER ZULUETA, oreille et oreille

Novillada prenante sous la pluie. Bétail présenté et donnant du jeu. Les trois novilleros puestos dans des styles très différends. L’engagement de Palacio a séduit, beaucoup de maîtrise dans les trois tiers dce la part de Maraco Pérez et un corte classique de Zuleta. L’avenir est prometteur.

Suspension en raison du temps de la dernière de Cuellar au cartel étaient prévus: Juan de Castilla, Colombo et Molina, toros de Cebada Gago

Plaza de toros de Linares (Jaén).

Toros de La Palmosilla (4º bis).

SEBASTIEN CASTELLA, deux oreilles et oreille.

BORJA JIMÉNEZ, ovation etb deux oreilles. 

PABLO AGUADO, ovation et aplausos. 

Saluts de José Chacón et Luis Blázquez au 1er; Juan Sierra et Sánchez Araujo, au 3ème;  Rafael Viotti au 4ème.

Plaza de toros de Tomelloso (Ciudad Real).

Toros de Montalvo,  le 2ème ‘Cantor’ vuelta al ruedo.

ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles et oreille.

EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et la queue et silence. 

TOMÁS RUFO, oreille et deux oreilles

A SAINT GILLES ET A BAYONNE: BIENVENUE ANDRES !

Andrés Roca Rey sera cité deux fois ce week-end en France. Vendredi il sera à Saint Gilles pour une corrida des adieux de Thomas Joubert -il y aura une note d’émotion- et dimanche à Bayonne pour une clôture que l’on souhaite d’apothéose. Nous verrons alors si le Péruvien remplit les arènes de Lachepaillet comme l’avait fait José Tomas en son temps -sans mettre le « No hay billetes » pour quelques dizaines d’entrées manquantes.

Andrés a démontré sa force lors de la Semana Grande de Bilbao. Les deux jours où il s’est produit le coso de Vista Allegre a frôlé le plein sans y arriver tout à fait. L’ensemble compte 15 000 places tout de même… Tous les autres jours de cette semaine des Corridas Generales ont été minables du point de vue du public : autour d’un quart d’arène, parfois moins. C’est donc bien le Numéro Un au sens où on l’entend dans notre jargon : c’est-à-dire le plus taquillero, celui qui attire le plus de public. Ce n’est pas une mince qualité que de susciter ce désir dans les masses et particulièrement chez les jeunes qui, pour le voir, sont prêts à casser leur tire-lire malgré le prix des places prohibitifs à Bilbao (plus de 100 euros pour un tendido), dans un contexte de critiques permanentes de la Tauromachie.

Comme toujours le secteur -de plus en plus restreint- des irréductibles, des purs et durs, des prétendus sachants sont de violents contempteurs de Roca. C’est le lot d’un numero uno de se voir contesté par ces éternels mécontents. Le précédent du Juli qui a tenu ce rôle pendant plus de 10 ans est éloquent. Avant son départ larmoyant, couvert de lauriers et de compliments exagérés, il avait été recouvert d’opprobre par ceux-là mêmes qui l’encensaient au soir de ses adieux. C’est humain me dira-t-on…

Roca Rey a-t-il ce côté inoxydable de Julian ? Nous verrons, il débute dans ce rôle, avec un certain succès dans son leadership. Il s’est imposé très largement en piste à Bilbao et c’est la « mala leche » présidentielle qui l’a privé d’une sortie en triomphe -peut-être aussi une pointe de xénophobie. Personne n’aurait contesté pourtant ce triomphe qui aurait bien plus servi à l’aficion locale qu’au torero lui-même qui n’en n’a plus besoin.

Il n’est pas nécessaire d’être grincheux ou râleur pour être bon aficionado et le public -le fameux Grand Public- n’a pas toujours tort dans ses choix, ses pétitions. Il a même souvent raison car la tauromachie est avant tout un art populaire même si une certaine élite autoproclamée prétend détenir la vérité (ici comme ailleurs). Si Roca Rey séduit et s’il séduit le jeune public en priorité, souvent néophyte, c’est qu’il pratique un toreo de vérité. Son engagement est total. Et de ce point de vue il ne peut laisser insensible. Comme le dit José Tomas le jour où il passe le costume de lumière : « il laisse son corps à l’hôtel ».

Chacun ses goûts on peut préférer Balzac à Flaubert ( c’est mon cas), il y a d’autres toreros intéressants dans le circuit, je pense à Perera qui est dans un grand moment, à Borja Jimenez qui arrive comme une balle et bien sur à Morante qui lui aussi est une providence pour les taquillas, quoique dans une moindre mesure et sur ses terres surtout et il y en a beaucoup d’autres. Mais aujourd’hui la couronne est sur la tête d’un jeune homme qui n’est pas Espagnol et cela pour la première fois de l’Histoire. C’est le signe de l’Universalité de la tauromachie -qui se développe rapidement dans son pays natal.

