Mois : juin 2024 Page 3 sur 16

Soustons: novillada flamenca

MĂ©janes

Tarascon

Tous à Mimizan samedi: ce symbole de nos libertés

En bordure de riviĂšre, sous les pins, les arĂšnes du courant de Mimizan ont un charme inĂ©galable. La « perle de la CĂŽte d’Argent Â» avec ses plages immenses, sa digue, son port de plaisance et son animation brillante a gagnĂ© une rĂ©putation qui dĂ©passe le cadre de la France : elle est une destination de choix pour les nordistes, les NĂ©erlandais ou les Allemands dont elle a su gagner le cƓur.

A Mimizan il a longtemps manquĂ© une manifestation de tauromachie espagnole comme on en trouve dans les citĂ©s voisines de Parentis-en-Born ou Rion des Landes. Cette inclinaison naturelle Ă  tous bons landais fut rĂ©parĂ©e lors d’une premiĂšre tentative ponctuelle puis par la crĂ©ation d’un club taurin qui s’attela Ă  la tĂąche. Il eut tout de suite beaucoup de succĂšs et de nombreux adhĂ©rents venus du bourg comme de la plage, les deux pĂŽles de la petite ville.

Tout semblait aller de soi, une premiĂšre corrida intĂ©grale se prĂ©parait avec une certaine fĂ©brilitĂ© mais aussi dans l’enthousiasme. C’était ici que devait dĂ©buter en corrida Jean Louis DarrĂ© avec un lot de l’Astaracq et le voisin Julien Lescarret Ă©tait le point nodal du cartel. Il Ă©tait accompagnĂ© de Julien Miletto -qui reçut une sĂ©rieuse blessure- et du numĂ©ro un mexicain Joselito Adame qui menait le bal.

Le lobby anti-taurin, extĂ©rieur Ă  la petite station, se manifesta alors de maniĂšre violente, soutenu par les mĂ©dias nationaux qui en temps de disette (l’étĂ©) avait trouvĂ© lĂ  de quoi se mettre sous la dent. Ce fut un harcĂšlement qui dĂ©buta par une grĂšve de la faim dont les avatars Ă©taient rapportĂ©s quotidiennement par une radio :  « je ne peux plus supporter ces odeurs de saucisses grillĂ©es Â» s’écriait du camping lenouveau Ghandi qui connut ainsi son heure de notoriĂ©tĂ©. La tension monta et le jour de la corrida les antis s’en prirent Ă  la messe rociera (rien Ă  voir avec les toros) obligeant les fidĂšles Ă  sortir par la sacristie entre deux rangĂ©es de CRS, sous les insultes. MalgrĂ© quelques cris et nombres bousculades, la corrida fut un succĂšs commercial et artistique. Depuis elle s’est pĂ©rennisĂ©e.

En ces temps oĂč Ă  nouveau par la voix de certains politiques (Caron et consƓurs), la corrida pourrait ĂȘtre menacĂ©e, Mimizan est donc le symbole de la rĂ©sistance aux diktats parisiens et Ă  la dĂ©fense des libertĂ©s individuelles :  Une rĂ©sistance populaire, obstinĂ©e et victorieuse, malgrĂ© les doutes Ă©mis ici ou lĂ . Il faut rendre hommage ici Ă  tous ceux qui ont apportĂ© leur contribution Ă  ce succĂšs.

Pourvu que ça dure ! Et bien il y va de notre responsabilitĂ© en se rendant massivement aux arĂšnes du Courant samedi. Le cartel est sĂ©duisant, les toros de Zacarias Moreno ont belle rĂ©putation, le chef de lidia est un des cadors de ces vingt derniĂšres annĂ©es le murciano Rafaelillo au courage de lion, il sera accompagnĂ© de la star des ruedos Daniel Luque, le torero de Gerena qui Ă©lectrise les foules par l’efficience de son art et El Rafi, l’espoir de l’aficion française qui, en si belle compagnie, ne voudra pas manquer le coche.

A samedi Ă  Mimizan pour un nouveau chapitre de l’épopĂ©e taurine (le 12Ăšme) de la « perle de la cĂŽte d’Argent ».

Pierre Vidal

PS Un saludo à tous les amis mimizanais qui se démÚne pour ce grand jour.

Alicante, décision contestée du palco

Plaza de toros de Alicante, Comunidad Valenciana. DerniĂšre de la Feria de Hogueras 2024. 6412 spectateurs.

