Mois : juin 2024 Page 15 sur 16

Communiqué de presse à propos de la Colombie

onct31ph

CommuniquĂ© de l’Observatoire National des Cultures Taurines Ă  propos de la situation en Colombie…

Note de situation : L’interdiction colombienne…

AprĂšs avoir longuement conversĂ© avec CĂ©sar RincĂłn et Luis BolĂ­var, voici ce que l’on peut dire

de la situation en Colombie.

1/ UNE INTERDICTION POLITIQUE

Comme ce fut le cas en Catalogne, l’interdiction des corridas fait partie d’un projet politique populiste ayant pour but de stigmatiser une partie de la population par pur opportunisme clientĂ©liste.

En Catalogne, l’objectif des partis indĂ©pendantistes Ă©tait de marquer la rupture avec la « Fiesta nationale » espagnole, et en Colombie, sous couvert d’animalisme Ă©galement, il s’agit de distraire l’opinion des accusations de corruption qui pĂšsent sur le fils du prĂ©sident Petro qui a avouĂ© devant les juges avoir reçu des fonds provenant du narco trafic pour financer la campagne prĂ©sidentielle de son pĂšre.

Dans les deux cas, la corrida fut ciblĂ©e car elle ne disposait plus d’une base sociale suffisante pour ĂȘtre inattaquable : en Catalogne, seule la Monumental de Barcelone organisait des corridas, tandis qu’en Colombie, au terme de dix annĂ©es de persĂ©cutions diverses, mais aussi en raison du dĂ©sintĂ©rĂȘt des figuras qui ne firent pas l’effort d’adapter leurs cachets Ă  la rĂ©alitĂ© Ă©conomique du pays, il n’y a plus que deux ferias : Cali et Manizales.

L’intention idĂ©ologique « marxiste bolivarienne » du prĂ©sident Petro est d’autant plus limpide qu’en interdisant les corridas sans toucher aux combats de coqs et aux corralejas (capeas oĂč le taureau est souvent mis Ă  mort), il stigmatise la classe aisĂ©e urbaine sans toucher aux classes populaires provinciales qui constituent une grande partie de son Ă©lectorat.

2/ ORGANISATION DE LA RÉSISTANCE

Depuis de nombreuses annĂ©es, CĂ©sar RincĂłn tenta de mobiliser les instances taurines europĂ©ennes en les informant du projet d’interdiction mis en place mĂ©thodiquement dans une stratĂ©gie globale de conquĂȘte du pouvoir par l’ex-guerillero marxiste Gustavo Petro.

Malheureusement, aprĂšs avoir longtemps profitĂ© du marchĂ© trĂšs porteur colombien, les grandes empresas et les figuras ne bougĂšrent pas.

Il a fallu attendre l’annonce du vote d’interdiction pour qu’ANOET, le patronat du mundillo, publie un communiquĂ© dans lequel il se met Ă  la disposition des forces vives colombiennes dĂ©sireuses de faire abroger la loi. Ces forces sont aujourd’hui dĂ©cimĂ©es dans la mesure oĂč il ne reste plus que deux arĂšnes en activitĂ© (Manizales et Cali), cinq ganaderĂ­as braves, et aucun torero de premier plan.

Voici quelques annĂ©es dĂ©jĂ , quand Gustavo Petro, alors maire de BogotĂĄ, y avait interdit les corridas, l’ONCT s’était rapprochĂ© de Luis BolĂ­var qui avait regroupĂ© une petite Ă©quipe d’avocats pour faire casser cette interdiction devant le Tribunal Constitutionnel et rĂ©-autoriser les corridas dans la capitale. Malheureusement, si la mairie fut contrainte de cĂ©der aux injonctions de la plus haute juridiction, elle imposa des conditions d’exploitation lĂ©onines interdisant de rentabiliser le moindre spectacle.

Aujourd’hui gĂ©rant des arĂšnes de Cali, Luis BolĂ­var, appuyĂ© par un groupe puissant, va, avec l’appui d’avocats colombiens soutenus par le barreau de Madrid et des confrĂšres de l’ONCT, mener le combat juridique sur les deux fronts oĂč il doit ĂȘtre portĂ© : le Tribunal Constitutionnel et la Cour IbĂ©ro amĂ©ricaine des Droits de l’Homme.

