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Après deux années consacrées aux élevages du Sud-Est, nous revenons cette année sur nos terres de Gasconne.
En 2025 ce sera à nouveau une desafio de deux élevages français :3 Novillos du Camino de Santiago – propriétaire Jean Louis DARRE 3 Novillos de Alma Serena – propriétaire Philippe BATS
On compte sur votre présence pour que perdure la traditionnelle journée taurine le 14 juillet
Le programme vous sera bientôt dévoilé
On se retrouve ce week-end chez nos amis d’Aignan pour les fêtes de Pâques.
Un abrazo

Ce sera ce vendredi soir la noche grande dans toute l’Andalousie. La célébration du vendredi saint : la mort du Christ. C’est le point d’orgue d’une semaine où se sont succédées les pasos et palios dans les rues de toutes les villes et villages de la nation andalouse. Une nuit retransmise en direct par Canal Sur qui valait la peine, même s’il fallait se coucher au petit matin pour voir jeudi soir la sortie de la Macarena retardée par la venue de la reine (honoraire) Sofia, la marche de la Esperanza de Triana, les immenses trônes malagueños et leurs innombrables costaleros arrimés à l’icône, leur capataz les encourageant avec cette verve si caractéristique d’un événement qui a tenu en haleine et mis dans la rue plus de la moitié des andalous.
Il y avait les soixante hermandades de Séville qui baladaient sur les épaules leurs saintes et pesantes images mais aussi celles de Malaga, Huelva, Alméria, Baza, Baena, Jaen, Ecija, Sanlucar, Cadiz, Jerez, Cordoue… j’en oublie. Chacune à ses pasos, plus ou moins précieux, ses couleurs, à son parcours, à ses manœuvres. Certains portent pieds nus, le silice en évidence ; d’autres iront richement vêtus chapeautés de ces capirotes désuets dans des tuniques de velours pourpre. Il y en a qui marchent en silence comme « le grand Poder » ou d’autres qui vont uniquement accompagnés de « vivats ! » comme à Baza ou encore suivie de musique envoutante et sensuelle comme la Esperanza de Triana ou la Vierge de los Gitanos. Et parfois comme à Huelva, à Lucena ou Cordoue, au coin d’une ruelle étroite la procession s’arrête, le marteau du capataz frappe: le bloc d’argent ou d’or ou de bois de Coliba s’effondre, alors jaillit d’un balcon une saeta, un cri qui fait frissonner et pleurer les plus sensibles à cette beauté populaire.
C’est un spectacle inouï…
De très nombreux toreros sont liés à la Semana Santa : depuis Joselito El Gallo à la « Macarena », Gitanillo à Los Gitanos comme la famille Miura ou Pablo Romero, Ordoñez et sa tribu à « La Esperanza », Chicuelo et Tomas Canpuzano au « Gran Poder »… La tauromachie s’inscrit dans cette diversité, dans ce qui est la manifestation concrète de la résistance à une mondialisation forcenée que l’on cherche à nous imposer par tous les moyens. Il ne s’agit pas de nier que la Semaine Sainte reste avant tout un acte religieux ; non évidement. Mais c’est, comme le Rocio, une manifestation collective où tout le monde à sa place croyant ou non croyant. Il faudrait une étude anthropologique fouillée pour en comprendre le sens dans sa complexité mais à l’évidence s’y exprime le sentiment d’appartenance à une histoire commune, l’attachement à un passé dont on ne peut pas faire table rase.
Federico Garcia Lorca et ses amis de la génération de 27 ont parfaitement réhabilité cette ferveur populaire que la Raison seule ne peut saisir, car la Raison -louable évidement et si française- n’explique pas tout; elle ne peut saisir la Semana Santa, le péleriange du Rocio, le flamenco et moins encore la tauromachie dans son ensemble complexe. La beauté, l’émotion, la sensibilité en sont en réalité les meilleures justifications.
Pierre Vidal
Pour ce qui est la corrida concours la plus importante donnée en France les élevages sont les suivants : Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Veiga Teixeira, Pallarés y Pagés-Mailhan. En matinale le 8 juin ; lidiadors Esaú Fernández, José Garrido et Román.