 Toros de Victorino MartĂ­n, le cinquiĂšme vuelta al ruedo.

RAFAELILLO, ovation et ovation.

MANUEL ESCRIBANO, oreille aprĂšs avis et oreille et deux vueltas .

BORJA JIMÉNEZ, ovation et oreille.

Grande bronca au palco au cinquiÚme pour avoir refusé la deuxiÚme oreille à Manuel Escribano (ça tombe souvent sur lui! )

Tentadero sous la lune

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

COMMUNIQUÉ

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

L’Ecole Taurine du Pays d’Arles organise ce samedi 29 juin une Novillada Sans Picador à 19 heures dans les Arùnes d’Arles.

4 jeunes novilleros prometteurs issus d’écoles espagnoles et françaises pour affronter 4 novillos de qualitĂ© de l’élevage de FrĂ©dĂ©rique et Alain TARDIEU.

Une invitation prestigieuse

Vainqueur du TrophĂ©e SĂ©bastien Castella de Bellegarde, VICTOR a laissĂ© une forte impression tant Ă  Valence qu’à NĂźmes ou Saint-Etienne-du-GrĂšs. Le saintois sera le 18 juillet Ă  SĂ©ville, seul Ă©lĂšve d’une Ă©cole taurine française retenu cette annĂ©e pour le cycle de Novilladas sans Picador organisĂ© par la Maestranza de SĂ©ville dans ses prestigieuses arĂšnes. La chance aidant, il a le sĂ©rieux espoir de se qualifier pour la finale qui aura lieu le 25 du mĂȘme mois : « ÂĄSuerte ! Â».

Cette invitation hors tout systĂšme d’échanges (mĂ©canisme par ailleurs trĂšs utile pour multiplier les opportunitĂ©s des Ă©lĂšves d’écoles taurines) viendra complĂ©ter une saison oĂč VICTOR a reprĂ©sentĂ© et reprĂ©sentera l’école dans des arĂšnes importantes  lors de la Novillada Sans Picador du 29 juin Ă  Arles, Ă  Saint-Vincent de Tyrosse le 27 juillet et BĂ©ziers le 16 aoĂ»t.

De cette maniĂšre il porte avec panache l’étendard du Pays d’Arles et prĂ©pare avec sĂ©rieux son passage dans la catĂ©gorie supĂ©rieure, tout en constituant un exemple Ă  suivre pour ses camarades de l’école.

Rejoints tout rĂ©cemment par Manuel FUENTES, Juan de MORENA, MATIAS, MATHIS MESSEGUER poursuivent une formation prometteuse au sein de l’école. Ils ont fait valoir leur envie de devenir torero Ă  AlĂšs, Vic, Manduel, Broca, Dions, Gimeaux, ou Arles et le prouveront encore Ă  Tarascon (le 6 juillet), PĂ©rols (4, 11 et 18 juillet), Riscle, les Saintes-Maries-de-la-Mer ou Saint-Martin-de-Crau.

Encore bĂ©cerristes, LISARES, BAPTISTE ou LUCA animent tientas et capĂ©as publiques – ils le feront Ă  Fontvieille le 22 aoĂ»t ou lors des prochaines JournĂ©es au Campo de l’école -intĂ©grant progressivement ANDY, ENZO, YONIE, ELIAN ou Juanito de VALVERDE.

GrĂące Ă  l’aide des collectivitĂ©s locales et en premier chef l’ACCM et la ville d’Arles et le soutien des aficionados, l’Ecole Taurine du Pays d’Arles demeure un des principaux lieux de formation prĂ©parant l’éclosion des toreros de demain. Elle poursuit, avec l’ensemble de ses Ă©lĂšves placĂ©s sous la direction du maestro Mehdi SAVALLI, son rĂŽle de transmission d’une culture taurine Ă  laquelle nos territoires sont si fortement attachĂ©s. 

Que fais tu demain matin ? Une journée taurine ordinaire à Jerez de la Frontera.

Javier Pérégrino et Myriam Cabas aprÚs le tentadero. Photo JD

Dix heures du soir ce samedi, le tĂ©lĂ©phone sonne « que fais tu demain matin » me demande Rafael Valenzuela prĂ©sident de la Fondation Cultura Taurina de Jerez, «  rien de spĂ©cial » rĂ©pondis-je «  parfait tu viens avec nous au campo ». Huit heures du matin et nous voilĂ  partis en compagnie de deux autres anciens toreros Chotesco et Henrique qui fit partie des Ă©quipes de Talavante et Jose Tomas,. sur la route des toros en direction de MĂ©dina Sidonia . Quelle meilleure compagnie pour profiter d’une matinĂ©e de toros !

