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AU SENAT: LE WATERLOO DES ANTIS

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

Victor Hugo

Les anti-taurins ont vécu leur Waterloo hier au Sénat, une Bérézina où leurs troupes se sont noyées dans les glaces, sortant éthiques, en déroute de la bataille. C’est une éclatante leçon que ce vote sans équivoque des sénateurs. Une leçon universelle. Qu’ont-ils dit en effet : ne touchez pas à nos libertés, respectez nos cultures régionales, nos enfants sont sous la responsabilité de leurs parents. C’est le bon sens, la sagesse de la chambre dite haute qui a parlé.

Nous devons ce succès à la cohésion, la modération et la conviction du Milieu taurin dans son ensemble. L’Union des Villes Taurines de France son président Julien Dubois et les principaux maires qui le soutiennent Arles, Béziers, Nîmes, Dax, Bayonne, Mont-de-Marsan -et les autres- ont pesé de tout leur poids. Ils l’ont fait dans la cohésion et la modération. Tout cela a été coordonné avec efficacité par André Viard qui a fait un gros travail de lobbying qui porte ici ses fruits. On aura noté aussi la venue d’acteurs nouveaux comme les Jeunes Aficionados qui, directement concernés, ont joué un rôle non négligeable et original.

Durant le court débat médiatique qui a précédé la séance sénatoriale, on a senti que les lignes avaient bougé chez nos amis journalistes. Ce fut le cas, je l’ai noté à la volée, d’Europe 1 et BFM TV mais aussi de M6 et bien naturellement des France Bleues, notamment Gard Lozère. La presse écrite aussi nous aura vu d’une manière moins manichéenne je pense au Parisien mais aussi aux quotidiens régionaux comme Sud-Ouest (avec une itw de Julien Dubois dans SOD), de Midi Libre, La Provence ou la Dépêche qui ont montré une réelle sympathie pour la cause. Je voudrais enfin souligner les paroles sympathiques de Pierre Arditti dans « C’Dans l’air », sur France 5.

Faut-il s’endormir sur ces lauriers fraichement coupés ? Non ! Car on a vu aussi que l’agressivité des antis ne s’est pas démentie. Leur puissance -malgré un argumentaire déconnecté de la réalité- non plus ce fut le cas notament des plus radicaux comme PETA ou comme certaines « personnalités », excessives, violentes, contreproductives au bout du compte. Ceux-là ne sont pas prêts à lâcher le morceau et ils renouvelleront d’une manière ou d’une autres leurs agressions. Soyons prêts c’est-à-dire unis et centrés sur l’essentiel. Mettons nos puériles querelles d’égos dans nos cartables.

Que cherchait notre brave Samantha dans cette démarche sans perspective ? Quelle était la manœuvre politique envisagée, inattendue de la part du groupe qui a porté cette PPL ? C’est assez mystérieux, opaque. Si le but était de faire triompher une de ces fameuses « majorités d’idée » chères au Président de la République sur notre dos c’est raté. Car le tauromachie n’est pas la variable d’ajustement des calculs politiciens.

A bon entendeur salut!

Pierre Vidal

LE SÉNAT CONFORTE LE STATUT DE LA CORRIDA EN FRANCE

COMMUNIQUE

3Le Sénat a rejeté à une très large majorité l’attaque portée contre la corrida par le groupe RDPI en faisant siennes les conclusions de la commission des lois. Après avoir auditionné les parties, celle-ci avait estimé, conformément aux arguments développés par l’Union des villes taurines françaises, qu’au prétexte de la protection de l’enfance le texte présenté visait à :

⁃ sanctionner les organisateurs, les acteurs et les parents plutôt que de protéger les mineurs de traumatismes non démontrés,

⁃ porter atteinte au droit des familles et à l’autorité parentale,

⁃ porter atteinte au droit à la diHérenciation des collectivités qui confère aux maires le pouvoir de règlementer dans les domaines relevant de leurs spécificités.

En considérant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou pas la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants et que seuls les maires ont celui de règlementer la pratique de la tauromachie, le Sénat a franchi une étape importante sur le chemin de la protection définitive de la corrida en France.

Reconnaissante envers les Sénatrices et Sénateurs qui ont conforté les droit de la communauté culturelle taurine, l’UVTF poursuivra son action.dans cette voie.« 

Pack contrepiste pour la féria de La Crau

Mont-de-Marsan: soirée tapas au Cercle

Soutien à Patrick Laugier

https://www.corridasi.com/2024/11/14/mobilisation-pour-le-respect-des-droits-des-eleveurs/

MADRID SOUTIENT VALENCE

Le festival sera télévisé par télémadrid.

Méjanes, remise du chèque du festival

Boujan: Toros y Campo fait le bilan

L’équipe de TOROS Y CAMPO serait ravie de vous recevoir afin de vous présenter son bilan de la temporada 2024 de l’ association,  et vous présenter les perspectives pour 2025 !

DESPACITO A COMPAS !

Nous aimerions vivement pouvoir compter sur votre présence.

Abrazos Taurinos.

Mobilisation pour le Respect des Droits des Éleveurs…

Patrick Laugier entame une grève de la faim pour défendre l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Rendez-vous à Arles, Place de la République, samedi 16 novembre 2024, à 10h

Arles, le 13 novembre 2024 – Dès samedi 16 novembre à 10h, Place de la République à Arles, Monsieur Patrick Laugier, éleveur de taureaux de combat, entamera une grève de la faim pour dénoncer une situation injuste et inadmissible menaçant les droits des agriculteurs et l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Depuis 1999, Patrick Laugier exploite les terres du Mas de l’Ilon, situées au cœur des Alpilles. Ce domaine, initialement confié par bail rural par des propriétaires privés, a vu son bail renouvelé en 2013 par acte authentique.

