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Parentis: magnifiques novillos d’El Retamar

Parentis-en-Born deuxième novillada des fêtes. 3/4 d’arène.

Novillos de Retamar

 Daniel Medina, pitos et vuelta après pétition;

 Juan Herrero, palmas et silence

Pedro Luis, vuelta et oreille. 

Novillada d’El Retamar très bien présentée. Le second astifino a pris une grande pique et applaudi à l’arrastre comme le troisième, le quatrième a pris quatre piques il a été applaudi aussi. Il y a eu du danger en piste toute la soirée.

Daniel Medina peu en confiance à son premier passage a montré plus d’engagement construisant uen faena sérieuse par la suite devant un toro compliqué. La récompense se limitera à une vuelta malgré une forte pétition.

Juan Herrero hérita d’un permeir opposant compliqué. Il bâtit un tasteo sérieux basé sur sa main gauche mais tua d’une entière basse. Il eut beaucoup de difficultés face à l’âpre cinquième.

Pedro Luis est le triomphateur de la journée. Il reçut son premier par des véronqiues profondes et effectua une faena très courageuse sollicitant l’animal sur les deux bords. Le novillo mit longtemps à tombe ce qui le priva d’une récompense qui aurait été méritée. Un grand coup d’épée permit à Pedro Luis de couper l’oreille du dernier, par ailleurs réservé et vite éteint.

Reportage Roland Costedoat

Tarifa: Escribano réussit son six contre un

Plaza de toros de Tarifa, Cádiz. Six toros en solitaire. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros, par ordre de lidia, de La Palmosilla, El Torero, Fuente Ymbro, Carlos Núñez, Núñez del Cuvillo y Salvador García Gavira.

• MANUEL ESCRIBANO, Unico espada: oreille, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles et deux oreilles et la queue.

Bilbao: Héroïsme de Damian Castaño

Plaza de toros de Bilbao, dimanche 25 août 2024. Un tiers d’arène.

Toros de la ganadería de Dolores Aguirre, 5ème bis:

FERNANDO ROBLEÑOovation et silence après avis.

DAMIÁN CASTAÑOsilence et oreille.

JOSÉ GARRIDOsilence et silence.

La corrida torista a clôturé le cycle bilbaino. Elle a attiré un public réduit sur les gradins. Les Dolores Aguirre ont remonté le niveau assez pitoyable de la semaine -excepté les Fuente Ymbro- par la présentation de lots programmés. Lourde, dépassant les six cents kilos de moyenne, la corrida, dans le type, était haute et longue et astifina; les toros étant salués à leur sortie. Leur comportement a été décevant au cheval là où on l’attendait et aucun ne prit plus de deux piques, la plupart sans s’employer réellement. Par contre, les toros de Dolores ont suscité de l’intérêt par leurs combats s’avérant compliqués et dangerux, ne se livrant qu’avec parcimonie à condition de les consentir. Il y avait donc du suspens toute la tarde : le premier partit aux planches, le second âpre et calculateur, le troisième fut le seul à donner du jeu à la muleta, quatrième manso au cheval rompit par la suite, le cinquième (sobrero) avisé mais se laissa voler quelques muletazo, le sixième garbanzo negro du lot -une carne.

Fernando Robleño habitué à ces rendez-vous virils a débuté avec conviction à la cape d’abord puis à la muleta dans de premières séries qui donnaient de l’espoir. Le toro partit aux planches très vite. Le madrilène entreprit de toréer dans sa querencia mais ses efforts furent vains. Il tua d’une entière atravesada. Le second, manso au cheval, se révéla à la muleta et Fernando sut profiter de ses charges inattendues. Faena brève, intéressante qui se termina par des échecs successifs à l’estoc.

Grande après-midi de Damian Castaño qui fit preuve d’héroïsme face au lot le plus complexe. Son engagement total, sa toreria aussi et sa rigueur dans la construction de ses travaux brefs mais intenses ont conquis le public. Il se révéla surtout à son second passage face au sobrero, un monstre, retors et vicieux qu’il obligea et qu’il sut assujettir. Il conclut d’une estocade atravesada et fut justement récompensé par Matias qui pour une fois ne se fit pas tirer l’oreille. Damian ce n’est pas une révélation mais la confirmation d’un torero solide doté d’une forte personnalité indispensable dans ce type de cartels.

José Garrido est tombé sur le plus comestible du lot : le troisième. Il a été bien avec lui à la muleta construisant un travail engagé sur les deux côtés sans jamais céder et sachant s’imposer à l’animal encasté. Hélas pour lui, il faillit à l’épée pinchant de nombreuses fois ce qui enleva tout prix à son travail. Il ne put rien faire face au dernier arrêté d’emblée et sur la défensive qui refusait toutes sollicitations.

