Après la novillada piquée matinale première corrida de la feria. C’est la première corrida de Daniel Luque de la temporada qui revient après son triomphe dans ces mêmes arènes en septembre 2023.

Le lot est de présentation homogène. Ils sont faibles dans l’ensemble. Le quatrième et le cinquième sont les meilleurs toros de la tarde.

Public 7/10 d’arène. Météo printanière. Musique Chicuelo

Présidence : Emmanuel Lescot

Cavalerie Bonijol  six piques

Sébastien Castella : 1 oreille avis et deux oreilles (2 avis )

Daniel Luque : Silence et deux oreilles ( 2 avis)

Juan Ortega : Silence et silence sous les sifflets du public

Sebastien Castella avec détermination vient pour couper des oreilles. Lors du premier tiers, avec envie, il entame des véroniques appuyées. Les banderillos posent les trois paires de banderilles. Le premier toro est faible mais avec de la noblesse. Il commence une première série de derechazo prêt de la porte des arrastres. Il enchaine des naturelles avec Alégria ; Il insiste sur les naturelles. Il prend son temps pour tuer le toro. Il place bien une épée entiere et un descabello efficace. La première oreille tombe ainsi qu’un avis.

Son second toro est aussi bon que le premier. Même attitude que son premier toro et le public reagi. À la muleta, il fait des derechazos très profonds, avec du templé et de belles trincheras. Sa faena est longue sans lasser le public. Bon coup d’épée et 2 oreilles avec deux avis.

Daniel Luque dont c’est la première corrida de la temporada entame le premier tiers avec quelques véroniques sans conviction. Il fait un brindis au public. Il commence sa faena avec des passes hautes et des trincheras. La douceur de ces derechazos ne portent pas sur le public. Il n’insiste pas sur les naturelles. Son talent n’arrive pas à trouver la solution. l’épée est bien placée mais il doit utiliser le descabello.

Plus determiné que jamais sur son second toro il commence par des véroniques engagées. Son talent s’exprime à la muleta et l’on retrouve le Maestro de la prècedente temporada. Sa faena est suave avec des naturelles, très abouties. Une satea clin d’oeil à la semaine sainte résonne. Il execute les luquesina plein centre. Deux avis après un coups d’épée engagé et légèrement de coté et deux oreilles.

Très attendu Juan Ortega n’a pas la tête à la course. Sur son premier toro, dans le premier tiers, il exécute des véroniques sans conviction et sa tauromachie est resté en Andalousie. Même à la muleta, il fait une esquisse de son style. Quelques séries à droite et à gauche. Seul une trincherazo exprime un peu d’Alégria.
Sur le second toro il insiste encore moins. Il veut une troisième pique que le palco refuse en demandant le changement de tiers. Quelque passes par le bas et une épée rapide. Il laisse les spectateurs pantois et de nombreux sifflet se font entendre. Il raccourcit la course qui a durée deux heures et demie et un public qui sort content de la corrida.

texte W.F

photos Bruno Lasnier.