Mois : juin 2024 Page 12 sur 16

Madrid: RIEN A CHRONIQUER



MADRID – 8/06/2024
Corrida hommage à la police nationale pour son 200° anniversaire (!), minute de silence et hymne national à l’issue du paseo.
21°, vent, ArÚne pleine pour la 13° fois en cette San Isidro.
Toros de ROMAN SORANDO 572,564,593,578,554,541Kg, robe variĂ©e, de 4 ans, les 3 et 5, Ă  quasi 6 ans, les 2,4 et 6 en passant par 5 ans, le 1. Carrure et cornes conformes aux exigences madrilĂšnes. Du Domecq pur, noblesse mais faiblesse, parfois extrĂȘme. Pas de race. Mansos.
 Mouchoir vert au 3° d’une faiblesse insigne, remplacĂ© par un sobrero de JosĂ© Vasquez de 6 ans. JosĂ© Vasquez, la plus vieille anciennetĂ© d’Espagne, 1788, mais encore du Domecq depuis quelques annĂ©es, faible et sifflĂ© lui aussi Ă  son dĂ©part.
Mouchoir vert au 6° aussi faible, remplacé par un sobrero de MONTALVO de 5 ans et 586 kg, intoréable lui, visiblement avisé, sans doute ayant séjourné trop longtemps dans les corales.
 Pour :


DIEGO URDIALES, saumon clair et noir, silence et silence.


JUAN ORTEGA, vert printanier et or, silence et silence.


PABLO AGUADO, noir et argent, gilet or, silence
Tous les toros sifflés à leur départ.
Bronca et jets de coussins de dĂ©pit Ă  l’issue de la corrida.  
 
Cet aprÚs-midi Madrid a touché le fond du fond avec ces toros de Roman Sorando infumables.
Ce n’était pas la peine de faire venir trois toreros classĂ©s « artistes Â» pour ne pas leur offrir du bĂ©tail leur permettant de s’exprimer. Trois toreros si brillants Ă  la feria de SĂ©ville.
Pas une passe de cape, pas un quite artistique, cinq ou six passes de muleta conformes en tout pour l’ensemble de la corrida.
Nous avons rarement vu un tel dĂ©sastre ganadero. En gĂ©nĂ©ral il y a toujours un toro, pas forcĂ©ment le cinquiĂšme, qui sauve l’aprĂšs-midi. Mais lĂ , aucun.
Le public n’en pouvait plus, rĂ©clamant des toros, et nous avec.
Et comme en plus les deux toros remplaçants ne voulurent pas faire d’ombre Ă  leurs congĂ©nĂšres, l’ennui fut total.
Il va donc falloir que la police, Ă  laquelle les organisateurs avaient voulu offrir un hommage, ouvre une enquĂȘte sur cette aprĂšs-midi dĂ©sastreuse et trouve le ou les coupables.

Exir

Un encierro Ă  Mexico

Arles soirée Emma Calais

L’AMTA, l’association les Amis du MusĂ©e taurin d’Arles vous remercie de bien vouloir diffuser le communiquĂ© joint

pour une manifestation qui aura lieu le Jeudi 27 Juin 18h30

CONFERENCE EMMA CALAIS, caballera en plaza

salle Jean et Pons Dedieu 62 rue du 4 septembre Ă  Arles

Entrée libre

Renseignements au 0643219020 

Journée taurine chez Barcelo

Christophe Dussau honoré

Le premier trophĂ©e Christophe Dussau sera remis pour le concours landais des fĂȘtes d’Aire sur l’Adour organisĂ© par le Club Adele Pabon le lundi 17 juin 2024.

Le grand champion aturin marque un peu plus de son empreinte l’histoire de notre sport gascon.

Retrouvez sa carriĂšre dans le livre qui lui est consacrĂ© « Christophe Dussau Corps et Ăąmes » 156 pages 200 photos 24×22 couverture rigide Photographies de Cyrille Vidal – Textes de Sylvain Lapique
Un beau cadeau pour la fĂȘte des pĂšres 

https://www.studiovidal.net/…/livre-christophe-dussau..

Roquefort: le cartel de la journée taurine

Mexico, la Monumental ça continue!

Pour la bonne cause

Madrid, Borja Jimenez premiÚre Puerta Grande de la féria

Plaza de toros de Las Ventas. 25ÂȘ corrida de la Feria de San Isidro. Corrida de la Cultura. Lleno de ‘no hay billetes’.

Toros de Victoriano del RĂ­o, 5Ăšme bis de Torrealta

EMILIO DE JUSTO, palmas aprĂšs avis et silence aprĂšs avis.

BORJA JIMÉNEZoreille et deux vueltas al ruedo aprĂšs une forte pĂ©tition de la seconde et bronca au palco et oreille. Puerta Grande.

ROCA REY, palmas aprĂšs avis et silence.