3 / CONSÉQUENCES INTERNATIONALES

La loi d’interdiction colombienne a naturellement eu un impact nĂ©gatif important dans les sept autres pays taurins.

En France, tous les mĂ©dias ont publiĂ© les dĂ©pĂȘches de EFE ou AFP, mais peu d’entre eux se sont livrĂ©s Ă  un travail d’analyse bien que tous aient reçu, dĂšs le vote et avant ces dĂ©pĂȘches, une note d’information de l’ONCT, prĂ©parĂ©e plusieurs semaines avant l’échĂ©ance qui paraissait inĂ©luctable.

Les mĂ©dias français qui ont souhaitĂ© s’informer ont Ă©videmment posĂ© la question de savoir si une mĂȘme situation pouvait survenir en France.

La politique n’étant qu’affaire de circonstances, il est probable que si monsieur MĂ©lenchon – admirateur de la rĂ©volution bolivarienne de Petro – devenait prĂ©sident de la RĂ©publique et disposait d’une majoritĂ© Ă  l’AssemblĂ©e, les mĂȘmes causes produiraient les mĂȘmes effets.

En dehors de cette hypothĂšse, l’enracinement de la tauromachie dans une soixantaine de communes françaises, le cadre lĂ©gislatif consolidĂ© par la jurisprudence et l’absence de volontĂ© de nuire de la plupart des autres formations politiques, hormis quelques parlementaires isolĂ©s en leur sein, rendent improbable un « effet colombien » en France, en-dehors bien sĂ»r de la propagande alimentĂ©e par les fondations et associations anti spĂ©cistes.

4 / CONCLUSION

La bonne santĂ© de nos arĂšnes Ă  laquelle contribuent tous les organisateurs et spectateurs, l’existence d’une cinquantaine de ganaderĂ­as et de toreros importants, le travail de veille quotidien effectuĂ© par l’ONCT et la reprĂ©sentativitĂ© institutionnelle trans partisane de l’UVTF sont Ă  ce jour des lignes de dĂ©fense infiniment plus difficiles Ă  renverser que ne l’étaient celles quasi inexistantes d’un secteur colombien dĂ©jĂ  largement dĂ©vastĂ© par son isolement dans un contexte Ă©conomique dĂ©labrĂ©…

Sanlucar: bonheur sans mélange

Photo M Ruiz Berlanga

Plaza de toros de SanlĂșcar de Barrameda, CĂĄdiz. Corrida de Toros. Lleno.

Toros de Torrealta

ROCA REYdeux oreilles et oreille.

PABLO AGUADO, ovation et deux oreilles.

Photo M Ruiz Berlanga

GERMÁN VIDAL ‘EL MELLI’qui prenait l’alternative, ovation et deux oreilles.

Diego RamĂłn JimĂ©nez au second et Francisco Javier DurĂĄn ‘Viruta’ au troisiĂšme

Le toro d’alternative s’appelait Brujito, n°45, 545 kilos nĂ© le 11/19.

La brise qui soufflait lĂ©gĂšre de la Marisma sur le coso du Pino plein comme une bonbonniĂšre a inspirĂ© les protagonistes du jour et le public subjuguĂ© a vibrĂ© sans couper les cheveux en quatre, dans sa simplicitĂ© populaire. Car ici nous sommes loin des ors de SĂ©ville ou du rigorisme de Madrid ; Sanlucar est une ville populaire et pauvre et son aficion est Ă  son image : elle cherche la joie et la simplicitĂ© elle vit son aficion de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration avec un enthousiasme bon enfant. De ce point de vue la corrida d’hier est une rĂ©ussite de plus Ă  mettre au crĂ©dit de Carmelo l’empresa de la plaza qui sait parfaitement ce qui plait Ă  ses paisanos. Ne sommes-nous pas lĂ  pour donner du bonheur aux gens ?

