Mois : mai 2024 Page 5 sur 14

Béziers: La confirmation de Parejo à voir au Plaza

Replay corridas sur Canal Sur TV. Antonio Ferrera et Victorino Martin.

La TV d’Andalousie Canal Sur retransmet régulièrement des novilladas et corridas en direct.

Mais il est également possible de les regarder en replay. La dernière en date celle du 18 mai à Osuna ou Antonio Ferrera a coupé les deux oreilles et la queue d’un grand toro de Victorino Martin (le 5em de la corrida) avec pétition d’Indulto.

Madrid, Jarocho en triomphe avec une novillada prenante de Fuente Ymbro

Pour l’avant-dernière novillada piquée de la San Isidro à Las Ventas, trois novilleros vu dans le sud-ouest. Sous des conditions météo compliquées, Alejandro Peñaranda, qui a triomphé devant des toros de la Ganadería de Palha à Aire-sur-Adour le 1er mai de cette année. Ismaël Martín à Parentis-en-Born en deux mille vingt-trois. Jarocho vu en deux mille vingt-deux en novillada non piquée dans de nombreuses arènes du sud-ouest qui faisait sa présentation à Las Ventas .

Alejandro Peñaranda : applaudissements après avis et une oreille après avis.

Ismaël Martín : silence et oreille

Jarocho : vuelta après avis et deux oreilles après avis

Le lot de la Ganadería de Fuente Ymbro est homogène, bien présenté: du trapío avec une moyenne de poids de cinq cents kilos et un âge proche de quatre ans.

Le premier novillo avec une robe castaño est accueilli par des véroniques d’ Alejandro Peñaranda. Il y a deux rencontres avec le cheval sans s’employer et une charge courte sur le quite d’Ismaël Martín. La faena du novillero est appliquée. Le novillo est meilleur sur la gauche. La seconde série à droite est donnée avec du temple. Plein centre, sur une nouvelle série de naturelles, la faena va a más. Il finit avec des bernadinas récompensées par des applaudissements. À l’épée, un pinchazo, l’avis tombe. La seconde estocade est entière et bien placée. Le second novillo jabonero ne rémate pas dans les planches. Le novillo charge le cheval par le devant lors des piques. Il commence par de jolis doblones mais sur une charge courte, le novillero se fait prendre par le Fuente Ymbro. Il exécute plusieurs séries de naturelles très réussies. L’épée est efficace puis l’avis des dix minutes retentit. Le novillo tombe rapidement. Une pétition se fait entendre et l’oreille tombe du palco.Ismaël commence par de jolis doblones. La charge est plus franche sur la gauche. Le jeune homme se fait prendre par le Fuente Ymbro. Il exécute plusieurs séries de naturelles très réussies. L’épée est efficace, l’avis retentit. Le novillo tombe rapidement, pétition et l’oreille tombe du palco.

Ismael Martín, exécute des véroniques jusqu’au centre de la piste pour finir par une rebolera. Une bonne mise en suerte et une mauvaise réception du cavalier. Le novillero se distingue par un quite de ojo. Il finit par une gaonera. La seconde rencontre est brève. La competencia entre novilleros est présente avec un quite de Jarocho. Pose des banderilles sans réussite. Avec douceur, il commence les premières séries. Plein centre, il exécute des derechazos sur le pico. Le novillo a de la noblesse, il charge à bonne distance. La seconde série à droite est meilleure. Sur la gauche, le toro exprime du reño s’exprime plus. Il a une charge plus courte. La faena va a menos. L’épée ne suscite pas d’émotion, silence.

Un negro listón sort ensuite tête haute dans le ruedo. Ismaël Martin exécute des véroniques très appuyées. Le novillo donne des coups de tête dans le cheval et il sort tout seul. La seconde rencontre est courte. La pose de banderilles est meilleure elle est applaudie. Il met de la distance sur une nouvelle série à gauche et sur les derechazos, se fait désarmer et accrocher lors de la faena. Pour la fin, une série de Bernardinas donne de l’émotion. Une épée caida mais efficace le toro tombe directement. Oreille.

Le novillo de Jarocho est remplacé. Le troisième bis a une charge violente à la cape. Au cheval, il exprime un comportement de manso. Alejandro Peñaranda exécute des chicuelinas. Il commence sa faena avec des rodillas et reçoit les applaudissements du public. Le novillo change de comportement lors des premières faenas à droite. Il répond aux sollicitations de loin. Jarocho exécute de belles naturelles avec du temple. Les dernières séries à droite donnent de l’émotion au public. L’avis sonne juste après la bonne estocade. Le public applaudit la mort rapide du novillo dans les planches. Une pétition majoritaire de pañuelos ne fait pas réagir le palco.

