Mois : juin 2024 Page 13 sur 16

Morante interrompt sa temporada

Morante de la Puebla a annoncĂ© qu’il interrompait la saison indĂ©finiment mais pas dĂ©finitivement. C’est ce que son apoderdao, Pedro J. Marques, a fait savoir au journaliste Vicente Zabala de la Serna et qui a Ă©tĂ© publiĂ© par le journal El Mundo. « Il ne rĂ©pond pas aux antidĂ©presseurs et ces derniers jours nous avons fait toutes sortes de tests sur lui. Ses jambes lui faisaient dĂ©faut et il semblait n’avoir aucune force», explique-t-il au mĂ©dia. Morante Ă©courte la saison, mais cette pause est indĂ©finie mais « pas dĂ©finitive », comme le souligne Marques.

Pour l’instant, « El de La Puebla del RĂ­o » avait des engagements devant lui Ă  Marbella ce samedi, et Ă  la Beneficencia Ă  Madrid dimanche. Plus tard, il s’Ă©tait dĂ©jĂ  engagĂ© dans des ferias comme celles de Burgos, TorrejĂłn de Ardoz, Pampelune ou Santander. L’apoderado lui-mĂȘme a Ă©galement dĂ©clarĂ© : « Nous sommes vraiment dĂ©solĂ©s pour tout ce dĂ©sordre. Nous avons dit aux hommes d’affaires de ne pas nous faire de publicitĂ© mĂȘme si nous avions acceptĂ© mais sans envoyer les contrats. L’interruption est sans date, et dĂ©pendra de l’état du torero ».

Tyrosse: la novillada sans picador

Madrid: Des Ă©clairs sous la pluie


Madrid, 6 juin. Plus de trois quarts d’arĂšnes. Pluie intense Ă  partir du quatriĂšme.
6 toros d’Adolfo MartĂ­n, trĂšs armĂ©s, certains trop grands, les trois premiers avisĂ©s et sans charges, sifflĂ©s Ă  l’arrastre, les trois derniers plus nobles mais faibles.
Antonio Ferrera silence et salut aprĂšs avis.
Manuel Escribano salut et vuelta aprÚs forte pétition. Bronca à la présidence.
José Garrido silence et salut.


Il aura fallu attendre le quatriĂšme et la pluie pour qu’on puisse voir des Ă©clairs et beaucoup d’engagement. On n’avait rien vu jusqu’alors, Ă  l’exception d’une trĂšs bonne estocade de Manuel Escribano, car les toros d’Adolfo MartĂ­n, vite avisĂ©s, coupaient leurs charges, et mĂȘme si le danger Ă©tait lĂ , le public s’ennuyait. Mais sous la pluie, aprĂšs une chaleur torride, des Ă©clairs dans l’arĂšne. Comme avec Antonio Ferrera, face Ă  un Adolfo avec une certaine noblesse mais qui s’Ă©croula Ă  plusieurs reprises. Devant un public clairsemĂ© (les gens Ă©taient partis se rĂ©fugier Ă  l’intĂ©rieur des arĂšnes ou dans
les places vides des « gradas » et « andanadas » ) et avec un tendido 7 moins omniprĂ©sent, Antonio parvint Ă  mettre en confiance le toro. Vinrent quelques passes droitiĂšres enchaĂźnĂ©es de trĂšs bon goĂ»t et surtout une sĂ©rie de naturelles d’un relĂąchement absolu, non forcĂ© et naturel. Superbes ! S’il l’avait tuĂ©, il aurait peut-ĂȘtre coupĂ© une oreille. Le toro, comme les trois prĂ©cĂ©dents, fut sifflĂ© Ă  l’arrastre.


