Dax, la commission taurine présidée par Eric Darrière a annoncé le cartel de sa novillada matinale du 15 août qui verra la présence du triomphateur de la San Isidro Jarocho.
– J 15/08. Novillada piquée en matinale. Jarocho, Samuel Navalón, Alejandro Chicharro et Aarón Palacio (Montealto)
Mise en place de la vente d’entrées générales à 20€ pour la corrida d’Enrique Ponce…
La direction des arènes vous informe que pour la corrida d’adieu d’Enrique Ponce, les générales à 20 € sont à la vente sur le site de la ville, l’Office de Tourisme, ainsi qu’au Palio…
Parfois les promesses électorales peuvent se réaliser ! La Maire de Jerez de la Frontera, Maria José Pelayo, en a donné la preuve éclatante hier en rendant officiellement les clés des arènes portatives de l’École Municipale de Tauromachie à Rafael Valenzuela, président de la fondation Cultura Taurina. On notait la présence d’une forte délégation municipale mais aussi de nombreux professionnels du monde du toro dont Juan José Padilla et les ganaderos jerezanos Santiago Domecq et Juan Pedro Domecq
Fermée depuis huit ans par la précédente municipalité socialiste, l’école de Jerez renaît de ses cendres, c’était jour de liesse pour tous les aficionados présents et au de-la pour toute l’aficion jerezana. Le projet de la fondation est particulièrement innovant. Il s’agit de la création d’un centre de divulgation et d’apprentissage ecosensible de la culture taurine dont l’école n’est qu’une partie, en fait nous assistons à la création de la première « université » taurine ouverte à tous pour promouvoir la culture taurine. A ce jour cette structure semble unique dans le monde taurin et il n’est pas surprenant que Jerez qui fût souvent dans le passé innovatrice en matière taurine, ne poursuive dans cette voie.
Maintenant que les locaux sont disponibles le vrai travail commence et c’est à toute l’aficion d’apporter son grain de sable pour sa réussite. L’aficion française sera bien évidemment la bien venue et Rafael Valenzuela nous a assuré que le drapeau français flottera en vbonne place sur ces nouvelles arènes.
Le marathon madrilène de la San Isidro est derrière nous. Son bilan est contrasté. Du point de vue commercial, économique disons populaire, c’est un succès avec 565 400 spectateurs et 13 llenos de no hay billetes malgré une nette augmentation du prix des entrées et la présence des caméras de télévision de Onetorotv et Télémadrid. Il a eu de nombreux « people », singulièrement du monde du football mais aussi des hommes politiques de tous les bords, des artistes, chanteurs ou autres qui se sont parfois exhibés au callejon ou plus discrètement assis dans les gradins. La Ventas the place to be.
Ce succès dans la première arène du monde est remarquable. Il marque l’enracinement de la tauromachie dans son propre pays, il en fait, malgré sa singularité, un spectacle de masse qu il devient difficile à attaquer et qui est une sorte de phare pour la corrida dans le monde et notamment pour l’Amérique Latine où sa survie s’avère précaire. De ce point de vue la présence d’Isaac Fonseca au palmarès comme meilleure estocade est non seulement méritée mais aussi porteuse d’avenir.
Sur le plan artistique on a plus connu hélas! de bas que de hauts et les tardes ont été souvent ennuyeuses, sans émotions. Le fameux « toro de Madrid » y est pour beaucoup. Sous la pression d’un secteur du public contestataire par essence, la présentation devient une sorte d’obsession exagérée ; parfois hors du type au détriment exemple de corridas comme celles de Victorino Martin et d’Adolfo atacada de kilos qui n’ont pas donné le jeu attendu. Il y a eu aussi des choix de ganaderias celui de Roman Sorando, pour le jour des « artistes » s’est transformé en pétard sonore. Il est assez symptomatique qu’il ait fallu chercher une novillada pour la coller au palmarès du meilleur ensemble; celle de Fuente Ymbro réellement encastée, pour le coup.
Borja Jimenez est déclaré triomphateur de la féria c’est certain sa Puerta Grande a plus de poids que celle de Fernando Adrian qui, même s’il nous a plu n’a pas atteint les sommets du torero d’Espartinas. Celui-ci n’est pas une révélation véritable mais son toreo viril, dominateur ainsi qu’esthétique parfois est justement récompensé. Deux autres toreros auraient mérité le tableau d’honneur Roman au courage de lion comme Manuel Escribano le torero de Gerena durement méprisé par une présidence inique. Il ne faut pas oublier les prestations de toreros consacrés comme Miguel Angel Perera dont les mérites ne sont jamais assez célébrés, de Talavante qui renaît de ses cendres, de Castella impavide dans la malchance, de Tomas Rufo aussi une véritable promesse. Il y a d’autres noms qui auront plu, plus ou moins, selon le goût de chacun. Nous ne nous voulons pas exhaustifs… mais nous ne saurions oublier la grande révélation du torero gaditano David Galvan.
Les présidences qui se sont succédées au placo ont multiplié les impairs : le plus gros fut le refus d’accorder la seconde oreille à Borja Jimenez et le mouchoir bleu à « Dulce » toro de Victoriano exceptionnel. Mais ce n’est pas la seule, il y eut des pétitions majoritaires non honorées -Escribano par exemple-, des remplacements de toros injustifiés et des changements de tiers intempestifs. L’immense pouvoir dont jouissent les présidences qui font ou défont les dures carrières des toreros devrait être mieux calibré, leurs jugements devrait s’appuyer sur des critères objectifs et s’accorder entre ceux qui se succèdent à cette lourde responsabilité.