Le dernier novillo est magnifique avec une démarche agréable. Un enchaînement de largas, de véroniques, de chicuelinas pour finir sur une revolera. Le public madrilène apprécie. Jarocho brinde son toro à Fernando Robleño. Sa faena commence de façon classique. Sur la première série à droite et à gauche, il se fait accrocher. Alors que le toro est arrêté, il arrive à tirer de jolis derechazos. L’émotion se dégage des naturelles finales données avec profondeur et sentiment . Dernières séries à gauche sous les olé et les applaudissements unanimes. Engagement total à l’épée. Applaudissement après la mort rapide du novillo. Une pétition fournie et deux mouchoirs tombent.

Jarocho sortira par la puerta grande porté avec beaucoup d’enthousiasme par ses amis de l’école taurine El Yiyo. Un moment très émouvant.

Nicholas Couffignal

Roman: “opération parfaite”

dernières nouvelles ce matin de Roman sur son compte X (ex twitter) ce mardi matin: l’opération s’est passée à la perfection. Je commence la récupération. pas de photos tristes” il ajoute un emoil souriant.

Feux d’artifice Nîmois : les trois en triomphe

Photo Bruno Lasnier

Plaza de toros de Nîmes, Sixième et dernier spectacle de la feria. Toros de Virgen María et Fernay (6º bis) bien présentés et de bon jeu en général. Deux tiers d’arène. beau temps.

Triomphalisme à Nîmes ou Juan Leal ouvre la porte des consuls avec quatre oreilles en compagnie de Solalito qui coupe trois oreilles (c’est la seconde corrida de sa carrière après son alternative ici l’année dernière) et Fernando Adrian qui coupe deux oreilles.

Une présidence généreuse dans l’attribution des trophées qui est difficilement compatibles avec le statut et la crédibilité d’une arène de 1ere catégorie comme celles de Nîmes. On ne va pas mettre en question le courage et la prestation des garçons qui ont tous donné le meilleur possible, mais un certain mal à l’aise est quand même présent. Ce bilan comptable pose question sur l’appréciation des trophées à leur juste valeur.

Photo Bruno Lasnier

JUAN LEAL, deux oreilles et deux oreilles après avis

Photo Bruno Lasnier

FERNANDO ADRIÁN, qui confirme son alternative : silence et deux oreilles

Photo Bruno Lasnier

SOLALITO, oreille et deux oreilles

Juan Leal a débuté la faena de son premier taureau à genoux au centre des arènes. Il a continué avec fermeté et courage dans son style caractéristique qu’on apprécie ou pas. La muleta rarement touchée par le taureau. Sa dernière série la aussi à genoux a soulevé le public. Après une bonne mise à mort il coupe deux oreilles généreuses. Au quatrième, il finit par ensorceler le taureau et après une estocade efficace il coupe à nouveau deux oreilles sous des sifflets.

Pour la seconde corrida de sa carrière, Solalito nous a agréablement surpris. Sur son second taureau (6em bis de Fernay) pas facile, il ne perd pas les papiers et fait un effort pour corriger les défauts de son adversaire. A base de fermeté et d’engagement sans faille et d’une bonne estocade il récolte deux oreilles sous des sifflets du public. Cela lui ouvrent la porte des consuls car il a fait bonne impression avec le troisième taureau, avec des moments relâchés sur la corne droite et une estocade efficace.

Fernando Adrián n’a pas voulu rester sans rien..et a joué gros sur le cinquième taureau de l’après midi, un bon exemplaire de Virgen Maria. Après avoir commencé à genoux, il distille de nombreuses passes sur les deux pitons. Celles de la droite sont supérieures. C’est propre bien fait, efficace et porte sur le public. Après une belle estocade, la meilleure de la tarde, il coupe deux oreilles. Il a fait preuve de beaucoup de bonne volonté et a essayé sur son taureau d’alternative mais en vain surtout à cause de l’animal le moins coopératif de la tarde

Feria de Vic Fezensac Roman sérieusement blessé, Morenito coupe trois oreilles et Vingt et une pique pour “Los Maños”

Vic-Fezensac. Quatrième corrida de feria, deux tiers d’arène, temps frais et nuageux, quelques gouttes de pluie, corrida suspendue plus d’une heure. Sept toros de Los Maños, le troisième remplacé par un sobrero du même fer. Un lot très bien présenté, souvent très armés et témoignant d’une forte bravoure. Quatre piques pour les premiers, second et troisième, trois châtiments pour les autres. Toujours très compliqués à la muleta.

