Un peu plus de demi entrée dans le cadre enchanteur des arènes d’ALCALA DE LOS GAZULES dans la sierra de Cadiz, Le temps est idéal la température plus qu’agréable malgré un fort vent de lévante qui gênera un peu les toreros, La ganaderia fournit les bétail, des novillos biens présenté quoique pour la plus part commode d’armure, pour :

Le rejoneador Sebastian FERNANDEZ: 2 oreilles

FINITO DE CORDOBA: silence

photo Jean Dupin

« EL CID »: 2 oreilles et la queue

Ruiz MUNOZ: une oreille

Manuel VERA: deux oreilles

Pablo LOZANO novillero sans picador local: 2 oreilles

La bonne surprise du jour vient certainement du jeune rejoneador Sebastian FERNANDEZ peu connu du circuit qui nous a ravi par son toreo simple et efficace toréant beaucoup plus son toro que le public comme le font malheureusement trop souvent ses confrères, Son novillo est remarquablement présenté avec des cornes en avant et juste épointées Il entame à la garrocha, très en torero de campo, faisant montre de dextérité à cheval et d’une bonne connaissance du toro, Il plante un bon rejon de châtiment et remet en suerte avec le palo pour un simulacre de deuxième bien exécuté, Aux banderilles il est sobre dans le nombre respectant le règlement, mais très torero dans l’exécution Avec un premier cheval il pose deux harpons citant p, un magnifique animal aux reflets dorés car cabriole et rematant en pirouettes au raz des cornes Avec son deuxième destrier de banderilles il clouera deux autre harpons de face au millimètre tout tenant dans la paume de la main comme il se doit, Enfin avec son dernier cheval il plantera quatre banderilles courte dans une sele passe circulaire avant de conclure l’un bon rejon de mort, les deux oreilles sont logiques on regrettera seulement que le toro ne soit pas lui aussi gratifié d’une vuelta sa dépouille est fortement applaudie,

Que dire de FINITO DE CORDOBA qui se présente avec une barbe de huit jours et s’occupe de l’arrosage du ruedo ce qu’il fera certainement de mieux dans son après midi ? Le bon torero d’antan s’est éclipsé et il quittera le ruedo dans un silence respectueux du, sans doute, à sa gloire passée.,

Dans les néo-retraités, sil il en est un qui ne se gâte point c’est bien EL CID: aujourd’hui encore il a décidé de frapper fort entamant par de grandes véroniques jusqu’au centre rématée d’une demi de luxe, et que dire de son grand quite par chicuelinas, A la muleta, il s’en donne à cœur joie toréant des deux côtés dans des cercles infinis à l’endroit comme à l’envers , Le novillo est sublime et les deux s’accordent dans une valse infinie, L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles et la queue dégringolent en toute logique du palco ainsi que la vuelta al ruedo pour le novillo,

Ruiz MUNOZ tombera sur le moins bon du lot, un manso de gala attiré par les planches et nous ne pourrons pas profiter que de détails de la part du grand artiste qu’est le chiclanero qui porte en lui le sang de son oncle Curro Romero, La faena est à menos et la mise à mort délicate, Une oreille lui est accordée toutefois au grand bonheur de ses supporters,

Manuel Vera est un jeune torero qui sort peu est c’est dommage il a fait montre cet après midi de beaucoup de valeur devant un toro certes qualiteux mais un peu complique. Dans une tauromachie très classique et sobre il s’est attelé à régler un a un les problèmes avant de terminer dans une faena à mas sans jamais se départir du fondamental ni tomber dans la facilité, Il est lui aussi une bonne surprise, sa bonne estocade au deuxième essai lui vaudra deux oreilles,

Le jeune novillero sans picador local Pablo LOZANO fera montre de beaucoup de bonne volonté devant son bon éral qui ne lui passe aucune distraction, Il lui reste encore à apprendre mais sa faena est intéressante templée et sobre mais laisse entrevoir une forte marge de progression, Là ou il pêche le plus c’est à l’épée qu’il lui faudra travailler, Cependant son village lui accordera deux oreilles somme toutes bien méritées,

JEAN DUPIN