En 2017, cependant, ces terres ont été léguées au Conservatoire du littoral. Depuis lors, un contentieux oppose Monsieur Laugier au Conservatoire : bien qu’un accord initial ait été établi pour résilier le bail avec indemnisation, le Conservatoire refuse désormais de verser les compensations dues, arguant du classement des terres dans son domaine propre. Cette décision prive Monsieur Laugier non seulement de ses droits en tant que fermier, mais aussi de l’indemnisation pour ses investissements, ses améliorations, et ses pertes économiques.

Appel à la Mobilisation des Éleveurs et Agriculteurs Français

La grève de la faim de Patrick Laugier va bien au-delà de sa situation personnelle. Ce combat symbolise la lutte de tous les éleveurs de France contre la dévalorisation de leurs droits et contre l’expansion des terres agricoles dans le domaine public. C’est pourquoi, au nom des éleveurs de taureaux de combat de France, nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs du monde agricole et des citoyens solidaires de ces valeurs. La défense des droits des  fermiers, la pérennité de l’élevage de qualité, l’arrêt de la privatisation des terres agricoles, et le respect du monde  rural sont des principes fondamentaux de notre engagement commun.

Appel au Soutien des Élus, Institutions et Citoyens

Nous demandons aux institutions compétentes, aux élus locaux et nationaux, et à chaque citoyen d’intervenir pour soutenir Patrick Laugier et, à travers lui, tous les agriculteurs français. Ces derniers risquent de voir leurs droits affaiblis et leurs terres transférées de façon permanente dans le domaine public, empêchant toute transmission patrimoniale aux générations futures. Le respect des engagements contractuels et le droit à une indemnisation équitable sont des fondements du droit rural qu’il est inadmissible de bafouer.

Nous invitons tous ceux qui soutiennent ces valeurs à se joindre à nous, samedi 16 novembre à 10h, Place de la  République à Arles, pour soutenir Patrick Laugier dans ce combat pour la justice et pour l’avenir de l’élevage en Camargue et au-delà.

Robert MARGÉ – Président des Éleveurs Français des Taureaux de Combat

Contact Presse : 06 09 53 31 71

(Communiqué)

Sourçe: torofiesta.com

Au Sénat

Image Gil Mir

Une fois encore les réseaux sociaux s’enflamment de caricatures, d’invectives voire d’insultes avant le vote de la PPL sur l’interdiction de l’accès aux arènes au moins de 16 ans qui se déroulera ce jeudi au Sénat. Ce sera le jour de la rencontre Israël-France et avec l’éventualité d’un nouveau pogrom, en France cette fois ; le vote sénatorial, son résultat quel qu’il soit, sera vite passé à la trappe tant l’actualité est terrifiante. Les ennemis d’hier qui se traitent de « grosse poubelle », la macroniste Samantha Cazabonne et Manuel Bompard le LFIste -il a signé une pétition pour l’adoption du texte-, se trouvent dans le même camp. Leur opposition si vite oubliée serait donc du théâtre ? De l’agitprop ? Leurs disputes affichées une blague pour abuser la galerie ? Ils sont d’accord, en tout cas, sur un point essentiel : la réduction des libertés publiques.

André Viard sur BFM TV a parfaitement soutenu notre point de vue; sur la forme avec fermeté et modération et sur le fond en s’appuyant sur la raison et la sincérité. Dans ces moments troublés que nous traversons où on ne sait plus qui est qui, il est essentiel que quelqu’un de solide tienne la barre, car dans ce contexte, rien n’est acquis par avance, toutes les manœuvres, les combines peuvent être envisagées et avoir des résultats inattendus.

Dans tous les pays où elle est attaquée Espagne, Colombie, Mexique et désormais la France, la tauromachie n’est qu’une variable d’ajustement des combines politiciennes. Le discours moral de ses instigateurs n’est qu’un cache sexe : qui peut croire devant le spectacle de la violence inouïe donnée par les médias, incontrôlée sur les réseaux que la corrida heurterait notre jeunesse ? Qui peut y voir une sorte de priorité nationale autorisant les partis à dépasser leurs oppositions radicales ? Il n’y a là ni logique, ni vérité, ni raison.  

Qu’il y ait dans la société sur ce sujet un « conflit de sensibilité » cela ne fait pas de doute. Il est dû souvent à une méconnaissance totale d’une pratique complexe et méconnue de très nombreux français. Respectons ceux qui ne pensent pas comme nous; personne ne les oblige à partager nos goûts. Mais interdire ce n’est plus pareil. C’est un précédent. Si nous interdisons telle ou telle pratique parce qu’elle ne nous convient pas, que deviennent nos principes républicains basés sur le socle liberté, égalité, fraternité ? Plutôt qu’interdire ou limiter les idées, les religions minoritaires, les pratiques régionales -taurines ou autres-, la responsabilité de l’Etat et de ses représentants n’est-elle pas de les protéger ?  

Je ne doute pas que dans sa sagesse le Sénat respectera ces principes républicains, ciment d’une société déjà trop divisée.

Pierre Vidal

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