Grace à Antonio Arévalo, Exir, Jean François Nevière, Charles Figini, Jean Dupin et moi-même vous avez pu suivre dans nos colonnes TOUS les spectacles de cette importante féria et vous avez été très nombreux à le faire consolidant ainsi notre site.
Madrid le 9 juin. Corrida placée sous le haut patronage de l’Infante Elena.
Mano a Mano entre Sébastien Castella, lilas et or. Ovation, silence et silence et Fernando Adrian, blanc et argent. Oreille,silence, oreille, Puerta Grande
lleno de no hay billetes ( 13ème édition de cette San Isidro).
Beau temps, sans vent, 25°.
Toros de Garcigrande les 1,2,4,5,6 et de El Pilar le 3.
Poids moyen de 545 kg à l’exception notable du sixième, 597 kgs et 5ans et demi.
Comment aborder cette chronique autrement qu’en dénonçant une fois de plus la faiblesse , le manque de force et de race des toros et tout particulièrement les fragilités des antérieurs (les mains des toros) pratiquement à chaque animal. Le pire ayant été le toro de chez Fraile, d’El Pilar, qui cumulait tous les défauts, mansedumbre, décasté, faible, derrotant, fuyard etc..
Et si au lieu de se répéter à propos des lacunes des 3,4 et 5 on disait deux mots agréables sur le 1 qui échut à Castella?
Pas bien joli ce colorado claro mais le maestro qui l’a tout de suite jaugé a demandé à son picador de ne pas forcer la dose de fer. Castella est un très grand capotero et distribue avec suavité et rythme des natuelles bien conclues par une larga magnifique.
Adrian vient au quite et montre que lui aussi, par chicuelinas et tafalleras il sait parler « toro ».
La faena de muleta est très élégante, initiée à gauche avec changement de main.
Cité de loin et de face les muletazos de Sébastien castella sont très doux, mais autoritaires démontrent à quel point le matador français est poderoso. Avis, echec à l’épée, c’est rare mais ça arrive aux meilleurs.
Le second, pour Fernando Adrian est reçu à genoux, largas afaroladas six fois de suite et le public, étrangement ne bronche et n’applaudit que lorsque le matador se relève. Le toro se couche sur le flanc tout seul, Adrian insiste et torée de verdad, faisant plusieurs fois passer l’animal dans son dos et termine, imitant Castella à son premier par un desplante dans les cornes, les outilsjetés loi derrière lui. Final par Bernadinas, le toro va a mas, on se sent mieux , on espère pour la suite, grande épée et OREILLE.
les trois suivants seront des invalides, le troisième dont hérite le malheureux Sébastien est bien banderillé par José Chacon deux fois et il doit saluer, très justement. Pour le reste, soseria. Le bicho derrote, donne des hachazos à hauteur d’homme…Faena impossible charge brouillonne, Pinchazo, entière et descabello.
Sifflé à l’arrastre. Le suivant un Garcigrande tout noir et pas vilain mais invalide qui tombe plusieurs fois, bien que peu piqué.
Le 5ème, pour Castella, un joli noir de 4 ans nommé Pistolero va t il nous enchanter ?
D’une noblesse infinie, mais si décasté et faible que Castella doit lui laisser de longues poses entre les passes. Le toro avait la bouche ouverte dès son entrée en piste, le final laisse des regrets, avec un poil de hardiesse c’aurait pu être un toro intéressant. Mais rien, non, rien de rien, trois muletazos, une pose de 2 minutes, trois muletazos, et une épée en se mouillant les doigts, le toro plonge sur le sable , lamentablement.
Vint le 6 ème, LE toro de la tarde, un grand Garcigrande de 597 kgs et presque 6ans, fort, charpenté, qui dura , lui, bien fait, hechuras parfaites. Adrian devait triompher avec lui et joua le tout pour le tout, ce qui lui réussit puisque , coupant une belle oreille parfaitement méritée il obtint la sortie par la Puerta Grande.
J’aimerais savoir au cours de cette San Isidro sur les 125 toros combattus, combien ont mérité de rester dans nos mémoires de 2024, un Santiago Domecq, un Victoriano del Rio, Dulce pour Borja Jimenez et deux ou trois autres, c’est peu, non?
Clovis a remporté le IVe Souvenir Béatrice Dumond pour la deuxième fois consécutive…
Beau temps, chambrée familiale. Trois becerros de la ganadería Turquay assez exigeants, guère aidés par la dureté de la piste.
Au début, il a été demandé au micro une minute d’applaudissements en hommage à Béatrice Dumond, ainsi qu’à l’ex-maire Jean-Michel Avellaneda, récemment décédé.
Si les trois aspirants ont manifesté une envie évidente, Clovis Germain – ET Bézizers – a remporté ce concours de capéa pour avoir exprimé sans conteste la torería la plus aboutie.
Les deux autres, Manuel Fuentes – ET Séville, second – et Juan de Morena – ET Pays d’Arles, troisième – n’ont pas démérité.
Avec ce succès, Clovis a gagné le droit d’intégrer le cartel de la Fiesta Campera du CT Toros y Fiesta qui se déroulera le dimanche 30 juin à la ganadería La Paluna.
Il sera aux côtés de Rafi, Solal et Clemente Jaume pour lidier des novillaos de San Sebastian, La Suerte et La Paluna…
L’élevage portugais de Sobral a préparé une impressionnante corrida pour ses débuts sur les terres françaises le 6 juillet prochain, plus précisément à Ceret, où il va lidier une corrida complète dans laquelle sont annoncés les diestros Damián Castaño , Gómez del Pilar et Juan de Castilla.