Nous arrivons Ă  la finca de Juan Torres, La Canaleja, pour un tentadero. Au programme quatre vaches d’encaste Domecq et Nunez la premiĂšre une anora pour un tout jeune « nino prodigio » de la province qui, ma foi, donna une bonne faena Ă  une becerita de trĂšs grande noblesse, mĂȘme si l’animal Ă©tait Ă  la taille de son tout jeune torero.

Les choses furent plus sĂ©rieuses pour les adversaires de Xavier PĂ©rĂ©grino et Myriam Cabas avec deux vaches de bon trapio. La premiĂšre vache vint trois fois au cheval et la derniĂšre depuis la porte du toril avec une alegria certaine. PĂ©rĂ©grino s’accorda parfaitement avec son exceptionnelle noblesse et donna une faena trĂšs templĂ©e toute en douceur bien dans son style. L’animal fit montre d’une trĂšs grande noblesse et d’une caste certaine. Le jeune novillero jerezano se montra sous son meilleur jour alternant avec goĂ»t un toreo trĂšs sauve sur les deux bords.

Myriam Cabas qui est Ă  quelques jours de se prĂ©senter dans la Real Maestranza de SĂ©ville, parut elle aussi trĂšs en forme devant une vache de grande qualitĂ©. Elle aussi fĂ»t trĂšs brave au cheval venant de loin au galop dans trois bons puyazos. Par la suite la vache ne se fatiguait jamais dans la muleta de Myriam qui put elle aussi profiter de sa noblesse extrĂȘme, un excellent entraĂźnement avant ses futurs rendez-vous.

La matinĂ©e touche Ă  sa fin autour d’un verre de fino, Ă©videmment !! encore une bonne journĂ©e dans ce campo bravo bĂ©ni des dieux pour tous le aficionados.

Jean Dupin

Finales de la Copa Chenel samedi et dimanche

Luis David Adame, JosĂ© Fernando Molina et VĂ­ctor HernĂĄndez sont les noms retenus pour la finale Ă  trois de la Coupe Chenel qui aura lieu samedi 29 juin prochain Ă  MĂłstoles. Ils affronteront un dĂ©fi d’Ă©levage ‘ Adolfo MartĂ­n et ZacarĂ­as Moreno, et concourront pour une place dans la finale Ă  deux, qui aura lieu le lendemain dans la mĂȘme corrida Ă  Mostoleño avec une corrida dans laquelle les taureaux de Baltasar IbĂĄn , Victoriano del Rio et Pedraza de Yeltes seront combattus

–S 29/06. MĂłstoles, Madrid – Finale Ă  3 de la Coupe Chenel. Luis David Adame, JosĂ© Fernando Molina et VĂ­ctor HernĂĄndez toros d’Adolfo MartĂ­n et ZacarĂ­as Moreno

Et dimanche donc finale à deux. Toujours à Mostoles télévisée sur TVMadrid

TorrejĂłn de Ardoz: blessure de Javier GĂłmez Pascual

Le banderillero Javier GĂłmez Pascual a Ă©tĂ© pris cet aprĂšs-midi dans la ville madrilĂšne de TorrejĂłn de Ardoz alors qu’il Ă©tait en train de banderiller le premier taureau de l’aprĂšs-midi d’El Pilar. Le subalterne se rĂ©fugiait dans les planches lorsque le taureau l’a fait Ă  sa place, le blessant Ă  la jambe gauche. Le rapport officiel rĂ©vĂšle qu’il souffre d’une « blessure par corne de taureau Ă  l’extĂ©rieur de la jambe gauche d’environ 20 cm avec une trajectoire ascendante et descendante avec saignement actif ».

Par ailleurs voici le résultat de la corrida:

Plaza de toros de Torrejón de Ardoz, Madrid. DeuxiÚme de la Feria Taurina 2024. Trois quart.

 Toros de El Pilar.

 CAYETANO, palmas et deux oreilles.

BORJA JIMÉNEZ, deux oreilles et silence.

GINÉS MARÍN, silence et palmas.

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