Le lot de Torrealta bien prĂ©sentĂ©, lourd, trapu, bas de caisse et variĂ© de capa –un beau jabonero sucio sorti en 4Ăšme–  Ă©tait commode de dĂ©fenses. Il a Ă©tĂ© noble dans l’ensemble, parfois manquant de transmission et il a fait le job sous le cheval, le premier provoquant une chute de la piĂšce montĂ©e. Nous au pays de la mono pique rappelons-le. Le sixiĂšme fut le meilleur du lot : le plus allĂšgre, humiliant et durant.

Photo M. Ruiz Berlanga

TrĂšs attendu, Roca Rey a marquĂ© les esprits mĂȘme les plus chagrins devront en convenir. Discret Ă  la cape mise Ă  part un quite spectaculaire, il attendit le premier Torrealta par muletazos por lo alto, donnĂ©s pieds joints. DĂšs la premiĂšre charge le toro l’accrocha sĂšchement lui dĂ©chirant la taleguilla. SĂ©chĂ©, se ressentant de ce coup violent le pĂ©ruvien revint dans l’émotion gĂ©nĂ©rale pour construire un trasteo variĂ© toujours engagĂ©, donnĂ© avec lenteur et construit intelligemment de menos Ă  mĂ s. Une entier d’effet rapide et deux oreilles. A son second passage AndrĂ©s changea ses plans, torĂ©ant sur une ligne plus classique qui eut ses bons moments mais qui porta moins sur le public. Il tua comme un canon et obtint ainsi un nouveau trophĂ©e. Bonne journĂ©e du PĂ©ruvien Ă  qui il faudra arrĂȘter de chercher des poux sur la tĂȘte. Il plaĂźt est-ce lĂ  un dĂ©faut ?

Pablo Aguado est chez lui dans ces arĂšnes oĂč il s’entraine tous les jours. On le vit peu Ă  la cape qui est pourtant son point fort. Mais il se distingua dans ses deux faenas de muleta par son sens du temple avant toute chose, son bon goĂ»t, ses dĂ©tails Ă©lĂ©gants. Son toreo est original en mĂȘme temps il repose sur ce qu’il y a de meilleur dans la tauromachie andalouse : une recherche permanente de la fluiditĂ©, au dĂ©triment parfois de la construction d’un ensemble cohĂ©rent. Malheureux Ă  la mort au premier il tua de 2/3 de lame en place le second et coupas deux oreilles (pour l’ensemble de son Ɠuvre).

Alternative rĂ©ussie pour German Vidal « El Melli Â» qui sans doute trĂšs tendu connut quelques dĂ©sagrĂ©ments avec le premier, le moins commode du lot. Du moins le jeune Sanluqueño aguanta les charges intempestives de l’opposant avec clame, montrant ainsi ses facultĂ©s. Il fut Ă  la peine avec l’épĂ©e. On le retrouva totalement serein face au sixiĂšme excellent toro qu’il dĂ©buta genoux en terre avec brio. Faena marquĂ© par un rĂ©el dominio du jeune matador qui conduisit bien les charges du meilleur de l’envoi de torrealta.

Une bonne entiĂšre d’effet rapide et deux oreilles accordĂ©es dans la ferveur du peuple de sanlucar qui aprĂšs Paco Ojeda, Marismeño et Limeño et tant d’autres gloires possĂšde dĂ©sormais un nouveau matador de toros.

Pierre Vidal

PS Une pensĂ©e pour le banderillero Sanluqueño Eloy Hilario homme de confiance du Melli qui n’a pas pu torĂ©er la corrida pour des raisons administratives.

Grenade : Perera et Ortega triomphent.

Plaza de toros de Grenade. Troisieme de la Feria de Corpus 2024. Plus d’une d’une 1/2 arĂšne.

Toros de Ălvaro NĂșñez pour

Miguel Angel Perera oreille, oreille

Alejandro Talavante saluts, oreille 

Juan Ortega oreille, oreille

Grenade fĂȘtait ce soir le souvenir de FrĂ©dĂ©rico Garcia Lorca qui avait Ă©tĂ© annulĂ© en 2023 pour cause d’Ă©lections. Morante de la Puebla qui devait ĂȘtre chef de lidia avait dĂ©clarĂ© forfait soit disant pour un litige financier avec l’empresa. C’est Miguel Angel Perera qui le remplaçait.
Les toros d’Alvaro Nunez, du trapio conforme au Nunez del Cuvillo dont ils sont originaires, de poids lĂ©ger (autour de 470 kg) ont eu un comportement inĂ©gal: les 3 premiers, distraits chargeant tout ce qui bougeait, mais avec une embestida hĂ©sitante et ne durant pas plus de 3 sĂ©ries avant de se rĂ©server. les 3 derniers meilleurs, plus allants notamment le 4.