Manuel Escribano accueillit ses deux toros Ă  genoux, « a porta gayola ». Chapeau pour le risque encouru, d’aurant plus au cinquiĂšme vues les conditions de la piste et ce qui l’attendait dans les torils : un toro extrĂȘmement armĂ© mais qui lui aussi cachait une certaine noblesse. Manuel le banderilla, comme Ă  son premier, avec assurance et Ă©clat. Sous l’orage, le toro s’affala en tout dĂ©but de faena mais son matador sut trĂšs bien calculer les distances et trouver les hauteurs. AprĂšs une trĂšs belle naturelle oĂč Escribano s’Ă©tait senti « a gusto », le toro, inopinĂ©ment, l’attrapa. Sans l’encorner. Des instants dramatiques, surtout quand il se retrouva Ă  terre et le toro le cherchait. Un miracle qu’il en soit sorti sans la moindre Ă©gratignure. La faena fut vĂ©cue dĂšs lors avec beaucoup d’Ă©motion et Manuel instrumenta des passes de belle facture et surtout il remata sa prestation d’une trĂšs bonne estocade. De maniĂšre incomprĂ©hensible, le prĂ©sident ne lui accorda pas l’oreille alors que la pĂ©tition Ă©tait largement majoritaire. Un manque de sensibilitĂ© de sa part et probablement d’aficion.


Le dernier Adolfo, excessivement haut et pesant plus de six cents kilos, montra parfois, lui aussi, une certaine noblesse. Garrido le torĂ©a avec toreria Ă  la cape, lui endossant de superbes vĂ©roniques. Faena inĂ©gale Ă  la muleta, surtout du fait que le toro n’humiliait pas vraiment, oĂč le matador parvint Ă  enchaĂźner des passes des deux cĂŽtĂ©s. Prestation de torero mĂ»r, technique et sĂ»r de lui, mais mal conclue Ă  l’Ă©pĂ©e avec un bajonazo trĂšs laid.
Antonio Arévalo

Madrid: l’Ă©vĂ©nement tourna en « eau de boudin »

Plaza de toros de Las Ventas. 23Ăšme corrida de la Feria de San Isidro. Lleno de ‘no hay billetes’. 23 000 spectateurs. Corrida de la Prensa.

 Toros de Victorino MartĂ­n,

PACO UREÑA, silence aprùs deux avis, vuelta al ruedo aprùs avis et silence aprùs avis.

BORJA JIMÉNEZ, silence aprùs avis, silence et silence.

Le roi, Felipe VI présidait la corrida en compagnie de Francisco Rivera Ordóñez assesseur artistique.

L’incertitude est une des caractĂ©ristiques de la corrida en cela elle est radicalement diffĂ©rente des autres spectacles oĂč se rĂ©pĂšte –plus ou moins bien- une trame Ă©crite. La tauromachie dĂ©pend de l’animal et l’animal est imprĂ©visible dans sa nature Ă  moins de lui prĂȘter des sentiments humains comme le fait Walt Disney. Ainsi un grand Ă©vĂ©nement comme cette corrida de la presse animĂ© par des toros au nom consacrĂ© et des hommes motivĂ©s peut tourner en
 eau de boudin comme ce fut le cas hier soir.

Certes les Victorino avaient fiĂšres allures armĂ©s jusqu’aux dents de poignards Ă©tincelants dans le ruedo madrilĂšne. Mais cette carrosserie de luxe masquait un  manque de race gĂ©nĂ©ral et le manque d’appĂ©tence de l’ensemble pour les piques comme pour les capes et muletas. Le premier una alimaña, le second d’une noblesse limitĂ©e, le troisiĂšme sans rompre, le quatriĂšme soso, le cinquiĂšme cherchant les planches, le dernier meilleur sous le peto mais vite Ă©teint. Le bilan on le voit n’est pas terrible. Il y a de mauvaises corridas chez Victorino aussi. Je dis mauvais non pas parce qu’elle n’a pas « servie » mais parce qu’elle a manquĂ© de race; dĂ©faut rĂ©dhibitoire.