Photo Gil Mir

Morenito de Aranda (Rouge foncé et or), au premier, un pinchazo et une entière, vuelta, au deuxième tué en remplacement de Roman, une entière une oreille, au quatrième, une demi-lame, deux oreilles.

Photos R. Tastet

Roman (blanc cassé et argent) gravement blessé au cours du tercio de pique du second.

El Rafi (Bleu marine et or), au troisième, deux pinchazos et une entière, silence ; au cinquième, une entière, silence ; au dernier, deux pinchazos et une demi lame, silence.

Présidence, Marc Amestoy, assesseurs, Jean-Michel Lattes et Hervé Pallas.

Pour terminer cette feria de Vic l’arène a une nouvelle fois été le temple de la pique et de la bravoure avec un corrida de Los Maños où l’on a dénombré vingt et une piques ou rencontres… Les Vicois connaissent bien l’élevage qui par deux fois a remporté la corrida concours. Par moment, on aurait pu se croire revenu dans le concours, surtout avec la présence des deux premiers et ensuite avec « Santacancelas » sorti en quatrième position qui clotura cette série avec un formidable premier châtiment. Un toro exceptionnel que ne laissa pas passer Morenito de Aranda qui finit par écrire une symphonie sur la gauche. Ce fut la rencontre de l’homme et du toro, l’instant magique où tout fonctionne. Récompense pour les deux, deux oreilles pour le torero et une vuelta posthume pour le toro. On avait écrit un chapitre de plus dans le livre des légendes de l’arène de Vic.

Malheureusement ces moments furent perturbés par la très sérieuse blessure de Roman. Le torero Valencien alors qu’il mettait en place son premier adversaire, pour le tercio de pique reçut un violent coup de corne sur le haut de la cuisse gauche. L’accident obligea à la suspension de la course pendant une heure quinze. Un temps nécessaire pour assister le torero puis stabiliser son état général avant de l’évacuer sur l’hôpital de Mont-de-Marsan. Un accident qui rappelait étrangement ce qui s’était passé il y a un an avec Morenito de Aranda.

Les Los Maños demandaient un solide technique que peut être ne possède pas encore El Rafi. Il a passé une très mauvaise journée. Sur ses trois toros il fut obligé de rompre, souvent d’écouter la rencontre comme avec le cinquième. Il essaya bien de se sauver avec le dernier mais malgré toute sa bonne volonté, il ne put résoudre l’équation. Mais El Rafi a montré ses belles qualités et signé quelques belles naturelles d’une lenteur extrême.

Cette course a également montré le respect qui existe entre tous les acteurs de l’arène, Morenito de Aranda refusant à sortir en triomphe par solidarité avec Roman.

Un feria de Vic qui est restée fidèle à sob éthique et a présenté de grande corridas avec un point d’orgue donné par les Dolores Aguirre Ybarra.

Jean-Michel Dussol

Galerie Photo Bertrand Caritey

Vic-Fezensac: très grave blessure de Roman

Le matador franco-espagnol Roman Collado “Roman” a été très grièvement blessé cette après-midi à Vic-Fézensac par le second toro de “los Maños” : “coup de corne avec une triple trajectoire; une d’entre elles avec un orifice d’entrée et de sortie, rupture des vaisseaux du scrotum”. Il a reçu de premiers soins à l’infirmerie des arènes puis il a été transporté à l’hôpital de Mont-de-Marsan. La corrida a été interrompue pendant plus d’une heure avant de reprendre.

La reseña à suivre.

Nîmes, rejoneo: rabo pour Diego Ventura au sommet

Plaza de toros de Nîmes. Cinquième de la Feria de Pentecôte, corrida de rejones matinale.

Toros de Fermín Bohórquez, le second vuelta al ruedo. 

RUI FERNÁNDES, ovation et oreille.

DIEGO VENTURA, deux oreilles et la queue et oreille.

LEA VICENS, ovation et deux oreilles.

Novillada sans picadors de Vic: Les Lartet règnent sur l’arène

Vic-Fezensac. Novillada sans picadors, température agréable, couverture nuageuse, une encourageante petite arène, deux heures quarante de spectacle. Six erales du Lartet, magnifiquement présentés, armures parfaites, tous applaudis à leur entrée en piste, le troisième récompensé d’une vuelta.

