Mois : juillet 2024 Page 12 sur 18

A Soustons: le trophée Dominique Pontneau

Festival avec Marc Serrano

Séville: la novillada sans picador

Séville. Novillada sin caballos. 1/2 arène

Novillos de Dolores Rufino.

  • JULIO ROMERO: ovation aprèsa avis.
  • ORTIZ MONTES: ovation.
  • GUILLERMO LUNA: orejille après avis.
  • RUIZ DE VELASCO :oreille et pétition de la seconde après avis.
  • SERGIO ROLLÓN: ovation après avis.
  • JULIO NORTE: vuelta après avis.

Le Novillero Ortiz Montes s’est rendu à l’infirmerie après avoir été accroché par le deuxième taureau lors de la deuxième corrida de promotion àSéville. Lorsqu’il balança sa main pour l’estoquer, le taureau l’attrapa et le secoua pendant quelques secondes. Apparemment, ce n’était pas grave el l’épée a été effective. Il s’est ensuite rendu seul à l’infirmerie

Madrid, la novillada

Madrid, novillada nocturne certamen cenate. 1/3

Novillos de Couto de Fornilhos. 

SANTIAGO ESPLÁ: silence après deux avis et silence.

VALENTÍN HOYOS: ovation aptès avis et salut et ovation.

RUBÉN NÚÑEZ: ovation après pétition et palmas après avis.

Juan José Domínguez et Pablo García saluts aux banderilles.

MONT DE MARSAN

OUVERTURE DES CORRALES AU PUBLIC À PARTIR DU 15 JUILLET

En attendant le début de la feria de la Madeleine, les corrales des arènes du Plumaçon seront ouverts au public à partir de lundi 15 juillet. Les visiteurs pourront observer les toros de : La Quinta, de Victorino Martín et ceux de la corrida concours (Saltillo, Conde de la Corte, Dolores Aguirre, Peñajara, Flor de Jara et Christophe Yonnet).

Les horaires d’ouverture : lundi de 10h à 12h30 et de 15h30 à 19h, mardi, mercredi et vendredi de 10h à 12h30.

Dimanche à 12h, le sorteo sera ouvert au public et commenté. L’occasion d’en découvrir un peu plus sur les coulisses des corridas montoises.

Billetterie en ligne sur : https://regie-des-fetes.maplace.fr/

Vernissage de l’exposition “Toros y Arte” le mercredi 17 juillet..

Sixième encierro: un blessé par corne


Les taureaux de Jandilla ont été les protagonistes du sixième encierro de San Fermín 2024. Les taureaux marqués par le fer de l’étoile à six branches ont parcouru les rues de Pampelune en 2 minutes et 19 secondes, laissant un blessé par corne dans une course mouvementée. Les taureaux de Jandilla affronteront cet après-midi Cayetano, Roca Rey et Pablo Aguado, qui remplace Morante de la Puebla.

Pampelune: débuts décevants des Domingo Hernandez

Plaza de toros de Pampelune.  7ème festejo de la Feria del Toro 2024. Lleno de ‘No hay billetes.

Toros de Domingo Hernández, 

ALEJANDRO TALAVANTE, ovation et ovation et saluts après pétition minoritaire. 

DANIEL LUQUE, ovation et saluts et pétition après avis ovation et saluts après avis. 

JUAN ORTEGA, silence et silence.

Les banderilleros Iván García et Jesús Arruga ont salué au second. 

Décevante corrida de Domingo Hernandez qui débutait dans le coso de la Misericordia. Elle a fait tâche par rapport à la précédente de Fuente Ymbro. Très inégale de présentation, inexistante sous le peto elle a manqué de race par le suite se montrant de plus, juste de force.

Le toreo superficiel de Talavante son côté vistoso lui a permis d’obtenir un succès relatif à son second passage, l’estocade al encuentro, contraire mais spectactulaire concluant un travail sans profondeur ni relief. Une fois encore l’extremeño s’en tira sin pena ni gloria. Il s’est abonné à la devise cette temporada.

