Mois : mai 2024 Page 7 sur 14

Osuna, un Victorino de vuelta et grande tarde de Ferrera

Osuna, deuxiĂšme de feria. Plus de Ÿ d’arĂšnes.

Six toros de Victorino Martin, le cinquiĂšme vuelta al ruedo aprĂšs une forte pĂ©tition d’indulto.

Rafaelillo : silence et une oreille.

Antonio Ferrera silence et deux oreilles et la queue aprĂšs deux avis.

Curro Diaz : deux oreilles et silence

Victorino Martin et Antonio Ferrera on fait une vuelta commune au cinquiĂšme toros.

Corrida variĂ©e avec du trapio mais aux dĂ©fenses exagĂ©rĂ©ment raccourcies, chose surprenante et inacceptable en prĂ©sence d’un ganadero de ce niveau, mĂȘme dans une arĂšne de troisiĂšme catĂ©gorie. Au moral il y eut de tout : les deux premiers sur la rĂ©serve dangereux avec du genio, le troisiĂšme se laissant faire, le quatriĂšme encastĂ©, le cinquiĂšme d’une noblesse exceptionnelle humiliant avec classe et ne se lassant pas de charger, le sixiĂšme faible.

Rafaelillo  est un habituĂ© des coupes gorges et il sera ce dimanche face aux Miura Ă  Madrid. Rude week-end pour le murciano.  Comme Ă  son habitude, il a prouvĂ© qu’il avait le goĂ»t du risque, une maniĂšre de se mettre en danger qui porte sur le public. IL fut accrochĂ© plusieurs fois sans consĂ©quence et malgrĂ© une Ă©pĂ©e dĂ©fectueuse coupa l’oreille de son second aprĂšs une faena  qui connut des moments moins agitĂ©s.

Grande tarde d’Antonio Ferrera  qui aprĂšs lidiĂ© le premier rapidement s’accorda totalement avec l’excellent second. Faena engagĂ©e, volontaire et donnĂ©e essentiellement pas le bas dans un rythme adĂ©quat. Il sut faire monter la pression et se refusa Ă  tuer l’animal s’appuyant la pĂ©tition du respectable. Un poil dĂ©magogue, c’est son pĂȘchĂ© mignon, il attendit les deux avis avant de se dĂ©cider Ă  clouer l’animal qui fut honorĂ© d’une vuelta mĂ©ritĂ©e. Il partagea son triomphe avec Victorino.

Bien Curro Diaz Ă  son premier toro, passant le Victorino Ă  la cape avec sa classe naturelle et la capacitĂ© qu’on lui connaĂźt. La faena fut bien construite avec du goĂ»t et de la personnalitĂ© malgrĂ© la difficultĂ© de l’animal, encastĂ© et spectaculaire. Il le tua d’une Ă©pĂ©e basse ce qui ne l’empĂȘcha pas de rĂ©colter un double trophĂ©e. Il abrĂ©gea par la suite en raison de la faiblesse de l’ultime toro de tarde.

L’expĂ©rience a prĂ©valu hier Ă  Osuna face Ă  un lot variĂ© de Victorino et on peut le dire avec admiration : il y a de beaux restes dans ce trio de solides guerriers


Pierre Vidal

LE JOUR INTERNATIONAL DE LA TAUROMACHIE FÊTÉ À BARCELONE

Environ 300 aficionados et professionnels de la tauromachie se sont réunis ce jeudi à la Monumental de Barcelone pour célébrer la premiÚre Journée Internationale de la Tauromachie, un événement qui a été
organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration des entitĂ©s taurines de Catalogne. Il s’agissait d’une cĂ©lĂ©bration culturelle et revendicative au cours de laquelle des poĂ©sies du torero catalan Mario CabrĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©citĂ©es, des
Ă©lĂšves de l’École taurine de Catalogne ont fait du toreo de salon et un manifeste a Ă©tĂ© lu en dĂ©fense de la tauromachie. Victorino Martin, en tant que prĂ©sident de la Fondation du Toro de Lidia, a clĂŽturĂ©
l’évĂ©nement par un discours d’espoir et de revendication. Barcelone sans antitaurins ne serait pas Barcelone. Une vingtaine d’entre eux rassemblĂ©s devant la porte principale des arĂšnes ont pratiquĂ© l’invective et l’insulte
pour changer.

