Mois : juin 2024 Page 2 sur 16

Le 14 juillet Ă  Plaisance du Gers

COMMUNIQUE DE PRESSE

Comme chaque année au 14 juillet, la Peña « Vivement 5 Heures » 
organise sa grande journée taurine.
Le cartel est arrĂȘtĂ© et les erales prĂȘts…

http://www.vivement5heures.fr

Boujan: Clemente Jaume pour Alejandro Chicharro

Tibo Garcia avec Juan Antonio Medina

JUAN ANTONIO MEDINA de la sociĂ©tĂ© Bullstars qui a des intĂ©rĂȘts en Espagne et en AmĂ©rique latine sera dĂ©sormais le nouvel apoderado de TIBO GARCIA

Beaucaire, la réponse des organisateurs

COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Association Taurine Beaucairoise et la SociĂ©tĂ© PODEROSA reprĂ©sentĂ©e par Monsieur Thierry CAZAUBON rĂ©pondent par la prĂ©sente au communiquĂ© de presse des quatre Associations et Syndicats professionnels de toreros français et espagnols.
L’ATB et la SociĂ©tĂ© PODEROSA n’ont jamais portĂ© atteinte d’une façon ou d’une autre, aux intĂ©rĂȘts des professionnels taurins.
A l’occasion de la FĂ©ria de BEAUCAIRE 2023, les novilleros engagĂ©s ont rencontrĂ© les plus grandes difficultĂ©s pour trouver des subalternes ayant une pratique suffisante pour les assister efficacement.
Saisies de cette difficultĂ©, l’ATB et la SociĂ©tĂ© PODEROSA ont consultĂ© plusieurs professionnels français et espagnols qui ont validĂ© le principe de l’embauche directe des subalternes par l’organisateur, ce qui d’ailleurs, correspond Ă  la situation juridique en France.
Il convient de rappeler qu’en application de l’article L7121-3 du Code du Travail français, l’organisateur est prĂ©sumĂ© ĂȘtre l’employeur du torero ou novillero, ainsi que des subalternes (banderilleros, picadors, mozo de espada).
Par voie de consĂ©quence, non seulement la pratique mise en oeuvre par l’ATB et la SociĂ©tĂ© PODEROSA est totalement conforme au droit français, mais encore, ne contrevient en rien aux usages puisque celle-ci a Ă©tĂ© mise en oeuvre avec l’accord des novilleros.
A ce propos, il est important de prĂ©ciser que le tirage au sort des subalternes embauchĂ©s correspond Ă  une volontĂ© de ne pas imposer tel ou tel professionnel Ă  un novillero, mais de laisser le sort dĂ©finir la composition des cuadrillas dans un souci d’égalitĂ© et de non discrimination.
Le communiquĂ© de presse des quatre Associations de professionnels taurins pour tenter de convaincre du bien fondĂ© de sa dĂ©marche, fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’article 71-1 du rĂšglement taurin municipal de l’UVTF et Ă  la « convention collective du secteur ».
La simple lecture de l’article 71-1 du rĂšglement taurin municipal de l’UVTF met en Ă©vidence le fait qu’il n’existe aucun droit particulier en terme de choix concernant l’embauche des subalternes par le torero.
L’article 71-1 ne fait que rĂ©fĂ©rence Ă  la composition effective des cuadrillas en fixant le nombre des diffĂ©rents subalternes.

Novillada sans picadors du Palmeral le 13 octobre aux arùnes Henri Capdeville de St-Sever


La Peña Jeune AficiĂłn de Saint-Sever organise cette annĂ©e sa 40Ăšme semaine taurine et culturelle. A cette occasion, une grande novillada sans picador est prĂ©vue le dimanche 13 octobre avec les meilleurs novilleros de la temporada face Ă  6 superbes novillos de la ganaderia d’El Palmeral, d’origine Atanasio FernĂĄndez, qui fĂȘtera ainsi son grand retour dans les ruedos


(Communiqué)

Tafalla: six Reta de Casta Navarra pour Sanchez Vara

Novillada d’Algeciras: le triomphe des toros

Un quart d’arĂšne, ce qui n’est pas mal quand on connaĂźt la taille du coso de las Palomas d’Algeciras pour cette premiĂšre soirĂ©e d’abono de la fĂ©ria du grand port andalou.