Ainsi s’achève la Semana Grande qui résume à elle seule les interrogations que l’on est droit de se poser sur l’avenir : arrivée du mediotoro dans le temple du torotoro, manque d’investissement des figuras (à part Manzanares qui coupe une oreille), public réduit sauf lors de la présence de Roca Rey. Seul l’innamovible Matias du haut de son palco ne se pose pas de questions…

Pierre Vidal

Décès de Mario Bois

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Mario Bois écrivain est décédé à l’âge de 90 ans avant hier… 

Diplôme de HEC Paris il est élevé du côté de Bayonne. Il effectue son service militaire entre l’Afrique est l’Amérique. A son retour à Paris, il devient secrétaire de Louis Merlin, créateur d’Europe 1, puis prend en charge la direction des éditions musicales Boosey et Hawkes France. 

Il entretiendra une longue carrière autour de l’opéra et se mariera avec la danseuse étoile Claire Motte. Homme de lettres (il créera sa propre maison d’édition BMB) et amoureux de l’Espagne et de Séville, il laissera plusieurs ouvrages autour de Séville et du flamenco. Son roman La Fête d’avril (1978), les taureaux des fêtes (1976) ou encore Manet : tauromachie et autres thèmes espagnols (1994) sont de véritables bijoux littéraires. 

Décoré de l’ordre des arts et des lettres et de la légion d’honneur, il était un homme simple et un puits de science…

Jean-Charles Roux (in toro fiesta.com)

QDEP…

J’ajoute que Mario Bois fut un des grands spécialistes du flamenco dont il a publié une anthologie. Il a recueilli les enregistrements des plus grands chanteurs ou guitaristes, les paroles de « 1000 coplas » travail pour lequel il a obtenu le prix de la Maison de la Poésie. D’une manière générale il a été l’ami, l’éditeur et le traducteur de nombreux grands musiciens. A sa famille, à ses proches nos sincères condoléances.

PV

Rion: Et un coup d’épée abolit les valeurs… !

Rion des Landes. Novillada sans picadors, première de feria, Excellente entrée, une heurs cinquante de spectacle,. Trois erales d’Alma serena, bien présentés, lourds, armés vers le bas et avec toujours beaucoup de piquants. Parfaits pour apprendre à toréer, se laissant faire à la muleta après avoir surmonté les difficultés.

Hadrien Lucq (blanc et or), au premier, une entière, une oreille.

Luis Torres (noir et argent) au second, quatre pinchazos, un mete y saca, deux entières, avis silence.

Hugo Tarbelli (bleu marine et or) au troisième, une entière, deux oreilles, vuelta au toro, déclaré triomphateur.

Présidence : Colette Lacomme, assesseurs, Christelle Lasserre et Jacquies Pommies

« Et un coup d’épée abolit les valeurs… » c’est un peu ce que l’on peut penser de la novillada sans picadors, matinale de Rion de Landes. Est sorti en grand triomphateur, Hugo Tarbelli, qui tout au long de sa faena fut obligé de rompre, de se replacer et de chercher un introuvable sitio. Il fut aussi désarmé et en position défavorable. Par contre il eut le courage de faire charger de loin ce dernier adversaire pour lui offrir des naturelles séduisantes. Certes sur sa dernière action, un magistral coup d’épée il n’y a rien à dire si c n’est une parfaite réussite. Hugo Tarbelli était à la hauteur des meilleurs moments de sa faena. Il eut le privilège de se comporter en seigneur.

Hadrien Lucq en chef de lidia des Alma Serena  vint interrompre ce dialogue avec quelque passes de grandes classes face à son premier toro auquel il servit véroniques et quelque chicuelinas. Chaque fois on aura apprécié ses changements de mains très subtils, pour donner un pecho de sortie. Du grand art !

Paraissait exclu de cette rencontre Luis Torres, malgré de bonnes séries de véroniques et de quelques tafalleras. Il fut obligé de se replacer après chaque  passe ; il était loin du niveau de ses deux compagnons de cartels.. Le grand triomphateur de cette matiné restera Hadrien Lucq avec une immense classe de torero. Autre roi de cette fête matinale, novillos d’Alma serena  Si le dernier fut récompensé d’un vueltaa les deux précédents méritèrnt la reconnaissance du public.

Une excellente novillada matinale.

Le regard du Palco

Jean-Michel Dussol

Photos Nicolas Couffignal

Hommage aux maletillas

DERNIÈRE CHANCE
Pour les retardataires, report de la date limite d’inscription au 28 août 2024.

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« MICHELITO » ARRETE SA CARRIERE

Le matador franco-mexicain Michel Lagravère alias « Michelito » a annoncé hier soir sur sa page facebook dans un message émouvant qu’il renonçait à à la profession. C’est le plus jeune novillero de l’Histoire à avoir pris l’alternative le 25 novembre 2012 à Mérida (État du Yucatán)Mexique), parrain, Sébastien Castella ; témoin, Juan Pablo Sánchez. Sa carrière de novillero prodige à l’époque avait mobilisé les madias du monde entier. Fils aîné du matador Vicois Michel Lagravère c’est le frère d’Andrés « El Galo » qui continue sa carrière des deux côtés du Charco. Michelito a fait ,comme il le rappelle dans son communiqué une carrière menée pour l’essentiel au Mexique et notamment dans la Monumental de Mexico, à Merida et dans tout le Yucatan, mais aussi en Espagne et en France où il s’est produit à plusieurs reprises. Il l’a menée avec courage, persévérance et dignité; pour tout cela nous le félicitons et nous nous inclinons respectueusement devant sa décision.

