Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Corrida concours de ganaderías. 8.045 spectateurs.

Toros, por orden de lidia, de  Partido de Resina, Samuel Flores, Victoriano del Río, Peñajara, José Escolar et Pedraza de Yeltes. 

SERAFÍN MARÍN, palmas et palmas

 RUBEN PINAR, silence et silence

GÓMEZ DEL PILAR, palmas après deux avis et ovation après avis.

Le toro de Pedraza de Yeltes, lidié en sixième, Nº25,  ‘Sombrero’ a gagné le prix du toro le plus brave de la corrida. Le picador de la cuadrilla de Serafin Martin, Antonio Perlata celui de meilleur picador. Le ^prix de la meilleure brega est resté “desierto”.

« La LLuvia de Toros » (Francisco de Goya)
Partido de Resina
Samuel Flores
Victoriano del Rio
Peñajara
José Escolar Gil
Pedraza de Yeltes.

Vraiment de quoi faire envie à tous les toristas du mundillo. Ils étaient venus d’ailleurs en nombre, une bonne demie-arène. Mais un public, qui bien qu’aficionado, n’avait pas les exigences du tendido 7 de la San Isidro..
Et pourtant il dut bien malgré sa clémence manifester son désappointement devant quatre Toros à l’arastre. Les deux premiers qui n’étaient pas des Toros braves d’une part mais en plus d’une faiblesse navrante. Le toro de Samuel Flores scandaleusement décasté.
Le quatrième était intéressant …IL était « ensabanado » et c’est tout malgré trois piques sans intérêt, aussi fade et sans force ni bravoure que son pelage pâle.
Le cinquième d’Escolar Gil, seulement 500 kg, n’avait que peu de conviction et une force limitée offrant peu de possibilités à Ruben Pinar. Quand on connaît la réputation (justifiée) de cette ganaderia on reste pantois devant le choix de ce toro qui n’avait que sa beauté physique.
Heureusement le sixième toro présenté par Pedraza de Yeltes répondit aux attentes des gradins.Enfin un toro qui livra un vrai combat et poussa fort au cheval, le président demanda le changement de tercio aprés une excellente deuxième pique alors que le public en aurait souhaité une troisième . Gomez del Pilar toréa ce toro avec l’entrega qu’on lui connaît. Presque jusqu’à la fin le toro fit preuve de rythme, de puissance, de transmission.
Petite consolation après une soirée bien décevante.

Ch. Figini