Mardi. Royale Maestranza de Séville: Neuvième de la Feria d’Avril. Temps estival . 4/5 ème d’arène.
Six toros de Domingo Hernandez et Garcigrande, le 6ème.


Pour
Julian LOPEZ « El Juli » Gris bleu et Azabache . Silence et silence
Alejandro TALAVANTE Rouge et Or . Salut au tiers et une oreille
Tomas RUFO : Bleu nuit et Plata .Salut au tiers et silence.

Triste soirée à la Maestranza . Quatre premiers Toros inexistants, indignes d’une arène de première catégorie. Ni d’une autre d’ailleurs.

El Juli Domingo Hernandez Séville 25 avril 2023 © Ferdinand De Marchi El Juli Garcigrande Séville 25 avril 2023 © Ferdinand De Marchi
photo JY Blouin

Julian Lopez superbement vêtu ,malgré ses bonnes intentions manifestes ne pût rien ni avec le premier Toro ni avec le second qui trompa son monde jusqu’à s’appeler »Esplendido « , magnifique de présentation mais sans aucune des qualités attendues.

Photo JY Blouin


Heureusement sortit en numéro  cinq…”SERRADOR” dont Alejandro TALAVANTE sut s’emparer. Il n’avait pas que des vertus, mais suffisamment pour que ce grand torero avide de nouveaux triomphes ne laisse pas passer sa chance. Après un brindis  au public, décidé à vaincre ou à périr il sut alterner les deux mains avec une classe sans pareille . Il offrit son corps par des passes « por l’espalda » (arrucinas, ici sur la photo de JY Blouin), des trinchererillas aptes à arrêter le toro et à s’en rendre définitivement maître . Un vrai travail d’orfèvre. Au total une faena de très grande classe, « una toreria » émouvante et profonde, pas un instant sans cette communion qui fait le grand souvenir, l’image qui reste dans la mémoire de ceux qui aiment vraiment les toros ceux qui savent apprécier sans réserve ces hommes hommes incroyables de courage et d’abnégation que sont les toreros. Ceux qui JAMAIS ne siffleront dans une arène. Après une épée efficace et sincère il n’obtint qu’une oreille, on pouvait espérer mieux.

Photo JY Blouin
Tomas Rufo Domingo Hernandez Séville 25 avril 2023 © Ferdinand De Marchi

Le sixième montra bravoure et caste à la pique. Enfin deux vrais piques à Séville! Et puis une pâle copie par Tomas Rufo de ce que fit Talavante avant lui.

Il était temps de passer à d’autres bonheurs de la nuit sévillane .

Ch. Figini