BÉZIERS: JournĂ©e Internationale de la tauromachie

Jeudi 16 mai dans le cadre de la premiĂšre JournĂ©e Internationale de la Tauromachie, initiĂ©e par LA FundaciĂłn del toro de lidia, le MusĂ©e taurin de BĂ©ziers et l’Union taurine Biterroise (UTB) Ă©taient ouverts Ă  la visite de 10 Ă  18 heures.  Tout d’abord et notamment en fin de matinĂ©e les “anciens de l’ASBH”, visite suivie d’une collation . À 14 heures les Ă©lĂšves de premiĂšre du lycĂ©e privĂ© de la TrinitĂ© Ă©taient prĂ©vus mais du fait des pressions Ă©hontĂ©es des anticorridas sur l’ÉvĂȘchĂ© et autres organismes celle-ci fĂ»t annulĂ©e. Lorsque l’on voit ces gens manifester avec des banderoles et pancartes ensanglantĂ©es nous pouvons dire que quelques choses ne tourne pas rond dans leur cerveau !
À 17 heures 30, en prĂ©sence du maire Robert MĂ©nard, trois Ă©lĂšves de l’École Taurine de BĂ©ziers MĂ©diterranĂ©e : Escriban, Hugo et Pablo firent – accompagnĂ©s du torero Biterrois Carlos Olsina – une dĂ©monstration commentĂ©e du travail au capote et Ă  la muleta
 Puis projection de deux films de l’époque des cĂ©lĂšbres matadors Joselito (juillet 1914) et Belmonte (1920). Ainsi BĂ©ziers a rĂ©affirmĂ©, une fois de plus, son attachement Ă  la Tauromachie…

NĂźmes : Talavante triomphe pour le retour de Ponce

ArĂšne de NĂźmes. Beau temps. Plein sauf les places en amphithĂ©Ăątre. Les taureaux de Juan Pedro Domecq n’ont pas aidĂ© Enrique Ponce et c’est Alejandro Talavante qui triomphe avec le meilleur toro de l’aprĂšs midi. Les autres taureaux sont faibles avec un manque de caste.

ENRIQUE PONCEsilence aprĂšs avis et une oreille avec deux tours de piste.

ALEJANDRO TALAVANTEsilence et deux oreilles.

DAVID GALVÁN, qui confirmait son alternative : ovation aprĂšs avis et une oreille aprĂšs avis.

Le 1er taureau pour la confirmation de David Galvan est faible. Faena Ă  mi hauteur avec Ă  la fin des gĂ©nuflexions : un clin d’oeil Ă  Enrique Ponce. AprĂšs 2 tentatives ratĂ©es Ă  la mise Ă  mort, la 3em est la bonne et il vient saluer le public. Belle sortie du 6em toro qui dĂ©fonce les planches. Deux largas et de belles vĂ©roniques. On y croit…surtout que le Picador est applaudi. Malheureusement le toro va “a menos”. Une prestation esthĂ©tique de Galvan plein de bonnes intentions qui termine passe aprĂšs passe et met une bonne Ă©pĂ©e en place : 1 oreille.

Le second toro, 1er de Ponce, est encore plus faible et on ne va rien voir. Une entiĂšre sur le cĂŽtĂ© de Enrique Ponce pour terminer. Son second toro ne va pas lui permettre de triompher pour sa despedida Ă  NĂźmes. Il brinde son toro Ă  sa compagne. A force d’insister et avec sa technique lĂ©gendaire il finit sa faena avec trois sĂ©ries remarquables. Une Ă©pĂ©e entiĂšre basse. L’oreille est demandĂ©e fortement par le public et le prĂ©sident suit. Il rĂ©alise deux tours de pistes trĂšs Ă©mouvants.

Talavante Ă  son premier toro rĂ©alise une belle entame Ă  la cape. Il commence la faena Ă  genou mais son toro est faible et il ne peut rĂ©aliser grand chose. Il rate complĂštement la mise Ă  mort. Son second toro…No ay malo quinto…est le meilleur toro de l’aprĂšs midi. Talavante est plein d’envie et il rĂ©alise une faena variĂ©e et riche sur les deux bords. Un grand coup d’Ă©pĂ©e d’effet rapide et le prĂ©sident lui donne deux oreilles. Le toro est applaudi.