Bruno Martinez (blanc et argent), au premier, une entière, avis, silence ; au troisième, une entière, une oreille, vuelta au toro, au cinquième et dernier, deux entières, silence.

Juan de Morena (rouge très foncé et or), au deuxième, un pinchazo, une entière, silence ; au quatrième, une entière, silence.

Jérôme Bonnet peut être satisfait de cette novillada sans picadors qu’il offrait, hier matin dimanche, dans les arènes de Vic. Cinq magnifiques petits toros, certains presque novillos, tous applaudis à leur entrée en piste, le quatrième applaudi à l’arrastre et le troisième récompensé d’une vuelta. A la suite d’une blessure, dimanche soir, de Pedro Rufo la course s’est transformée en un mano a mano entre Bruno Martinez et Juan de Morena. Un boulevard pour Bruno Martinez qui allait très vite s’imposer sur ces toros et Juan de Morena encore bien vert pour ce genre de spectacle.

Chez Bruno Martinez, élève de l’école taurine de Huesca on aura apprécié son style dépouillé à la cape… mais une volonté de gagner qu’il manifeste avec ces deux faroles donnés à genoux, devant le troisième toro. Il a souvent cité de loin, mettant en valeur les novillos du Lartet qui ne demandaient qu’à briller. Pour autant pas très faciles ces utreros, débordants de caste à l’image du troisième.

Si Bruno Martinez, gagnait la lidia du cinquième novillo, et était déclaré triomphateur, son compagnon de cartel, Juan de Morena n’avait pas témoigné de ces facilités. Un garçon souvent contraint à reculer, à fuir même, en fait qui doit encore beaucoup apprendre. Même s’il y eut quelque figures très templées, Juan de Morena ne pouvait pas accéder à la réussite de Bruno Martinez.

Mais la grande réussite de la matinée, c’est celle de l’éleveur Jérôme Bonnet avec ce lot parfait du Lartet et une course diversifiée et animée. Suerte ganadero on ira voir ailleurs des drôles de petits diables.

JMD

Photos Gil Mir

Vic-Fezensac 20-05-2024 matinal

Nîmes : Tomas Rufo sort par la porte des consuls

Plaza de toros de Nîmes. Grand beau temps. Casi Lleno. Une bonne corrida de Victoriano del Rio dont le 3em taureau fait une vuelta posthume. Tomas Rufo coupe trois oreilles lors d’une brillante après midi. Sebastien Castella pouvait l’accompagner après deux prestations remarquables mais l’usage de l’épée en a décidé autrement. Emilio de Justo n’a pas non plus réussi ses mises à mort en particulier à son second taureau avec d’interminables descabellos.

SEBASTIÁN CASTELLA, oreille près avis et vuelta al ruedo après avis. 

EMILIO DE JUSTO, silence après avis et silence après deux avis. 

TOMÁS RUFO, deux oreilles et oreille 

Le premier taureau de Castella est un petit Victoriano del Rio qu’il va facilement amadouer. Faena pleine de douceur et de tact. Castella met tout son coeur de torero dans l’arène et le public est ébloui par tant de maîtrise. Il a signé avec son second taureau une autre œuvre importante et a fait se lever le public lors de somptueuses passes pleines de temple. Malheureusement trois pinchazos lui font perdre les trophées mais il fait un tour de piste.

Emilio de Justo a montré sa personnalité avec le cinquième, un animal qui avait un bon jeu. Les meilleures moments avec la main droite et on a cru qu’il pourrait partager le festin avec ses compagnons de cartel. Une bonne épée bien placée mais une interminable série de descabellos, ou il paraissait manquer de force, ruine tout succés. Son premier taureau est exigeant et il se défend ne permettant pas au torero de s’exprimer à sa juste valeur. La aussi, deux pinchazos et une épée sur le côté n’arrangent rien.

Tomás Rufo a encore démontrer ici à Nîmes le grand moment dans lequel il est en ce moment. Avec un taureau encasté de Victoriano del Río (le 3em) qui répétait avec avidité et devant lequel il ne fallait pas faire d’erreur. Il a monté haut le niveau de sa tauromachie avec un engagement ferme et total en baissant la main sur les deux bords pour signer une prestation remarquable terminée par des luquecinas serrées avant une estocade d’effet rapide. Deux oreilles et un tour de piste au taureau. Son second taureau n’était pas facile, il protestait mais avec fermeté et technique, Tomás Rufo a su résoudre les problèmes. Après un pinchazo et une entière il coupe une oreille qui lui ouvre la porte des consuls.

Galerie photo Bruno Lasnier

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