Mois : juillet 2024 Page 13 sur 18

Céret: communiqué de l’ADAC après la blessure de José Mora

COMMUNIQUE

Suite à la « cornada » de José Mora Manzano intervenue dimanche 7 juillet lors de la corrida de José Escolar Gil, l’ADAC souhaite formuler tous ses vœux de récupération au banderillero de la cuadrilla de Gomez Del Pilar.

Elle souhaite préciser qu’à la suite de l’accident, il a été reçu à l’infirmerie des arènes par deux chirurgiens vasculaires et un chirurgien viscéral, deux anesthésistes et une équipe d’infirmiers. Vu l’état de la blessure et après avoir constaté l’absence d’hémorragie et la possibilité de l’évacuer, il a été transféré dans les minutes qui ont suivi vers la clinique de Céret à moins de 150 mètres qui est utilisée par l’équipe médicale des arènes comme plateforme de diagnostic, de soins légers et de plateforme d’orientation en cas d’affections plus sérieuses. Dans l’ambulance il était accompagné d’un chirurgien viscéral et d’un médecin anesthésiste.

Il a pu bénéficier d’un diagnostic à l’aide d’un scanner, moins d’une heure après son accident, laissant entrevoir des lésions au rectum et à la vessie.

A la suite de ce diagnostic et afin d’assurer à Jose Mora Manzano les meilleures conditions de soins, il a été décidé de le transférer à l’hôpital de Perpignan qui dispose d’un service spécialisé dans la chirurgie digestive. Il a donc pu être opéré dans les meilleurs délais après son accident.

Dès le lendemain des formalités en vue de son transfert dans l’hôpital de son choix (Murcia) étaient en cours.

Il a été visité l’après-midi de lundi à l’hôpital de PERPIGNAN, où il était encore en réanimation, par divers responsables de l’infirmerie des arènes et des représentants de l’ADAC qui ont pu le rencontrer et échanger avec lui.

L’ADAC renouvelle toute sa confiance à l’équipe médicale des arènes et souhaite encore une fois une prompte récupération à José Mora Manzano.

ADAC

Bayonne: Fernando Adrian pour Borja Jimenez

Bayonne a désormais un remplaçant pour Borja Jiménez, lors de la corrida de ce jeudi, après les graves blessures qu’il a subies dans les arènes de Pampelune le 7 juillet. Ce sera l’autre vainqueur madrilène, Fernando Adrián, qui remplacera le Sévillan ce vendredi dans les arènes françaises. De cette manière, Fernando Adrián affrontera en mano à mano Manuel Escribano, avec les taureaux de Juan Manuel Criado et Monte la Ermita.

Quatrième encierro Pampelune: le sprint des Fuente Ymbro

Les taureaux de Fuente Ymbro ont « volé » dans les rues de Pampelune Une course conditionnée par le rythme des cornus avec un troupeau qui ne permettait pas d’écarts jusqu’à la rue Estafeta, puisque sur la Cuesta de Santo Domingo les cabestros ouvraient un troupeau qui était fermé par les cinq taureaux noirs et un brun jusqu’à la Plaza del Ayuntamiento, où trois taureaux ouvraient la course, déjà divisés en deux groupes, dans la rue Mercaderes jusqu’au virage Estafeta. Le troupeau s’est à nouveau rassemblé dans les premiers mètres de la rue Estafeta, pour s’ouvrir, encore une fois en deux groupes, – avec trois taureaux et, plus tard, trois autres – permettant les meilleures courses, bien que très exigeantes avec la grande vitesse. des taureaux. Beaucoup de chûtes comme d’habitude. Un rythme qui s’est poursuivi le long de Telefónica, avec de nombreux coureurs debout des deux côtés de la rue. Une course qui s’est terminée en 2 minutes et 18 secondes, sans blessé grave.

PAMPELUNE : UNE GRANDE FAENA D’EMILIO DE JUSTO

PLAZA DE TOROS DE PAMPLONA- mardi 9 juillet 2024. Cinquième rendez-vous de la feria.
Temps couvert, 24 degrés Celsius, arènes combles de gens vêtus de rouge et blanc.
6 toros de Victoriano del Rio de présentation variée mais tous de cornes comme il se doit dans la capitale de la Navarre. Le cinquième le plus complet, un toro brave. Les autres avec des aspérités rendant difficile le « toreo bueno », quoique les avis peuvent être partagés.


SEBASTIEN CASTELLA, costume san ferminero, silence après avis et silence après deux avis.


EMILIO DE JUSTO, olive et or, silence après avis et deux oreilles.


GINES MARIN, moutarde et or, oreille et silence.