Six novillos erales de Miguelin (Algeciras) d’encaste Domecq, correctement prĂ©sentĂ©s 300 Ă  340 kg, Ă  part le second, lĂ©ger 240 kg, tous nobles et encastĂ©s donnant du jeu malgrĂ© un comportement pour le moins distrait au capote, exceptionnel le quatriĂšme de vuelta al ruedo, pour les novilleros sans picador :

Miriam Cabas : une oreille aprĂšs avis

Guillermo Corbacho : une oreille aprĂšs avis

Rafael Queseda : une oreille

Pablo Lozano : deux oreilles

Miguel Vasquez : ovation saluĂ©e

Juanmi Vidal : silence

Miriam Cabas est l’ancienne de ce groupe de jeunes novilleros. au capote La brillante Ă©tudiante vĂ©tĂ©rinaire apprend Ă  son novillo Ă  charger ce qui n’est pas Ă©vident. A la muleta elle est dĂ©sarmĂ©e Ă  sa premiĂšre sĂ©rie, ne se dĂ©montant pas elle prend la main gauche et merveille cette corne est un diamant que Miriam va ciseler Ă  loisir dans de belles sĂ©ries au ralenti l’une rĂ©matĂ©e d’une sublime trinchera. La reprise Ă  droite est bonne et pour ma part la faena aurait pu s’arrĂȘter lĂ . CĂ©dant Ă  la mode des faenas longues Miriam laissera l’Ă©motion retomber et le novillo s’Ă©teindre. L’épĂ©e est tendida et un avis sonnera avant que le toro ne tombe.

Guillermo Corbacho tombe sur l’animalcule du lot et comme il est grand la diffĂ©rence se fait vite sentir. En plus de cela il a le mauvais goĂ»t de torĂ©er systĂ©matiquement sur le voyage sans jamais peser sur on adversaire qui ne demande qu’Ă  se soumettre et humilie dans le leurre. Les passes sont hachĂ©es et sans rythme provoquant dans les sortie vers le haut les protestations du novillo. Ici encore la faena est dĂ©mesurĂ©ment longue et fastidieuse avant une entiĂ©re tombĂ©e aux deuxiĂšme essai et la sonnerie d’un avis.

A part un bon quite de Lozano et une rĂ©plique du titulaire Rafael Queseda au premier tiers, La faena dĂ©butĂ©e de façon hĂ©sitante Ă  genoux au centre, traĂźne en longueurs peu intĂ©ressantes, le novillo est au dessus du novillero dont l’incapacitĂ© Ă  dominer nous fait atteindre les combles de l’ennui. La pause mĂ©riendale arrive avec bonheur la prĂ©sidence se retire et chacun tire du sac de quoi se remettre.

Pas le temps de digĂ©rer la reprise est sur les chapeaux de roues Pablo Lozano remontĂ© comme un coucou suisse enchaĂźne les largas de rodillas puis une sĂ©rie de vĂ©roniques jusqu’à la bouche d’arrosage. Son novillo est une vĂ©ritable estampe ne miniature ; un toro comme on rĂȘve d’en voir tous es jours et en plus il est bon ! La faena initiĂ©e Ă  genoux au centre est Ă©lectrique, peut ĂȘtre trop Lozano ne trouvera jamais la mesure et le rythme d’un novillo exceptionnel qui le dĂ©passe. Il se prĂ©cipite souvent Ă  la limite de l’accrochage, la caste de l’animal domine. Le novillo demande Ă  ĂȘtre torĂ©e main basse il s’évertue Ă  torĂ©er vers le haut et pour finir conclut d’une sĂ©rie de manoletinas, comme on a du lui apprendre Ă  l’Ă©cole, lĂ  ou une bonne sĂ©rie vers le bas aurait bien mieux convenue. La mise en suerte de mort est compliquĂ©e mais c’est lĂ  que survient le miracle, aux innocents les mains pleines, Alors que Queseda se profile le toro charge, bon rĂ©flexe ou chance on ne saura jamais, il entre Ă  rĂ©cibir et le toro s’effondre la foule en dĂ©lire qui a oubliĂ© les approximations rĂ©clame les deux oreilles et surtout la vuelta Ă  ce superbe novillo .