Galerie photo de Bruno Lasnier

Miguel Angel PERERA et Emilio DE JUSTO « Toreros de Madrid »

MADRID 17/05/2024- 7° course de la San Isidro 2024. ArÚne pleine, ciel partiellement nuageux, 20°, petit vent.
6 toros de LA QUINTA pour 3 matadors du premier groupe, affiche justifiant le nouveau plein des arĂšnes avec un public du vendredi soir de Madrid, heureux de venir Ă  Las Ventas avant de partir en Week end.
Toros : Poids et Ăąges divers, 577, 574, 589,532,543,627 kg, cornes infernales comme toujours ici, manque de race en gĂ©nĂ©ral, Ă  part le 5°, visible dĂšs les piques peu poussĂ©es, ne permettant pas le bon toreo, des Santa Coloma dangereux poussant les acteurs Ă  l’hĂ©roĂŻsme.

Miguel Angel PERERA, grenat et noir argentĂ©, ovation aprĂšs 2 avis et Vuelta trĂšs fĂȘtĂ©e aprĂšs pĂ©tition d’oreille.

Emilio DE JUSTO, gris clair et noir, ovation puis Vuelta trĂšs fĂȘtĂ©e elle aussi aprĂšs pĂ©tition d’oreille.

Gines MARIN, bleu et or, silence et silence.
Saluts des banderilleros El Alagabeno au 2° et Morenito de Arles au 5°.

Ce soir il fallait conduire et aussi bien Miguel Angel PERERA que Emilio DE JUSTO savent conduire sans doute mieux que Gines Marin qui nous a paru en retrait par rapport à ses deux compagnons d’affiche.

Miguel Angel PERERA est en grande forme cette annĂ©e comme on a pu le voir Ă  SĂ©ville, il a le sitio et il commande aux toros, mĂȘme Ă  ceux qui ne pensent qu’à l’encorner de la droite comme son second toro. Deux fois prĂ©venu il impose sa domination et c’est la mĂȘme chose sur la corne gauche qui ne veut pas plus passer. Ce toro est un assassin mais PERERA est un patron, et un patron ne s’échappe pas, arrivant Ă  estoquer loyalement ce toro impossible. Demande d’oreille, pas accordĂ©e mais vuelta triomphale.

L’ estocade justifiait Ă  elle seule l’octroi de l’oreille, mais peut-ĂȘtre le PrĂ©sident l’a-t-il mal vue. Bronca donc au palco.

Ason premier toro il avait servi un travail important Ă  un toro peu combatif, lui imposant par sa science du placement et du commandement deux bonnes sĂ©ries Ă  droite et une bonne sĂ©rie Ă  gauche, mais la mise Ă  mort fut trop longue avec deux Ă©pĂ©es et trois descabellos, le contraire en quelque sorte de l’épĂ©e Ă  son second toro. Pas de chance



Emilio de Justo est hĂ©roĂŻque avec son second toro, le cinquiĂšme de l’aprĂšs midi, qui l’a pris de la corne droite et envoyĂ© dans les airs, heureusement sans gravitĂ©. Sa tauromachie alors de la main gauche, pieds dĂ©chaussĂ©s, mais Madrid debout par une sĂ©rie de naturelles fondamentales, certaines de face. La trinchera finale avant la mise Ă  mort est d’anthologie. L’épĂ©e un peu derriĂšre et trois descabellos sont malheureusement nĂ©cessaires qui privent le torero d’une voire deux oreilles. A son premier toro aprĂšs un quite par chicuelinas mains trĂšs basses il avait servi une faena courte et engagĂ©e Ă  un toro peu racĂ©.


En fait PERERA et DE JUSTO sont deux monstres de tauromachie face Ă  des toros aussi difficiles et
mĂ©chants que ceux de LA QUINTA cet aprĂšs-midi, et Gines Marin, pourtant bien disposĂ© lui aussi n’a pas encore atteint leur bagage technique pour devenir « Torero de Madrid ». A noter cependant son dĂ©sir de triompher puisqu’il avait reçu son premier toro Ă  genoux Ă  la porte du toril, tout comme l’avait fait Perera au taureau d’ouverture.

