Clap de fin pour la feria de Pâques en Arles. Après les trombes d’eau le soleil avec le ciel bleu pour finir en beauté avec le lot de la Quinta. Devant le local Juan Leal et sa tauromachie, Gines Marin et Clemente qui vient confirmer son succès de l’an dernier.

Président  Claude Soler. Meteo Soleil 20 °. Musique  Chicuelo

Cavalerie  Bonijol. 8 rencontres et trois piques pour le dernier toro

Public 7/10

Juan Leal deux oreilles / silence

Gines Marin un avis silence / deux avis silence

Clemente salut au tiers / une oreille et vuelta pour le toro

Le lot est homogène de présentation dans l’ensemble. Le premier à beaucoup de noblesse. Le second jusqu’au cinquième soso. Le dernier plus dans le type.

Juan Leal

Juan Leal passe très vite à la cape.
A la muleta, il exécute sa tauromachie tremendiste sur un toro dit “bonbon” mais aussi de longues passes sur les deux bords. Cette tauromachie plaît au public. A l’épée il s’engage. La pétition majoritaire demande la seconde oreille qui est donnée après que l’arrastre soit parti.

Sur son second toro il est pareil à la cape. Plein centre de la piste, il commence à genoux sa faena. La faena va à menos. Une épée qui ne va pas rester dans les mémoires.

Gines Marin a le même comportement dans les premiers tiers sur ses deux toros. Sa faena sur son premier toro ne restera pas dans les anales. Sur le second toro il fait l’effort. Quelques redondo, desplante, il donne des claques sur le dos du toro. Il n’a pas aujourd’hui le “duende” pour construire une belle faena. Il fait plusieurs séries à mi-hauteur. Un pinchazo et une seconde épée qui peine à rentrer. Il a deux avis.

Clemente

Son premier toro est compliqué sur la gauche. Il ne baisse pas la tête. Clémente est engagée à la cape le public reagi avec des olé. Il arrive à construire une faena. Il appuie les séries sur la droite comme sur la gauche. Une belle série de naturelles de face sur la fin. Il n’a pas de chance au fer, surpris par la charge lors de la première tentative et une seconde entière. Le toro met du temps à mourir.


Son second toro est l’un des plus gros. La charge au cheval est franche et il part de loin. Il arrive à faire des séries avec de la profondeur et de l’Alégria. le toro part de loin sur la droite et il a une charge courte sur la gauche. Clemente nous montre ses capacités, torée lentement et le public adhère. L’épée est entière et caida. L’oreille tombe avec un mouchoir bleu, mais le public ne comprend pas pourquoi la seconde n’est pas tombée.

texte W.F

photos Bruno Lasnier