Perera, en grand torero dominateur a remarquablement lidiĂ© ses deux toros avec un quite superbe au premier et des circulaires sur 720 degrĂ©s. A son second, qui avait plus de fixitĂ©, 2 grandes sĂ©ries Ă  droite et encore des circulaires dominatrices: du grand Perera. La demie Ă©pĂ©e sera retirĂ©e et une grande estocade couchera le toro sin puntilla. La prĂ©sidente subira une bronca des gĂ©nĂ©reuses arĂšnes de Grenade pour n’avoir pas accordĂ© la deuxiĂšme oreille.

Talavante Ă  son premier touche un toro qui ne charge pas malgrĂ© une soseria apparente. La faena difficile se conclura par un Ă©chec Ă  l’Ă©pĂ©e. A son second, trĂšs encastĂ© qui charge tout ce qui bouge, Talavante le fixe dans la muleta et lui impose une faena malgrĂ© ses derrotes obtenant une oreille.

Ortega, touche son premier dont la sortie abanto avait laissĂ© quelque espoir, mais qui se rĂ©serve aprĂšs la 3 Ăšme sĂ©rie. Il entame une faena par doblones de trĂšs bon goĂ»t et qui incitent le toro Ă  humilier malgrĂ© ses derrotes. Grande estocade entiĂšre en place et oreille. A son second, pris en mains par une grande sĂ©rie de vĂ©roniques, et qui chargera successivement les deux picadors, il mĂšne une faena efficace aprĂšs les doblones d’entrĂ©e avant que le toro ne s’Ă©chappe vers le toril oĂč l’estocade entiĂšre lĂ©gĂšrement desprendida sera foudroyante. Nouvelle oreille pour le maestro.




Jean-Yves Blouin. Texte et photos

Madrid, 19Ăšme puerta grande de Diego Ventura

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid.  Feria de San Isidro 2024. Lleno. 

Toros de Los Espartales,  

RUI FERNANDES, silence et ovation aprÚs avis 

SERGIO GALÁN, oreille et ovation 

 DIEGO VENTURA, silence et deux oreilles. 

Jesulin: le retour ?

Mauguio: le sorteo de la novillada

Castelnau: l’affiche

Une Ɠuvre du grand peintre taurin Marco Sikora.

Grenade : El Fandi patron chez lui

Plaza de toros de Grenade. DeuxiĂšme de la Feria de Corpus 2024. Casi lleno. 

Toros de Victoriano del RĂ­o.

DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, ovation aprĂšs avis et deux oreilles.

ANDRÉS ROCA REY, ovation et oreille.

PABLO AGUADO, oreille et palmas aprĂšs avis.

Corrida intĂ©ressante mais dont ne sort qu’un seul bon toro de Victoriano del Rio, le 4 Ăšme auquel El Fandi coupe les deux oreilles. Les autres ont Ă©tĂ© assez bons, le premier noble et le 6 Ăšme qui a gardĂ© une charge vive jusqu’au bout; mansotes le 2 et le 5; regular le 3 mais prĂ©sentant des difficultĂ©s. Bien entendu, une seule pique chacun : impossible de vraiment apprĂ©cier leur bravoure.


El Fandi a donc triomphĂ© une nouvelle fois chez lui, aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  l’Ă©pĂ©e Ă  son premier. Sa faena variĂ©e au toro n°119 a portĂ© sur le public avec moins d’adornos que la veille de la distance accordĂ©e au toro qui venait de loin et plus de passes fondamentales, malgrĂ© un usage excessif du molinete. Une (trĂšs) lĂ©gĂšre pĂ©tition d’indulto s’est mĂȘme manifestĂ©e, mais comment gracier un toro qui ne prend qu’une pique?


