Toros de JANDILLA et VEGAHERMOSA.
Tous très bien présentés, tous nobles, tous mobiles et encastés . Le second s’avéra faible . Un grand toro, sorti en troisième position –Leguyero, nº 67, 530kg, né le 12/2019, castaño- honoré d’une vuelta bien méritée, après pétition d’indulto. Tous deux piques plus ou moins sévères.

POUR


JOSÉ MARIA MANZANARES (Obispo et or) Une oreille et palmas


ALEJANDRO TALAVANTE (Sangre de toro et or) Silence et palmas


ANDRES ROCA-REY (Sangre de toro et or) 2 oreilles et une oreille.

J.M.MANZANARES a mis à profit la saison hivernale, il a su conserver cette élégance  et ce calme qui le caractérisent, il a retrouvé son savoir faire de matador. Avec son premier un negro mulato il a su offrir une faena complète sur les deux bords avec un adversaire qu’il a su mettre à sa main. On a retrouvé avec plaisir le torero alicantino séduisant et qui en même temps pèse sur chacun de ses adversaires. Une mise à mort à recibir, lui assure une oreille parfaitement méritée. une vuelta fleurie et des remerciements aussi charmants que gracieux du Maestro.
Avec son deuxième toro de 4 ans nommé Leon tout fut plus compliqué, voire impossible. Le maestro abrégea, nous aussi : un pinchazo, une entière. Palmas de circonstances.

ALEJANDRO TALAVANTE :
C’est certain il arrivait à VALENCIA avec une forte envie de triompher au sein d’un cartel de grand luxe. Pour preuve le superbe quite sur le premier toro de MANZANARES. Trois frôlés qui du haut de sa grande taille ne manquaient pas d’allure.
Mais les toros en décidèrent autrement et malgré tous ses méritoires efforts : le premier très vite sans force et sans envie manque de mobilité. Que faire à un toro arrété?
La deuxième équation à résoudre que faire à un toro plein de « génio » et de mauvaises
Intentions?
Un pinchazo, une entière, un descabello et …un silence désolé.

ANDRES ROCA REY         :
Je crois que son hiver a été studieux, mais il n’a rien changé à ses bonnes habitudes, une science du toro, une envie de triompher, une technique impeccable, une « ceinture » et un poignet de plus en plus souple. De quoi guider tous ses adversaires à une mort glorieuse. Son premier adversaire lui donna très vite toutes les garanties, ma voisine m’affirma qu’il avait la névrose de la muleta en général et du bas de muleta en particulier. Ce fauve de 530 Kg n’a jamais lâché des yeux et du bout de ses cornes ce bas de la muleta du maestro qui en tira le meilleur parti avec un plaisir de toréer non dissimulé. Jusqu’au moment où le public réclama «l’indulto «  qui aurait pu être accepté par la présidence qui avait estimé que les deux piques étaient bien légères…Oui mais subies dans la noblesse d’une caste et d’une race de haute lignée.
Triomphe du jeune péruvien qui fait le bonheur de tous (et de son Apoderado R. Dominguez).
Comme ce jeune homme est insatiable il mena une faena vibrante à son second qu’il avait reçu à porta gayola.
Si vous en avez l’occasion courrez vers les arènes et si vous apercevez le nom d’Andrès ROCA REY ne manquez pas d’aller acclamer ce jeune homme.

Ch FIGINI