Corrida de rejon en ouverture de la temporada estivale du PUERTO DE SANTA MARIA devant un gros tiers d’assistance, toros de MURUBE pour

Pablo HERMOSO DE MENDOZA : silence et palmitas saluées

Joao RIBEIRO TELLEZ : une oreille de complaisance et une oreille de complaisance

Guillermo HERMOSO DE MENDOZA : deux oreilles et une oreille cadeau

Que dire tout d’abord des six exemplaires de MURUBE sinon qu’ils étaient parfaitement présentés ( deux de 470 kilos et quatre de 530 à 550 kilos) les cinq premiers cinquenios le dernier de quatre ans largement faits, A part cela, si l’écorce du melon était magnifique , l’intérieur ne fut que jus de chaussette, à part le premier manso à la fin, les autres le furent de la sortie du toril à leur mort peu glorieuse, La vie publique de ces animaux ne fut qu’une longue quête de la porte du toril en longeant les barrières, La ganaderia de MURUBE a du soucis à se faire et doit d’urgence renouveler son sang ou ses critères de sélection,

Avec de telles carnes il était bien difficile de construire une quelconque tauromachie les trois cavaliers, grands dans l’art équestre s’ il en est, tentèrent un peu et surtout en profitèrent pour pour faire admirer leur magnifique tallent dans le dressage devant un toro qui ne fut jamais que le premier spectateur de leur prouesses et en aucune manière un acteur,

Heureusement pour ce bal de mansos il y avait la musique, La banda municipale du PUERTO DE SANTA MARIA, qui est sans doute l’une des meilleures d’Espagne nous a offert un récital de très haut niveau, L’interprétation magistrale de CARMEN au paseo donnait des frissons, on se serait cru à NIMES peut être en mieux, Le public vibrait au son des paso-doble bien plus qu’aux activités des toreros, Cette soirée fut un vrai régal de mélomane,

Cela étant dit je me vois mal faire un détail toro à toro sinon pour une triste énumération du nombre de banderilles presque toutes posées à étrier passé voire à la croupe ou compter la kyrielle de descabellos de MENDOZA père ou dire que son fils est celui qui a le plus essayé, mais je pense que ce labeur serait vain et c’est aux accents de Carmen qui résonnent encore dans ma tête que je vous quitterai pour cette chronique espérant que demain sera un autre jour au PUERTO,

Jean Dupin