Paco Ureña Ă©tait dĂ©cidĂ© c’est un des chĂ©ris du 7 et de la capitale en gĂ©nĂ©ral. Il a payĂ© pour cela et on rend lui rend bien la monnaie de ses souffrances ici. Il s’est mis en danger dĂšs l’entrĂ©e en matiĂšre face Ă  un premier Victorino qui l’attendait immobile dĂ©cochant ses coups au passage. Il se fit bousculer Ă  plusieurs reprises et arracher les machos. L’engagement ne payant pas il partit chercher l’épĂ©e puis le verdugo qu’il mania laborieusement. Son second patapouf sans force ni race ne lui donna aucune opportunitĂ© de briller. Le « chevalier Ă  la triste figure Â» comme dirait Cervantes accueillit le cinquiĂšme avec un capote qui donnait espoir. Il conduisit l’animal au centre mais jamais celui-ci ne se livra regardant les planches entre chaque passe. Paco coupa court Ă  ces maniĂšres dĂ©sobligeantes et connut de nouvelles difficultĂ©s Ă  l’épĂ©e.

Belle opportunitĂ© pour Borja Jimenez un jeune homme plein d’ambition que cette corrida de la prensa. Il tomba sur le seul toro de la tarde que l’on puisse « sauver Â». Il le fit peu piquer et l’animal se manifesta par des arrancadas violentes qu’il conduisit avec difficultĂ©s lors des premiĂšres sĂ©ries ; mais l’affaire ne dura pas, le toro baissa rapidement et Borja le tua d’une entiĂšre desprendida. Le suivant avait moins de caste encore que ses prĂ©dĂ©cesseurs et Borja malgrĂ© ses dĂ©sirs dut Ă©courter. Le dernier donnait de l’espoir mais il fut durement chĂątiĂ© par El Espartaco (le picador), la lidia de Vicente Varela qui s’en suivit fut mal menĂ©e, les capotazos se multipliant, le tiers de banderilles escamotĂ©. En consĂ©quence (?) le toro arrĂȘtĂ©, ne se livra jamais et Borja ne put s’accorder avec lui. Deux tiers de lame tombĂ©e eurent raison de son adversaire. Tout cela sous les sifflets de despedida et jets de coussins inoportuns.

Otro dia sera !

Pierre Vidal

Les espoirs gaditanos Ă  Castelnau-RiviĂšre-Basse

C’Ă©tait samedi dernier au Coso del Pino « El Melli » (Ă  gauche) nouveau matador de Sanlucar sortait en triomphe de ses arĂšnes avec Roca Rey (Ă  droite) et Pablo Aguado. El Melli est portĂ© par son frĂšre Juan Mi Vidal et par Jaime Padilla le neveu de Juan JosĂ© Padilla. Ces deux jeunes espoirs de la toreria gaditana seront Ă  Castelnau-RiviĂšre-Basse le 6 juillet pour la novillada sans picador. Ils seront accompagnĂ©s du « Cyclone de Jerez » qui viendra en personne superviser ses deux pupilles. Une date Ă  ne pas manquer.

PV

Paul Hermé: rencontre avec Dorian Canton

Rencontre avec le matador de toros Dorian Canton venu tienter à La Paluna


Lui, je l’ai connu encore tout petit, Ă  l’époque oĂč il Ă©tait inscrit chez Richard Milian
 Le temps a passĂ© depuis et d’aspirant dans les becerradas du Sud-Ouest, il a franchi toutes les Ă©tapes jusqu’à son alternative du 6 aoĂ»t 2019 Ă  Villeneuve de Marsan, suite Ă  une annulation pour cause d’intempĂ©ries Ă  Bayonne. 