Daniel Luque a fait un effort réel face au second surtout qui état le mieux présenté du lot, âpre, violent développant du sentido. Le torero de Gerena s’est engagé malgré une incompréhension relative des tendidos plus préoccupés de finir le bocadillo de tortilla de baclao de la mémé. Il tua en deux fois et ses espoirs de prîme s’envolèrent; trop vite de notre point de vue.

Débuts en demi-teinte à Pampelune de Juan Ortega décidé certes mais peu à l’aise face à ses opposants et sans doute emprunté dans le vacarme local des peñas qui désormais abordent les drapeaux palestiniens -c’est dire leur sérieux! Le rapport entre la défense de la cause palestinienne et San Firmin laisse perplexe. Le délicat sévillan n’est pas fait pour ce genre de happening qui disons-le a des aspects peu râgoutants.

PV.

Orthez: la transmission

Le Club Taurin du Pesqué, Toros y Penas et l’office de tourisme cœur de béarn vous propose de visiter les arènes du pesqué à Orthez MARDI 16 JUILLET

Après un peu d’histoire vous foulerez le sable du ruedo orthezien, vous visiterez les torils, puis sous les arènes au local du club taurin, deux films documentaires sur la tauromachie landaise et espagnole vous serons proposés.

Nous terminerons par un pot de l’amitié

ENTREE GRATUITE RDV 10H30 AUX ARENES DU PESQUE ENTREE PRINCIPALE

Pampelune: Domingo Hernandez à toute berzingue

Cinquième encierro Pamplelune. Déjà dans la Cuesta de Santo Domingo un taureau a pris la tête , ouvrant le troupeau et fixant le rythme et la vitesse d’une course qui s’est terminée en 2 minutes et 13 secondes. Jusqu’à trois taureaux ont ouvert le troupeau sur la Plaza del Ayuntamiento et de Mercaderes, jusqu’à atteindre la rue Estafeta, où, comme d’habitude, ont été vues des courses de grand mérite en raison de la vitesse des animaux de Domingo Hernández devant le visage des cornus. Quatre taureaux ouvraient alors, avec des taureaux décrochés, à quelques mètres du groupe principal, ce qui permettait également plus d’écarts entre les coureurs. Les six taureaux de Domingo Hernández ont couru devant les bœufs dans la dernière section de l’Estafeta et sont restés ainsi jusqu’aux arènes, mais avant ils ont fait chuter plusieurs coureurs dans Telefónica pour finalement établir le record de vitesse de ces San Fermín. 2’13”.

7 transferts vers l’hôpital. Pas de blessé par cornes.

Roca Rey figura maxima, Miguel Angel Perera en grand maestro et Tomas Rufo coupe deux oreilles.

10 juillet, corrida de Fuente Ymbro. 6 toros tres bien faits, cinq noirs et un castaño bragado de 5 ans. Poids moyen 530 kgs, Très armés, bravoure limitée au cheval, 12 rencontres.

Extraordinaires de  noblesse le 2 et le 3, compliqué le 4, deslucido le 6.

pour Miguel Angel Perera , vert émeraude et or: salut au tiers et 1 oreille de poids.

Andres Roca Rey, Rouge et or, 2 oreilles et 1 oreille.

Tomas Rufo, Bleu marine et or, 2 oreilles et silence.

Lleno de no hay billetes, grand beau temps et ambiance brulante au soleil, plus réservée à l’ombre.

Si vous avez vos boules quiès vous pourrez entendre la superbe musica callada que nous a offerte Miguel Angel Perera à son second, le quatrième, un noir qui mit du temps avant de se laisser conduire par la merveilleuse muleta du maestro de Badajoz, 20 ans d’alternative et toujours cette ferveur et cette science qui lui fait construire des faenas savantes et templées devant n’importe quel toro et plus c’est compliqué plus il démontre.