Surtout Andrés attire un public jeune, nouveau, populaire et on ne raconte plus de balivernes à la jeunesse car elle voit tout de suite où se trouve la sincérité, la générosité dont Roca déborde dans la vie comme en piste. Elle a choisi son héros et elle sait pourquoi. La jeunesse ne se trompe pas.

Pierre Vidal

Il y a 77 ans la tragédie de Linares

Le 29 août 1947 mourrait Manolete à Linares; on connaît l’histoire d’Islero ce toro de Miura peu impressionnant et de l’enchainement de circonstances qui ont conduit à cette tragédie. Tout le monde n’est pas blanc dans cette histoire et Manolete, mort dans d’atroces souffrances, n’aurait peut-être pas dû se présenter à Linares telles étaient grandes sa fatigue et violente la pression de ses adversaires qui contestaient sa place de numéro un. Place pourtant difficilement discutable au regard de la passion que le torero cordouan provoquait dans le public.

« Nous avons faim mais nous avons Manolete » disait-on dans ces années les plus sombres du franquisme. Manuel Laureano Rodríguez n’aura vécu que trente ans mais il aura révolutionné la tauromachie et sans doute aucun autre que lui n’a mieux exprimé les sentiments populaires de l’époque. Il incarnait par son hiératisme l’esprit de sacrifice, par sa verticalité et son aguante la vaillance nécessaire pour affronter les ténèbres de la tyrannie et de la misère. Il avait ce courage indispensable à la traversée de ce désert. Et sa démarche triste, résignée, son fatalisme face à la mort annoncée expriment mieux que tout, la noirceur d’une époque terrible, désormais oubliée.

Même si l’exploitation du passé a quelque chose de futile et de trop systématique – c’est un fond de commerce quand il s’agit de tauromachie-, il y a des souvenirs que l’on ne doit pas oublier car les morts vivent dans nos pensées et dans nos célébrations. La mort de Manolete a été un choc national chez nos voisins espagnols ; chacun se sentant concerné directement par le drame. Il faut être une sorte de géant pour provoquer un tel sentiment, à ce titre il est nécessaire de se rappeler de la tragédie de Linares.

PV

Linares, Cuenca, Tarazona, Toro, Colmenar

Plaza de toros de Linares, Jaén. Toros de Álvaro Núñez et Román Sorando (2º bis),

 CURRO DÍAZ, en solitaire, oreille, oreille, deux oreilles, saluts au tiers, oreille et silence

Curro Díaz a été ovationné à l’issue du paseo. Une minute de silence a été respectée en l’honneur de l’anniversaire de la mort de Manolete.

Plaza de toros de Cuenca.

Toros de La Palmosilla

EL FANDI, oreille et oreille

SEBASTIEN CASTELLA, oreille et ovation 

MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et ovation qui a subi une dure voltereta et cornada dans le genoux de 7 cms de profondeur.

Salut de Rafael Viottiau 2ème. José Chacón au 5ème.

Plaza de toros de Tarazona de Aragón, Zaragoza.

Toros de Sancho Dávila et Valdefresno (4º, 5º, 6º).

 DIEGO URDIALES, ovation et silence après avis

DANIEL LUQUE, silence et silence

BORJA JIMÉNEZ, oreille après avis et deux oreilles

Arénes de Toro

Novillos de Domingo Hernández, le sixième, récompensé par un tourde ruedo.

Jarocho, oreille et ovation ;
Manuel Román, oreille et oreille ;

Marco Pérez, deux oreilles et deux oreilles et une queue.orero avec picadors

Colmenar
6 novillos de Nuñez de Tarifa

Carla Otero : salut et salut

Javier Zulueta ; une oreille et silence

Cristian Gonzalez : une oreille et silence

Arles, festival taurin

Linares: Curro Diaz seul contre six ce soir; Morante et Manzanares forfaits

Le torero Curro Díaz affrontera seul cet après-midi la corrida de Linares. Une corrida dans laquelle il a été initialement annoncé avec Morante de la Puebla et José María Manzanares, qui finalement ne participeront pas au paseo après une série de différends avec les autorités et les vétérinaires. Curro Díaz a donc décidé d’estoquer seul les six taureaux à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Manolete le 29 août 1947 à Linares. Les taureaux appartiennent à la ganaderia d’Álvaro Núñez.

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