Une fois encore le scandale vint du placo d’une injustice crasse avec Borja Jimenez qui avait bien gagnĂ© sa deuxiĂšme oreille et avec le ganadero dont le toro aurait du faire une vuelta. La veille nous avions vu une pĂ©tition majoritaire en faveur de Manuel Escribano sans rĂ©compense. Ça commence Ă  faire
 L’incompĂ©tence comme la suffisance de ces messieurs du palco est insupportable, leur manque d’aficion les disqualifie. Elle ne peut s’expliquer que par un protagonisme puĂ©ril qui nuit au spectacle. Il y a en Andalousie des prĂ©sidents sanctionnĂ©s financiĂšrement en cas de manquement au rĂšglement -lors d’un indulto en place portative par exemple. Les prĂ©sidents ne devraient plus se prĂ©valoir d’une impunitĂ© qui les conduit Ă  se comporter de maniĂšre partiale, inique ou erratique.

Ceci dit revenons Ă  une corrida qui a permis Ă  Borja Jimenez d’inscrire son nom dans la lĂ©gende isidril. Il le doit Ă  un grand toro « Dulce Â» sorti en second, le meilleur d’un lot de Victoriano variĂ© dans son coportement comme dans sa prĂ©sentation, le quatriĂšme protestĂ©, le cinquiĂšme changĂ© pour sa faiblesse par un Torrealta qui fit preuve de classe sans durer. Le sixiĂšme manso perdido partit aux planches. Le reste fit preuve de mobilitĂ©, manquant de force pour la plupart, partant de loin avec alegria au cheval sans s’employer vĂ©ritablement, nobles mais manquant souvent de transmission et de continuitĂ© par la suite.

Belle entame d’Emilio de Justo par doblones qui prĂ©jugeait de grands moments, le toro s’étant employĂ© au capote. Mais il ne dura pas et la faena malgrĂ© la volontĂ© du torero Cacereño lassa les tendidos. Il tua d’une demie estocade en place. Par la suite Emilio subit le prĂ©judice du scandale prĂ©sidentiel et personne ne fit cas de ses bonnes maniĂšres face Ă  un toro qui s’éteignit vite mais qui avait ses quartiers de noblesse. Une entiĂšre desprendida.

C’était le jour de Borja Jimenez, sa derniĂšre cartouche lui qui avait eu le privilĂšge d’ĂȘtre invitĂ© trois fois Ă  la plus grande fĂ©ria du monde. Le torero d’Espartinas s’est justifiĂ© ĂŽ combien ! Il eut le geste d’aller trois fois Ă  puerta gayola (avec le sobrero), il torĂ©a superbement au capote, de maniĂšre variĂ©e: chicuelinas apprĂȘtĂ©es, vĂ©roniques, de frente por detras participant Ă  tous les quites. Ses deux faenas, la premiĂšre surtout, furent des modĂšles d’entrega, de dominio, ornĂ©es de beaux dĂ©tails comme de magnifiques trincherillas, des kirikikis, des changements de mains inattendus et mĂȘme des naturelles de face donnĂ©es pieds joints. Tout cela est allĂšgre, bien construit, exĂ©cutĂ© avec aisance. Il a trĂšs bien tuĂ© le premier, au second il pincha une premier fois mais posa une entiĂšre en se mouillant les doigts qui lui valut cette sortie triomphale tant dĂ©sirĂ©e.

Beaucoup d’iniquitĂ© envers Roca Rey de la part d’un certain secteur du public qui le proteste quelque soient les circonstances. Il en est ainsi de tous les numĂ©ros uns c’est vrai ; faut-il s’en rĂ©jouir ?  Le pĂ©ruvien tomba sur un lot impossible. Personne ne fit cas de son premier passage tant l’amertume des malheurs de Borja dominait l’arĂšne Il fit peut piquer son second, manso perdido, le conduisit avec son autoritĂ© habituelle dans une premiĂšre sĂ©rie prometteuse mais ce n’était qu’illusion : le toro partit aux planches. Il tua ses deux adversaires comme un canon de deux estoconazos.

Ainsi la Puerta Grande de cette San Isidro 2024 n’est plus vierge. Un jeune homme encore assujetti au banquillo il y a peu l’aura franchie en triomphe aprĂšs bien des difficultĂ©s. Tous les espoirs sont donc permis. Belle leçon que celle de Borja !

Pierre Vidal

Isaac Fonseca Ă  la maison

Le torero mexicain Isaac Fonseca a reçu son congĂ© mĂ©dical et a quittĂ© l’hĂŽpital, oĂč il est restĂ© hospitalisĂ© pendant quatre jours, Ă  la suite des choquantes blessures subies dimanche dernier dans les arĂšnes de Las Ventas Ă  Madrid. Isaac Fonseca

Photos : Place 1, RĂ©seaux sociaux Fonseca

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