Par la suite, le BĂ©arnais a connu des moments compliquĂ©s, surtout avec l’arrivĂ©e de la pandĂ©mie, mais depuis l’an dernier tout semble reprendre des couleurs malgrĂ© quelques contretemps et cette annĂ©e, l’horizon se dĂ©gage puisque Dorian a dĂ©jĂ  sept corridas inscrites sur son agenda, dont l’ouverture de la Madeleine avec Morante et Luque. Pas moins


RencontrĂ© lundi Ă  la ganaderĂ­a de La Paluna, chez la famille Fare, nous avons fait le point Ă  l’issue du tentadero de deux vaches. On a Ă©voquĂ© la derniĂšre temporada, son Ă©volution et les challenges qui l’attendent, ainsi que ses objectifs pour cette temporada, tout ça Ă©tant intimement lié 

dc04f

2023

« Il est vrai que ma derniĂšre temporada a Ă©tĂ© pas mal perturbĂ©e, surtout Ă  cause d’une blessure Ă  la main droite survenue au campo qui a nĂ©cessitĂ© une opĂ©ration dĂ©but juin. RĂ©sultat, j’ai perdu trois corridas. Je suis revenu Ă  Mont de Marsan Ă  la mi-juillet, cinquante jours aprĂšs ma blessure, sans avoir pu trop m’entrainer avant. Aux cĂŽtĂ©s de SĂ©bastien Castella et Daniel Luque, j’avais coupĂ© une oreille Ă  un toro du Pilar. La mĂȘme annĂ©e, j’avais Ă©tĂ© aussi blessĂ© Ă  PĂąques Ă  Aignan, un toro de PagĂšs-Mailhan m’infligeant une grosse contusion Ă  un mollet qui avait aussi nĂ©cessitĂ© une pĂ©riode d’arrĂȘt. 

dc20k

En fait, les quatre corridas auxquelles j’ai pu participer ont Ă©tĂ© celles d’Aignan, Mont de Marsan, Bayonne et Villeneuve. En dĂ©finitive, j’ai Ă©prouvĂ© pas mal de frustration, surtout par le fait d’avoir perdu trois corridas.  J’étais surtout focalisĂ© par le fait de reprendre pour la Madeleine avec un tel cartel, ainsi que Bayonne
 Mais tout cela, c’est du passĂ© et Ă  prĂ©sent, mon esprit est tournĂ© sur ce qui m’attend tout au long de cette temporada.

2024

J’ai dĂ©jĂ  participĂ© au festival d’Arzacq et Ă  la corrida pascale d’Aignan, et Ă  ce jour, cinq rendez-vous m’attendent encore : Aire avec les Peñajara, La BrĂšde avec les MargĂ©, Eauze avec les PagĂšs-Mailhan, Mont de Marsan avec les Puerto de San Lorenzo et Villeneuve avec encore les PagĂšs-Mailhan
 

Il est Ă©vident que compte tenu du prestige de mes deux compañeros de cartel et de la catĂ©gorie de l’arĂšne, la corrida de Mont de Marsan avec Morante et Luque revĂȘt un caractĂšre particulier. Elle fait partie de celles dont je rĂȘve depuis longtemps ! Plus la date va approcher, plus il y aura de la responsabilitĂ© ! L’enjeu est trĂšs important pour moi dans la mesure oĂč un gros triomphe au Moun devrait Ă©normĂ©ment m’aider pour le futur


TOREO

Ce qui est perdu est perdu, c’est pourquoi j’essaie rĂ©solument de me tourner vers l’avenir en me prĂ©parant du mieux possible afin d’arriver puesto pour affronter mes prochains challenges. Je tiens avant tout Ă  torĂ©er comme je suis et surtout comme je cherche Ă  torĂ©er. En cela, je veux ĂȘtre aussi bien Ă  Aire-sur-l’Adour qu’à Mont-de-Marsan ! Ce qui signifie que pour moi, toutes les arĂšnes sont importantes et oĂč que je sois, je compte bien donner le meilleur de moi-mĂȘme !

dc04g

En ce qui concerne mon toreo, je crois que j’ai progressĂ©, que je torĂ©e mieux qu’avant, d’une maniĂšre plus fluide, plus ajustĂ©e, avec plus de maturitĂ©. Tout cela se prĂ©pare au quotidien, essentiellement au campo. Je suis plus attirĂ© et Ă©mu par des faenas classiques, dans le genre d’Antoñete, Paco Camino, Yiyo… Ce sont des cassettes que je regarde Ă©normĂ©ment, ça m’aide aussi Ă  tirer vers ce que je cherche.