Roca Rey a Ă©tĂ© bien coupant l’oreille de son second, difficile et distrait. A son premier, qui finira au toril, aprĂšs de belles passes Ă  la cape, et une faena de bon goĂ»t en musique (la fanfare n’a pas chĂŽmĂ© en ce jour), l’Ă©pĂ©e le trahira avec un vilain bajonazo.


Aguado obtient l’oreille, gĂ©nĂ©reuse de son premier qui se rĂ©serve aprĂšs les naturelles avec lequel il donne par moments l’impression d’avoir perdu les papiers. Mieux au 6 Ăšme, toro Ă  la charge vive jusqu’Ă  la fin, il donne quelques belles sĂ©ries mais tue d’une Ă©pĂ©e tendida et trasera.

Jean-Yves Blouin. Texte et photos

Sanlucar: Pancho Romero nouvel espoir gaditano

Sanlucar vendredi premiÚre de la féria de la Manzanilla plus de 1/2 arÚne.

Becerros de Diego Curiel

Jaime Padilla (ET du Puerto) vuelta aprĂšs avis

Javier Martinez (ET de Sanlucar) silence aprĂšs 2 avis

Pancho Romero -( ET de Chiclana) deux oreilles aprĂšs avis

Manuel Martinez Reyes (ET de San Fernando) silence aprĂšs deux avis

Manuel Rojo (ET de SĂ©ville) une oreille aprĂšs un avis

El Algecireño (Et d’Algeciras) silence aprĂšs deux avis

Belle initiative que d’avoir programmĂ© cette novillada sans picador de la part de l’empresa locale menĂ©e par Carmelo. Elle rĂ©unissait des Ă©coles taurines de la rĂ©gion de Cadiz et elle a connu un franc succĂšs populaire et artistique. Le bĂ©tail est pour beaucoup dans la rĂ©ussite de cette tarde: une noblesse piquante qui a permis aux aspirants de montrer leurs qualitĂ©s et aussi leurs dĂ©fauts… beaucoup d’enthousiasme dans l’ensemble et un bon niveau.

Jaime Padilla trĂšs mur a construit une fanea classique bien menĂ©e, il a tuĂ© d’une entiĂšre lĂ©gĂšrement de cĂŽtĂ© mais le toro tardant Ă  tomber il n’a pas Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©. Il ouvrait aussi les dĂ©bats, un handicap. On le reverra Ă  Castelnau RiviĂšre Basse.

TrÚs vert Javier Martinez qui effectuait son premier paseo. Le Sanluqueño eut beaucoup de mal à se défaire de son opposant. A revoir.

Puesto, muni d’un bagage technique solide et avec une personnalitĂ© vibrante, Pancho Romero est le triomphateur de la tarde. C’est un jeune torero au style largo qui domine son sujet et qui a tuĂ© d’une entiĂšre. Il aura laissĂ© une trĂšs bonne impression sur le public du Coso del Pino.

Manuel Martinez hĂ©rita du manso de l’aprĂšs-midi, trop inexpĂ©rimentĂ© pour gĂ©rer la situation, il se laissa dĂ©border souvent et fut Ă  la peine avec l’estoc.

Brillant à la cape le jeune Rojo qui fut le meilleur dans ce secteur avec notamment un quite par gaoneras aux petits oignons. Un ton au dessous à la muleta avec une fena volontaire mais qui connut des hauts et des bas et fut accrichée.

El Algecireño dĂ©buta bien Ă  la cape mais la faena dura sans jamais convaincre les tendidos; pas assez d’entrega chez ce jeune homme qui eut du mal Ă  la mort lui aussi.

Aucun de ces messieurs ne banderille: tout se perd !

Pierre Vidal

PV

TolĂšde: LĂ©a triomphe avec Diego et Sergio

Plaza de toros de TolÚde. DeuxiÚme de la Feria de Corpus 2024. 1/2 entrée. Toros de D. Guiomar Cortés de Moura, 

‱ SERGIO GALÁN, oreille et deux oreilles.

‱ DIEGO VENTURA, oreille et oreille.

‱ LEA VICENS, deux oreilles et silence aprùs deux avis.

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