EXIR

NĂźmes, la course camarguaise

Nßmes (France). Jeudi 16 mai 2024, Journée internationale de la tauromachie. Colisée romain. Foire de la PentecÎte. Corrida Camarguaie, concours de troupeau, Trophée Jean Lafont. Entrée : Demi-place.

Taureaux : Aramis (troupeau de Nicollin), Ursule (troupeau de CuillĂ©), Acajou (troupeau de Lautier), Vizir (troupeau de Saumade), Ripart (troupeau de Didelot Langlade), Vicaire (troupeau de Saumade), Castella (troupeau de Saumade, Biou d’or 2023).

Raseteurs : Félix ; François Martin ; Ziko Katif ; Marignan ; Zekraoui ; Lopez; Nordine El Ghiati ; J. Martin.

DĂ©tails:

Une minute d’applaudissements a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  CĂ©dric, rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©.

Le raseteur Ziko Katif et son partenaire Esteve ont été proclamés vainqueurs.

Le taureau de troupeau Castella de Saumade et Biou de Oro 2023 a remporté le prix du concours de troupeau.

Un prix « Coup de cƓur » a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  Romain Bruchet pour sa carriĂšre

gallerie photos P. Gil Mir

Nßmes 16-05-2024 Corrida Camarguesa Trofeo Jean Lafont © Philippe Gil Mir

Madrid : projection de TomĂĄs Rufo

Par Antonio Arévalo


Madrid, 16 mai. «Lleno de no hay billetes Â». 5 toros de Victoriano del Rio et un de CortĂ©s, sorti en premier et protestĂ© par une partie du public pour son trapio. Les cinq autres Ă  la prĂ©sentation inĂ©gale, combatifs au cheval, le plus complet le troisiĂšme et dans une moindre mesure le second. IntĂ©ressant aussi le quatriĂšme.


Sébastien Castella silence et avis et salut aprÚs pétition minoritaire.


José Mari Manzanares salut aprÚs pétition et silence.


TomĂĄs Rufo oreille et silence.


Importante prestation de TomĂĄs Rufo qui a justifiĂ© amplement sa prĂ©sence dans ce cartel des figuras si attendu. On l’a vu serein, dĂ©terminĂ© et avec une excellente conception du toreo. Son premier toro de Victoriano fut le meilleur de la course et il le comprit Ă  la muleta dĂšs le dĂ©but de la faena. Bien placĂ©, administrant les passes avec du goĂ»t, il fut cependant accrochĂ© de maniĂšre spectaculaire aprĂšs un changement de main.

Torero de race, il est revenu devant l’animal pour lui faire endosser de superbes naturelles, acclamĂ©es par le public. Faena vĂ©cue avec intensitĂ© sur les gradins et malgrĂ© une demie estocade, il coupa une oreille de poids.

Son second, le dernier de la corrida, excessivement grand et haut, ne s’employa pas au cheval et chargeait avec ĂąpretĂ© aux leurres. Une nouvelle fois, la dĂ©termination, le sitio du torero de TolĂšde lui permirent d’initier avec des statuaires d’un engagement total la faena. Mais le toro dĂ©clina petit Ă  petit malgrĂ© la volontĂ© du matador. Un torero Ă  suivre, Ă  voir, dont il faut aussi souligner un Ă©norme courage qui va sans
doute lui permettre de se hisser au plus haut. Enhorabuena !

Bonne aprĂšs-midi Ă©galement de Manzanares, surtout Ă  son premier, toro de Victoriano aux charges courtes Ă  la cape et qui se rĂ©vĂ©la Ă  la muleta. On l’a vu torĂ©er avec « empaque Â», surtout de la main droite. Difficile de le faire avec la gauche, car Ă  ce moment lĂ  de l’aprĂšs-midi il faisait beaucoup de vent. Il a manquĂ© Ă  sa faena une sĂ©rie supplĂ©mentaire qui aurait donnĂ© plus d’envergure Ă  sa prestation. MalgrĂ© une demie Ă©pĂ©e, bien placĂ©e, il y eut une pĂ©tition.