TOROS

Concernant les toros, oui, les Ă©levages me plaisent et en tout cas, il n’y en a aucun que je redoute. J’irai Ă  chaque fois avec un bon ressenti sur l’élevage, je veux bien torĂ©er et triompher, c’est la seule chose en ce moment que je recherche !

Outre les courses dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ©es, je pense que la suite dĂ©pendra des rĂ©sultats obtenus. Nous sommes en pourparlers pour d’autres corridas, mais il est trop tĂŽt pour en parler car rien n’est encore dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©. Mais il est Ă©vident que des rĂ©sultats positifs aideraient Ă  faire pencher la balance.  Beaucoup de cartels ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  annoncĂ©s, mais je dis ça pour ceux de fin d’annĂ©e, ainsi que, sans souhaiter quoi que ce soit pour les compañeros, pour d’éventuelles substitutions comme il y en a toujours en cours de temporada. Pour cela, il est clair qu’il faut mettre toutes les chances de mon cĂŽtĂ© !

dc04h

TERRITOIRE

Effectivement, toutes les arĂšnes que j’ai citĂ©es se trouvent dans le Sud-Ouest. A partir de cette Ă©vidence, mon but premier sera dĂ©sormais d’élargir mon champ d’action avec le Sud-Est et l’Espagne ! LĂ  aussi, ça va dĂ©pendre des rĂ©sultats, mais avec mon apoderado Olivier Mageste, ça fait partie en bonne place sur la feuille de route. J’ai la chance que dans les arĂšnes du Sud-Ouest, les organisateurs me fassent confiance et me mettent dans leurs cartels, mais je ne veux pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un torero rĂ©gional, sans rien rejeter, et je pense que mon ambition est comprĂ©hensible. 

CUADRILLA

Concernant mon entourage professionnel, sur les courses que je vais torĂ©er cette annĂ©e, je ne peux pas exiger Ă  quiconque de rester tout le temps avec moi. Dans la mesure du possible, je prends toutefois les mĂȘmes, Ă  commencer par AgustĂ­n Serrano, un banderillero avec qui je m’entraine quasiment tous les jours Ă  Madrid oĂč je vis. Manolo de los Reyes m’accompagnera aussi le plus souvent et les picadors seront Juan Manuel SangĂŒesa et Rafael Agudo qui m’accompagnent  depuis le dĂ©but. Ça, c’est la base, avec comme mozo JĂ©rĂŽme Courtiade qui me suit depuis longtemps.

En outre, grĂące Ă  Olivier et AgustĂ­n, j’ai la chance d’avoir rencontrĂ© le maestro Uceda Leal avec qui je m’entraine assez souvent. On a le mĂȘme concept et ça me sert Ă©normĂ©ment de m’entrainer Ă  ses cĂŽtĂ©s car ses conseils me sont prĂ©cieux. Quand il Ă©tait jeune, il s’entrainait souvent avec Manzanares pĂšre et Ángel Teruel qui sont quand-mĂȘme des rĂ©fĂ©rences !

dc04j

OBJECTIF

L’objectif pour cette saison, je le rĂ©pĂšte, c’est avant tout laisser une bonne impression par mon envie et mon toreo car au final, bien torĂ©er sans triompher ça ne sert Ă  rien, et triompher sans bien torĂ©er ça ne sert aussi Ă  rien ! Donc, j’ai envie de triomphes qui me permettront d’étendre mon territoire, comme dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, et comme je passe des fois devant Las Ventas, il est clair que j’y compte bien y confirmer un jour mon alternative ! Â»

dc04x

Dorian avec Ă  gauche son apoderado Olivier Mageste et au centre le ganadero Vincent Fare.