Entretien avec Eric Jolivalt, Dulac Distribution, Paris avril 2025
1/ Quelques chiffres : Le nombre d’entrées / Le nombre de copies / Le nombre de séances sur la France / Quels sont les chiffres que vous pensez atteindre en fin d’exploitation ?
Nous avons réalisé 28.000 entrées en deux semaines, le film a été et sera diffusé dans plus de 300 cinémas et nous espérons atteindre 40.000 entrées en fin de carrière. Ce qui est un score exceptionnel pour un documentaire. En France, rares sont les documentaires qui dépassent les 10.000 entrées en salle.
2/ Est-ce que l’interdiction –de12 ans a été un frein dans l’exploitation du film ?
L’interdiction nous a semblé légitime, le film montre la corrida d’un point de vue totalement différent que celui du spectateur à la télévision ou dans l’arène. C’est ce qui rend le film unique mais c’est aussi une tout autre approche et il est nécessaire de pouvoir l’aborder de cette façon avec des enfants de plus de 12 ans même s’ils ont déjà assisté à des corridas étant plus jeunes.
3/ Albert Serra est toujours un phénomène, son implication dans la sortie a été primordiale, Combien de débats, avec lui, avez-vous organisé avant la sortie ?
Le film est sorti une semaine après l’Espagne où le film a été un vrai phénomène. Albert Serra a réalisé une quinzaine de débats en France, surtout dans le sud-est et le sud-ouest avec des villes comme Arles, Dax, Mont de Marsan puis à Paris et en banlieue parisienne. A chaque fois, la salle a été conquise.
4/ Lors de l’acquisition du film à Saint-Sébastien, comment aviez-vous envisagé sa sortie en salles ? Vos objectifs ont-ils évolué à l’approche de la sortie ?
Nous avons acquis le film bien avant San Sebastian. Nous étions sur le projet depuis son élaboration car nous avions déjà travaillé avec Albert Serra ainsi que son producteur Pierre-Olivier Bardet sur le film Liberté. Si nous n’avons jamais eu de doutes sur le talent d’Albert Serra, je vous mentirais en disant que le sujet de la corrida n’a jamais été une question. C’est en voyant le film fini et suite à la Concha de Oro à San Sebastian que nous avons vraiment réalisé que nous avions l’un des plus grands documentaire de l’année (voire plus) dans les mains et qu’il fallait le traiter comme tel.
5/ Dulac Distribution a l’habitude de proposer des documentaires très variés. La sortie de TARDES DE SOLEDAD s’est-elle démarquée des précédentes, et si oui, en quoi ?
Dulac Distribution distribue de nombreux documentaires de grands réalisateurs à l’exemple de Notre Corps de Claire Simon, Babi Yar Contexte de Sergei Losnitza ou encore Pingouin & Goéland de Michel Leclerc. A chaque fois, nous traitons les films comme des objets uniques tout en prenant en compte leurs particularités. Tardes de Soledad ne déroge pas à la règle et ça a été un plaisir énorme de travailler avec un génie comme Albert Serra.
Texte Sandrine Lamantowicz in https://facealacorne.fr/

Personne n’y croit de ce côté des Pyrénées mais c’est pourtant possible : les fêtes de Pampelune pourraient se dérouler sans référence au saint et surtout sans encierro ni corrida. C’est du moins ce que souhaite Joseba Arizon, le maire Bildu (extrême gauche) de la capitale navarraise. Il a lancé un sondage dans ce sens comme le rapporte le journal EL Debate:
« EH Bildu propose une nouvelle enquête à destination des habitants de Pampelune avec laquelle il vise à interroger les Sanfermines telles qu’on les connaît aujourd’hui. Un questionnaire auquel répondront 1 300 personnes, mais on ne sait pas encore comment ces citoyens seront sélectionnés ni quels critères seront suivis.
Ce que l’on sait, ce sont certaines des questions et des sujets sur lesquels Joseba Asirón posera. Parmi eux, l’acceptation ou le rejet des corridas et des courses de taureaux ou la dévotion au saint San Fermín.
Deux points clés qui structurent les festivités de Pampelune et qui donnent précisément un sens aux Sanfermines. Car que serait San Fermín sans un saint ? Et sans courses de taureaux ni corridas avec les peñas pour décor ? Quelque chose qui, sans aucun doute, est difficile à imaginer.
Cristina Ibarrola, présidente de l’UPN de Navarre, considère que cette enquête que EH Bildu va lancer « représente le sectarisme et l’autoritarisme » de cette formation politique qui a enlevé la mairie de la Mairie de Pampelune.
Pour Ibarrola, « aucune enquête » n’est nécessaire pour pouvoir connaître « les sentiments de la majorité des habitants de Pampelune ». Quelque chose qui pour l’ancien maire est aussi simple que de voir « comment se porte l’ermitage de San Fermín chaque jour » des festivités – et le reste de l’année – ou les « millions de personnes qui regardent les taureaux de tous les pays du monde ».
L’enquête sera conclue au début juillet et ne va donc pas impacter l’édition 2025, mais l’avenir n’est pas évident car de nombreux pampelonnais partagent l’avis du maire (qu’ils ont élu en toute connaissance de choses). Les Verts espagnols en pointe sur cette question crient déjà victoire c’est un peu tôt mais c’est une perspective qui est dans le domaine du possible: ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, la bataille sera rude.
PV
Découvrez en images les toros-novillos de @ganaderia_palha qui fouleront le sable des Arènes Maurice Lauche le 1er mai 2025 !
João Folque de Mendoça, le ganadero, nous dévoile ce lot exceptionnel, origine 100% Ibán
Au cartel :
Nino Julien — l’espoir français en chef de lidia
Pepe Luis Cirugeda — de retour après son triomphe 2024
Mariscal Ruiz_ — révélation de la dernière temporadaUne après-midi de d’émotions et d’afición vous attend dans les Arènes Maurice Lauche.
les 1ers prix partent vite alors réservez vos places :
billetterie classique à l’@tourismeaireeugenie
billetterie en ligne
https://pena-los-arsouillos.assoconnect.com/…/523877-h…