Bon dĂ©but de muleta Ă©galement au cinquiĂšme, avec du « señorĂ­o Â», cette prestance naturelle qu’il porte en lui, mais le toro n’alla plus loin.

Castella n’eut pas de chance avec son premier, protestĂ© dĂšs sa sortie, et vite vide de charges. Le quatriĂšme fut plus collaborateur, surtout parce qu’on fit trĂšs attention Ă  lui et qu’il ne fut pratiquement pas piquĂ©. DĂ©but vibrant de faena, trĂšs imaginatif, portĂ© par l’inspiration mais le toro, malgrĂ© sa noblesse, manquait de fond et ne tarda pas Ă  protester Ă  la fin des passes. SĂ©bastien lui administra des sĂ©ries courtes et s’engagea sur ces terrains de proximitĂ© qu’il affectionne. Il y eut une pĂ©tition minoritaire aprĂšs une bonne estocade.

Signalons Ă©galement la qualitĂ© des cuadrillas qui s’illustrĂšrent aussi bien Ă  la pique
qu’aux banderilles en cette journĂ©e mondiale de la Tauromachie oĂč il y eut Ă©galement une minute de silence Ă  l’issue du paseo en hommage Ă  Joselito « El Gallo Â», dĂ©cĂ©dĂ© le 16 mai 1920 aux arĂšnes de Talavera.

Enrique Ponce nous parle de son retour

Bel interview du maestro à déguster.

Vamos Ă  ver..Le premier jour de la despedida c est demain Ă  NĂźmes. Avec Alejandro Talavante et David Galvan. Toros de Juan Pedro Domecq.

Bonne chance.

https://youtu.be/_uVcJbPnNuQ

Madrid: « L’ennui naquit un jour de l’uniformitĂ© “

Les arĂšnes de LAS VENTAS combles.

Plus un billet Ă  vendre.

Les toros el PARRALEJO Ă©taient attendus aprĂšs le triomphe de Miguel Angel PERRERA Ă  SĂ©ville et l’indulto de Jalaperras Ă  Las Rozas en Mars.

C’était Ă©galement jour de confirmation d’Alternative pour Alejandro Fermin auquel la chance semble avoir peu souri,  il a plus de trente ans.

Miguel Angel Perrera : Vert olive et or

Paco Ureña : Tout en or

Alejandro Fermin : Bleu et or

Toros de El Parralejo : Tous 5 ans , entre 550 et 628 Kilos. Tous trĂšs bien prĂ©sentĂ©s, remarquablement armĂ©s.

FINI et Vicente Herrera de la cuadrilla de M.A. PERRERA ont salué aprÚs les banderilles du quatriÚme.

On ne peut vous imposer la lecture de ce qu’il advint ce soir Ă  LAS VENTAS. Le voir Ă©tait ennuyeux, le lire serait insupportable.

Ce que nous pourrons signaler est la « cĂ©rĂ©monie «  bĂąclĂ©e pour l’alternative d’Alejandro Fermin.

On peut croire que chacun avait d’autres soucis et portait en lui d’autres espoirs. Six magnifiques bichos Ă  combattre aprĂšs les sorties vibrantes de leurs congĂ©nĂšres Ă  SĂ©ville.

On ne pourra rien reprocher à personne, aucun des six toros ne répondit aux attentes des 22500 spectateurs et encore moins aux trois acteurs.

Miguel Angel PERRERA entama ses deux faenas avec volontĂ© et le style qu’on lui connait, on retiendra ce dĂ©but de faena « de rodillas » trĂšs technique et spectaculaire, une sĂ©rie somptueuse par naturelles et puis deux toros qui s’arrĂȘtent obstinĂ©ment.

On trouva la mĂȘme volontĂ© chez Paco UREÑA.dĂšs qu’il baissa la main le toro se dĂ©sagrĂ©gea ne laissant aucune option.

Alejandro Fermin au trac dut ajouter toutes les difficultĂ©s techniques dues au manque d’engagement de ses deux adversaires.

Pratiquement toutes les Ă©pĂ©es furent « basses Â».

Six silences et toujours la mĂȘme dizaine de siffleurs.

« L’ennui naquit un jour de l’uniformitĂ© «  (Antoine Houdar de la Motte )

Charles FIGINI

Romeria bayonnaise

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