On souhaite Ă©videmment Ă  Dorian d’ĂȘtre Ă  la hauteur de ses rĂȘves les plus fous, propres Ă  favoriser l’accomplissement de ses objectifs. La motivation est lĂ , les capacitĂ©s aussi, alors on croise les doigts
 Suerte, Maestro !!!

Paul Hermé http://torofiesta.com

La goyesque de Ronda suspendue cette année

Dans une confĂ©rence de presse, Le lieutenant Hermano mayor de la Real Maestranza de CaballerĂ­a de Ronda, Rafael Atienza, a communiquĂ© que, pour des raisons de sĂ©curitĂ©, la corrida Goyesque, et les festivitĂ©s qui l’accompagnent lors de la feria Pedro Romero 2024, sont suspendues. « C’est une mesure prĂ©ventive qui reflĂšte notre engagement envers la sĂ©curitĂ© avant tout. Nous comprenons l’importance de ces Ă©vĂ©nements pour la communautĂ© et regrettons profondĂ©ment tout inconvĂ©nient que cette dĂ©cision pourrait causer. »

Cette dĂ©cision drastique a Ă©tĂ© prise aprĂšs avoir menĂ© une Ă©tude de la plaza, dans laquelle des mesures de vibrations environnementales ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă  l’aide d’accĂ©lĂ©romĂštres sismiques, une analyse modale expĂ©rimentale sur les colonnes et un balayage tridimensionnel complet de la structure. Une Ă©tude qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l’équipe d’architectes et une sociĂ©tĂ© d’ingĂ©nierie, avec la collaboration du dĂ©partement de structure et d’ingĂ©nierie du bĂątiment de l’École d’architecture de SĂ©ville.

La Real Maestranza de CaballerĂ­a de Ronda a eu accĂšs Ă  ce dossier le 30 mai, dans lequel des doutes ont Ă©tĂ© exprimĂ©s quant Ă  la sĂ©curitĂ© de l’arĂšne en cas de remplissage Ă  100%. « Nous avions prĂ©parĂ© une sĂ©rie d’évĂ©nements en hommage Ă  Francisco Rivera « Paquirri » et Ă  Antonio Ordóñez, deux gr ands toreros, qui devront malheureusement ĂȘtre reportĂ©s. Cependant, je tiens Ă  souligner que cette annulation n’est qu’un report. Nous restons dĂ©terminĂ©s Ă  faire en sorte que l’annĂ©e prochaine et les annĂ©es suivantes, nous puissions cĂ©lĂ©brer toutes les cĂ©lĂ©brations de la Foire Pedro Romero avec la sĂ©curitĂ© et la splendeur qu’elles mĂ©ritent », dĂ©clare Rafael Atienza.

Selon la Real Maestranza, l’objectif est de mener une intervention globale dans ses arĂšnes, dans le but de garantir la sĂ©curitĂ© et la continuitĂ© des cĂ©lĂ©brations. Cette intervention permettra d’assurer la prĂ©servation de ce patrimoine

Soutien Ă  Patrick Laugier

Nous apportons ici tout notre soutien Ă  Patrick Laugier grand Ă©leveur, esprit libre et ouvert, gĂ©nĂ©reux et qui eut un rĂŽle important dans la dĂ©fense des Ă©leveurs français de toros de combats français. Nous le savons dans la peine et nous saluons le courage qu’il met dans ce combat pour la survie de son Ă©levage pour lequel il a tant donnĂ©.

PV


Par ailleurs, une pĂ©tition a Ă©tĂ© lancĂ©e Ă  l’intention de tous ceux qui ont dĂ©cidĂ© de le soutenir

https://www.change.org/p/justice-pour-l-%C3%A9leveur-patrick-laugier

CĂ©ret

CHATEAURENARD

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés