Nîmes . Dimanche Lleno de “No hay billetes”.

Toros de Victoriano del Río (2° bis) et un sobrerode Virgen María (5° bis).

Julián López El Juli: Deux oreilles et oreille

Tomás Rufo, : Deux oreilles et pétition de rabo et saluts avis avis. 

Solal Calmet “Solalito”, qui prenait l’alternative vuelta al ruedo après avis et oreille

Un cadeau a été offert à Julián López El Juli pour son départ à l’issue du paseo

La Marseillaise a été jouée avant le début de la corrida.

Solalito a pris l’alternative avec “Candidato,” n°12, né en 08/2018, negro bragado axiblanco de 515 kg.

 Solalito démarra par véroniques et chicuelinas et après deux piques, la seconde furtive, il se fit applaudir aux banderilles, posées au son de « El Rey ». Transmission des trastos puis brindis à ses parents, suivi de plusieurs séries ponctuées par les notes d’Opera Flamenca trouvant écho sur les travées. Conclusion en demi-teinte limitant l’impact à une vuelta aussi fleurie que gourmande (bonbonaille !).

Ph. JYB

Avec l’ultime, Solal se fit applaudir sur les véroniques de réception, son piquero voyant son palo brisé sur le premier assaut, puis le Nîmois se chargea à nouveau des banderilles avec succès. Brindis au respectable, deux cambios au centre avant de s’engager dans un combat qui ne dura guère côté bétail. Mais Solal put toutefois repartir avec un trophée pour une conclusion réussie. Pour lui, une nouvelle aventure commence. Suerte…

Ph. JYB

El Juli débuta avec un client qui ne resta pas longtemps sur le sable, prié de réintégrer les chiqueros pour faiblesse. Sortit alors un sobrero du même fer sur lequel on n’aurait pas misé deux euros, mais qui finit par s’allumer dans une muleta souveraine. En effet, après brindis à sa famille, Julián finit par trouver le mode d’emploi par séquences qui ont transmis sur les gradins et qui lui ont valu deux oreilles après entière. Le cuarto a été banderillé par le maestro qui a partagé les palos avec Solalito, ainsi que l’ovation qui allait avec. A la muleta, il alla chercher la troisième oreille, celle de la Porte des Consuls. Malgré les carences de son opposant en termes de franche embestida, le maestro de Velilla puisa dans sa technique pour en tirer quelque chose, le public se mettant avec lui et fêtant la récompense obtenue malgré une épée tombée. Mais ce jour, le poids de vingt-cinq ans d’histoire pesait dans la balance et personne n’aurait compris qu’il en soit autrement. Adieu, l’Artiste !

Tomás Rufo avait la lourde charge de faire oublier Morante et pour tout dire, il y est visiblement parvenu. D’emblée, par de soyeux capotazos, il a captivé le cirque, brindant ensuite au ciel, pour deuil familial. Belle entame au centre, puis au son de La Concha, séries templées, gestes élégants à faire oublier qui vous savez s’il continue dans ce corte. Deux oreilles avec pétition de rabo. Le quinto n’a pas confirmé l’adage, il regagna les corrales étant remplacé par un sobrero de Virgen María qui s’employa au capote. Bon quite par chicuelinas de Solal après deux piques, bien la première, second tercio applaudi, doblones soignés suivis de bons mouvements droitiers avant final encimista ponctué par entière tombée. La porte des cuadrillas confirma alors un potentiel intéressant chez un jeune diestro dont il est certain que l’on reparlera…

Paul Hermé http://torofiesta.com