Ce toro il l’avait brindé au ganadero avec des mots d’une grande amitié et affection. Les dernières séries à gauche sont un exemple de préparation à l’épée. On attend  que le réglage de cette tête soit parfait, Entière tendida après un avis. OREILLE.

A son premier , pourtant on aurait aimé  voir tomber l’oreille. Au capote il y avait eu 5 chicuelinas bien ajustées conclues par une demie. Début de faena par 5 statuaires et pecho, pieds joints, données avec une calme autorité et templées. Tout se passe bien mais  le toro  transmet peu et l’épée est basse et pas entière, et même si le toro tombe, le puntillero le fait relever..SALUT AU TIERS

Que ceux qui doutent de la supériorité de ROCA REY ou qui font la fine bouche  ne lisent pas ce qui va suivre. C’est sans doute qu’ils n’aiment ni l’enthousiasme ni l’audace ni la force ni le courage, ni la sérénité , ni les estocades fulminantes. Parlons d’elles d’abord : à ses deux adversaires et encore plus à son premier , Roca Rey s’est jété entre les cornes , se mouillant les doigts, passant d’extrême justesse au dessus de la corne droite, matar o morir, illustration parfaite de l’adage. Et il a recommencé à son second.

Et il fallait passer au dessus de ces poignards dressés jusqu’au ciel. Toro numero 2, le castaño bragado, belle réception au capote et quite de Rufo par delantales rématé par une rebolera. Réplique de Roca Rey par gaoneras  sublimement exposées, tout s’emballe. Brindis au public et entame à genoux au centre de la piste, les cornes sont à hauteur des yeux et le toro n’humilie pas. A droite comme à gauche R R est contraint de toréer à mi hauteur, les dagues gigantesques passant tout près du visage. A force de puissance dans le poignet , de ceinture , de caractère et de rythme , le toro humilie en fin de faena: intensité, volonté et suprême élégance, enchainements suaves, on attend l’épée, tout vole et bascule, la muleta, l’homme qui passe par miracle au dessus de la corne droite et le toro qui tombe  ; sin puntilla, victoire de la figura maxima del toreo; quoi qu’en disent les tenants du jansénisme taurin et les frigides. DEUX OREILLES

Roca Rey revient pour le 5eme, , un noir lui aussi très bien fait, il le reçoit la main tenant la barrière et gagne doucement le centre. On devine que ce toro là est plus compliqué , les réglages sont plus lents, par deux séries droitières , naturelles, à chaque fois de bons pechos de conclusion, puis on recommence avec deux séries drotières pour finir en toréant de très près, quasiment dans les pieds, le réglage est fini. Reste l’épée, un espadazo sin puntilla, comme au premier, matador s’il en est, cette épée à elle seule valait l’oreille. OREILLE

Tomas Rufo torée très bien, Tomas Rufo ose beaucoup, Tomas Rufo a fait de très belles choses à son premier, mais il passait  juste après Roca Rey.

Comme lui il débuta, fort bien, à genoux, il templa toutes ses actions avec une très convaincante application, son épée fut efficace  , sans puntilla, mais un peu de rigueur castillane ou de froideur de Tolède nous ont fait trouver les deux oreilles octroyées excessives. 

Au dernier , le plus deslucido du lot, Rufo tenta le tout pour le tout, pour rejoindre le nombre d’oreilles coupées par son concurrent péruvien peut- être? 

Tout le début de la faena consista à fixer ce toro gazapon collant ou distrait selon les moments. A la fin, le matador jeta l’épée et livra une longue série de luquesinas , bien réalisées  et l’estocade malheureusement fut defectueuse (deux tentatives) et plusieurs descabellos. SILENCE

Tout au long de la tarde les banderilleros se comportèrent dignement  et les picadors des uns comme des autres donnèrent chacun et à chaque toro 1 pique  et un picotazo.

Si la belle jeunesse du soleil pouvait garder ses  t  shirts blancs….

Qu’est devenu l’homme en noir au haut de forme  qui  récompensait les toreros faisant leur tour de piste d’un foulard rouge de San Fermin?

Jean François NEVIERE

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