La tension va vite redescendre le cinquiĂšme est bon mais Miguel Vasquez n’est pas au niveau, il est totalement dĂ©passĂ© par la noblesse de son novillo Ă  cotĂ© duquel il passe totalement. Si celui-ci n’avait peut ĂȘtre pas toutes les qualitĂ©s du prĂ©cĂ©dent il n’en Ă©pait pas loin mais il faut un torero pour montrer un toro. La mise Ă  mort est laborieuse une entiĂšre contraire au quatriĂšme essai aprĂšs avis.

De Juanmi Vidal nous ne retiendrons pas grand chose Ă  part peut ĂȘtre une puerta gayola peu convaincante, des banderilles qu’il aurait pu se passer de mal poser, une muleta souvent accrochĂ©e et une grande superficialitĂ© qui se paiera Ă  la mort deux estocades transperçantes dans les cĂŽtes l’une Ă  gauche et l’autre Ă  droite.

Bon dĂ©but pour cette fĂ©ria d’Algeciras qui se poursuit par la corrida concours de ganaderias et un cartel peut ĂȘtre surprenant pour l’exercice : Ponce, Talavante et David Galvan avec des toros de diverses ganaderias de la Province de Cadiz.

Jean Dupin

Boujan

Roquefort, l’affiche

Avant sa venue à Castelnau, Jaime Padilla : « mon objectif est de satisfaire le public français »

Avant le grand rendez-vous de Castelnau RiviĂšre Basse, j’avais rendez vous ce matin avec Jaime Padilla pĂšre et fils. Le jeune novillero, 18 ans dans deux jours, rĂȘve de la France et de l’aficion française. Il la sait exigeante et fera tout pour la satisfaire pour la novillada du 6 juillet.

Jaime a dĂ©butĂ© sans picadors l’an dernier Ă  Belmes (province de Cordoue) et compte Ă  ce jour cinq novilladas Ă  son actif. J’ai eu l’occasion de le voir l’an dernier Ă  Olvera, oĂč dans des conditions apocalyptiques, il a dĂ©montrĂ© toute la race des Padillas.

Depuis un an son entraĂźnement est permanent alternant quotidiennement toreo de salon, prĂ©paration physique et tentaderos. Son oncle Juan Jose, le Cyclone de Jerez, est trĂšs proche de cette prĂ©paration et lui prodigue tous les conseils possibles ; Juan Jose Padilla fera d’ailleurs tout pour l’accompagner Ă  Castelnau malgrĂ© la fĂ©ria de Pampelune Ă  laquelle il est invitĂ©.

Si Jaime Padilla profite de l’enseignement de son oncle, il est aussi Ă©lĂšve de l’Ă©cole taurine du Puerto de Santa Maria avec le maestro Galloso. Lors de ses tentaderos dans de grandes ganaderias comme Bohorquez, Santiago Domecq, Bucarez , Fuente Ymbro entre autres, il a pu bĂ©nĂ©ficier de l’aide de toreros de renom en particulier Talavante ou Boja Jimenez et Finito de Cordoba.

Notre collaborateur Jean Dupin avec Jaime Padilla dans sa bonne ville de Jerez

C’est donc avec beaucoup de sĂ©rieux et plein d’espoir qu’il vient Ă  la rencontre du public français espĂ©rant convaincre et se faire un prĂ©nom dans la saga des Padilla.

Jean Dupin

PS Juan JosĂ© Padilla, l’oncle de Jaime, le fameux cyclone de Jerez qui suit son neveu de prĂȘs sera bien Ă  Castenau-RiviĂšre-Basse oĂč il passera la journĂ©e du 6 juillet. Il sera le lendemain Ă  Pampelune oĂč il sera honorĂ© pour ses nomberux succĂšs sur la piste navarraise. C’est un immense honneur et un privilĂšge pour la petite commune de Castelnau-RiviĂšre-Basse de recevoir ce grand nom de la tauromachie.

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