Voici sa déclaration:

« Je tiens à informer après l’avoir dit aux personnes qui m’ont vraiment fait confiance depuis l’âge de 4 ans dans ce métier, sont mes parents et mes frères, qu’après des années sur le « banquillo », voyant comment la vie se passe devant moi et les signaux qui me sont apportés, j’ai pris la décision de quitter le métier.

20 ans après, – pratiquement toute ma vie-, j’ai 26 ans, je n’ai pas beaucoup de mots à écrire mais j’ai beaucoup à dire sur la réalité de cette décision qui m’a souvent hanté mais qu’aujourd’hui je prends en toute responsabilité.

Fier d’avoir mis les pieds sur une plaza de toros plus de 600 fois, que ce soit une place comme México ou Arles ou Vic et surtout reconnaissant envers mes parents, mes frères, mes grands-parents et mon oncle Luis et tante Nena (…)

Je le répète, j’ai 26 ans, peut-être que dans quelques années la vie changera de cap et que nous nous reverrons, mais pour le moment je pense que l’histoire de « Michelito » dans la tauromachie s’arrête là.

Michel Lagravere « Michelito »

23 août 2024

Depuis Progreso au Yucatán,

Merci beaucoup


			

Cazaubon: Les séductions de la corrida portugaise

A Cazaubon, d’une année sur l ‘autre le public reste fidèle à la corrida portugaise. Fidélité aussi depuis quelques fins août du cavalier Roberto Armendariz… il avait pour cette dernière course de samedi, comme compagnon de cartel Paco Velasquez. N’oublions pas les inusables forcados de Chamusca qui ont été encore parfaits. La course fut ouverte par Roberto Armendariz, vêtu de bleu marine, qui fut très précis dans la pose des farpas et des banderilles. On a encore apprécié sa façon très coulée, harmonieuse et très souple de conduire son cheval. Avec son deuxième toro il nous régala d’un excellent quiebro sur les cinq banderilles qu’il posa. Toujours très à l’aise il signa ses deux sorties par, chaque fois, une vuelta accompagné par le forcado dont les sept compagnons bloquèrent le toro à leur premier essai.

On découvrait Paco Velasquez qui apparut en costume historique, rouge. Manifestement il a moins de pratique que son ami… mais au fur et à mesure de la course il prit confiance et réalisa de bons moments. Son premier adversaire était plutôt compliqué et malgré trois farpas et cinq banderilles le forcados durent s’y reprendre à deux fois pour l’immobiliser. Il décrocha tout de même une vuelta avec les hommes à pied. On appréciera par la suite ses poses de banderilles courtes, les seules de la course. Les forcados réussirent un arrêt spectaculaire d’un toro lancé à pleine vitesse. N’oublions pas le toros de la Chassagne, toujours surprenant dans ce genre d’exercice, le deuxième et le troisième avec leurs longues charges et leur agressivité, poursuivant le cheval sans le moindre complexe, ces Jalabert permirent la réussite de la course. Encore un bon après-midi pour notre ami Jean-Luc Courtiol le mayoral de l’élevage.

Seul regret le final de la course qui aurait dû être un feu d’artifice avec les deux cavaliers face au cinquième et dernier toro de Jalabert. Probablement, au cour du tercio de farpas le toro a dû recevoir une blessure létale qui l’a empêché de continuer de façon normale. Ainsi Paco Velasquez a renoncé à poser la dernière banderille. Le toro est mort après avoir été immobilisé par les forcados.

Episode malheureux mais vite oublié lors de la vuelta finale avec les cavaliers et les forcados. On pense déjà à la course portugaise de 2025.

Jean-Michel Dussol

Olvera: rabo pour Léa

Olvera (Cádiz) Novillos de Montes de Oca (rejones) y toros de Julio

Toros de J. Puerta 3° de vuelta

Lea Vicens oreille et deux oreilles et la queue,

David De Miranda deux oreilles et deux oreilles et la queue 

Curro Duran deux oreilles et deux oreilles

Les blessés de ce samedi

Colmenar Viejo : Francisco de Manuel : « Coup de corne dans la zone axillaire de 17 centimètres avec une trajectoire ascendante et une plaie contondante sur la lèvre inférieure » (Rapport médical). Oreille et silence.

Colmenar Viejo: Miguel de Pablo: « Coup de corne dans le tiers de la jambe droite avec deux trajectoires de 8 et 15 centimètres » (Rapport Médical). Il a coupé 2 oreilles (1 et 1) et il est sorti en triomphe malgré tout.

Casavieja : le novillero Rafael Reyes, « coup de corne au sommet supérieur de la cavité poplitée de la cuisse gauche mesurant 10 cm » (Rapport médical)

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