Plaza de Toros de Las Ventas (Madrid). Finale des novilladas nocturnes “Cénate Las Ventas”. 1/2 entrée.

Novillos de Fermín Bohórquez

Jorge Molina, saluts après deux avis, saluts et silence

Christian Parejo, ovation et blessure

Alejandro Peñaranda, silence après deux avis et ovation et salut après avis.

Christian Parejo a été blessé en mettant à mort son premier toro. Il a été opéré d’une cornada de 20 cms dans la cuisse. Il n’a pas pu sortit tuer son second opposant malgré sa volonté. Voici le parte:

Blessure de la corne de taureau au tiers latéral de la cuisse gauche avec une trajectoire ascendante et intérieure de 20 cm qui a causé des dommages au fascia latéral et au muscle latéral. Atteignant le fémur et le bordant à l'intérieur. Contusion avec hématome dans le tiers discal de la cuisse droite. Traumatisme cranéoencéphalique et érosions multiples sur le visage. Il a été opéré sous anesthésie générale à l'infirmerie des arènes et transféré à l'hôpital Jiménez Díaz. Pronostic : grave. Cela l'empêche de continuer le combat .

Alejandro Peñaranda a été proclamé vainqueur du concours.

La finale des novilladas nocturnes de MADRID laissera un goût amer d’inachevé, Le seul point vraiment positif de cette soirée sera la présentation impeccable de novillos de Firmin BOHORQUEZ novillada magnifique qui pourait faire des jaloux dans des bien des arènes pour de corridas de toros, A part cela ces novillos furent souvent compliqués surtout les deux premiers,

Le premier novillo de Jorge MOLINA sort seul du capote comme le feront tous ses congénères, Le novillo sort seul du cheval qui déséquilibré tombe, le deuxième pique est bonne, Cristian PAJERO donne un bon quite par tafaleras, Après avoir brindé à LOPEZ SIMON avec qui il tiente fréquemment, Jorge MOLINA entame sa faena par le haut sur les deux bord on voit tout de suite qui si la corne droite est bonne la gauche risque poser problème, Les deux premières séries à droite en rond sont liées mais manquent de lenteur la troisième est plus harmonieuse, Prenant la main gauche Jorge tente de lier mais la corne à tendance à le chercher et cela ne manquera pas à la deuxième série où dés la deuxième passe le novillero est projeté dans les airs sans gros dégâts MOLINA reprend alors la main droite pour une série dans laquelle le toro se décompose, Revenant avec l’estoc il entame une série de malonetinas mais la troisième se termine par une nouvelle voltereta, Sans m^me se regarder le novillero revient à la tête du toro et ressert deux passes avant de se profiler, Un premier avis sonne avant une estocade entière de peu d’effet le deuxième avis sonne alors que l’animal s’effondre au premier coup de verduguillo, la pétition est forte mais minoritaire et molina refusera la vuelta al ruedo à laquelle le public l’invitait,

Christian PAJERO ouvre les débats par un élégant capotazo fait de passe à pied joints et chicuelinas jusqu’au centre du ruedo, La première pique d’Alberto SANDOVAL est bonne mais le novillo sort seul, A la deuxième rencontre le picador ne mettra pas les cordes,

Mathieu GUILLON « el Monteno » se distingue aux banderilles,

Christian démarre par de bonnes statuaires au centre, La première série de derechazos est liée et se conclut d’un superbe ~~n, La seconde série se fait d’une en une et l’on sent le novillo se réserver, Prenant alors la main gauche, le plus chiclanero des Bitterois donne de belles naturelles mais ne peut en lier plus de deux, il insiste avant de repasser à droite mais cette corne s’est totalement décomposée à la troisième passe Christian est bousculé et s’en sort avec la taleguilla déchirée au niveau du genoux droit, Il insiste cependant et tire encore une ou deux bonnes naturelles mais l’animal n’en peux ou n’en veux plus et file aux planches, L’épée de mort en main PAREJO tirera encore deux naturelle avant de se profiler et de se jeter droit sur son novillo, la corne droite refuse de se dévier bien qu’il se soit croisé, la voltereta est importante et la corne gauche pénètre dans la cuisse du novillero qui se relève reprend l’épée qui cette fois entrera entière et en place, Cristian Pajero rentre au callejon le novillo mort et lui touché il hésite avant de se rendre finalement à l’infirmerie sous l’ovation du public madrilène, il faudra attendre un certain temps le jeune toreros voulant combattre son deuxième adversaire mais le corps médical finira par lui faire entendre raison et l’opérera sur place d’une cornada de vingt centimètres ayant atteint le fémur et provoqué de nombreux dégâts musculaires, O ne peut que souhaiter que d’ici le douze de ce mois il sera suffisamment rétabli pour prendre son alternative dans les arènes de Béziers,

Voila pour la partie épique et n’ayons pas peur des mots héroïque de cette novillada, Mais il reste quatre toros et que n’en parlez vous pas, le chroniqueur serait il fatigué en cette soirée estivale ? Que non mais c’est qui il a bien peu à en dire à moins d’avoir la plume acide en parlant des huit pinchazos et huit descabellos d’Alejandro PANAJANDA à son premier le plus simple du lot dont le travail muleteril assez intéressant a été gâché par les aciers ce qui ne l’empêchera pas de gagner les concours ayant évité le troisième avis à une poignée de secondes, IL sera totalement absent et aussi mauvais à la mort à son deuxième exemplaire, Que dire enfin du labeur désordonné et à contretemps de MOLINA à son second avec lequel il ne s’entendra jamais , et donc à son troisième épreuve ultime dont il se serait certainement passé, qui demandait beaucoup plus de métier qu’il n’en dispose et ou il donnera une faena décousue et désordonnée ajoutant le désordre au désordre naturel de son adversaire,

Jean Dupin