Des fêtes de Pampelune on a déjà tout dit et tout écrit depuis bientôt un siècle, « Le soleil se lève aussi » d’Ernest Hemingway en témoigne. Sur le plan taureaumachique il y a les pour, il y a les contre. Les pour se régalent de la visite des toros aux corrals du Gas, des encierros, des apartados publics, de la présentation irréprochable des toros, et du courage dont font preuve les toreros de venir affronter de tels fauves. Les contre ne supportent pas le vacarme et le manque de respect des Peñas pour le drame qui se joue en piste, confondant une corrida de toros avec un match de football.
Mais aucun matador refuse de venir à Pampelune à part le Pharaon de Camas venu une fois mais pas deux après la bronca reçue. C’est que le silence de Séville rencontre son symétrique à Pampelune. Certes le cachet qu’ils reçoivent tient compte de « l’exception pamplonaise » par une augmentation moyenne de 20% pour les vedettes, mais cela n’explique pas tout. En fait les figures adorent l’ambiance des fêtes et ils ne sont jamais distraits par le public, concentrés qu’ils sont dans le combat avec leur opposant aux cornes démesurées.


Il y a les toreros pour Pampelune, qui savent et veulent se connecter avec le tendido sol pour obtenir un grand triomphe. Pour cela il faut se mettre à genoux dès le début de la faena, si possible au centre de la piste, et enchainer les passes sans se poser trop de questions sur l’académisme de la taureaumachie.
Et puis il y a les autres, ceux qui viennent toréer pour faire ce qu’lls savent faire, du bon ouvrage comme s’ils étaient dans une arène de première catégorie « normale ». Les trois matadors de cet après-midi faisaient justement partie de cette catégorie. Aucune concession au public, tout pour une taureaumachie authentique avec des toros d’un élevage réputé. Merci à eux.


SEBASTIEN CASTELLA nous a paru comme il est un peu cette saison, moins décidé, moins allègre, moins dominateur, un peu comme si son retour gagnant de l’an passé lui avait inconsciemment suffi. Il « fait le métier » cette année, certes bien, mais sans envie de triomphe. Ses échecs à l’épée ont gâché un succès d’estime pour ses deux faenas de vétéran à deux toros dont un, le quatrième, le crocheta heureusement sans gravité.


EMILIO DE JUSTO a lui envie de triompher, il aurait pu le faire à son premier toro après une série initianale sensationnelle par naturelles de la main droite, mettant en évidence une complète domination. l’épée…
Mais il le fit à son second toro, brave et collaborateur des deux cornes. A ce toro Emilio a fait un grand travail des deux mains, toujours dans le terrain du toro, toujours centré, terminé par une série de doblones de haute volée. Après très forte pétition deux oreilles tombèrent de la présidence, tenue par…une femme, conseillère municipale de la ville, comme de tradition. Emilio de Justo est en train de se hisser progressivement tout en haut de la profession par la qualité de son travail.


GINES MARIN est apparu très concentré et volontaire, arrivant à couper une oreille à son premier opposant après des bonnes séries de naturelles et une grande épée. A son second, le sixième donc, il ne put rien, le toro ne voulant rien, sans doute trop lourd et trop âgé. 620 Kg et cinq ans.


Mais c’était l’après-midi d’Emilio….
EXIR

Arles, les cartels officiels

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SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE

BILLETTERIE OUVERTE POUR LA CORRIDA DES FÊTES

 ET LE SPECTACLE EQUESTRE TAURIN  “LES GALOPS DE LA BRAVOURE” (sans mise à mort)

La billetterie pour la corrida des Fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse et le spectacle « Les Galops de la bravoure » est ouverte au public.

La vente en présentiel des billets s’effectue aux guichets de l’Office de Tourisme de Saint-Vincent-de-Tyrosse, ou par téléphone (05 58 77 12 00).

 Le contact mail est le suivant : tyrosse@landesatlantiquesud.com

La billetterie pour la corrida des Fêtes est également accessible sur internet https://arenesdetyrosse.festik.net

La corrida des Fêtes aura lieu le samedi 27 juillet (18h30), avec un cartel composé par ClementeJesús Enrique Colombo et Yon Lamothe, qui défieront six toros de l’élevage français de la famille Gallon.

La journée débutera à 11h30 par la traditionnelle novillada gratuite du Cercle taurin tyrossais avec « Victor » et Léo Pallatier face à deux erales de l’élevage de La Espera, propriété du ganadero landais Jean-François Majesté. 

À l’issue de cette course, la journée taurine se poursuivra au sein de la Bodega du Parc des arènes, avec restauration et animation musicale sur place.

Second chapitre aux arènes Marcel-Dangou le dimanche 28 juillet, à 19h00, avec “Les Galops de la Bravoure”, un grand spectacle équestre et taurin (sans mise à mort).

Sur la piste tyrossaise, forcados, écarteurs landais, sauteurs, recortadores et cavaliers rivaliseront d’adresse et de courage pour proposer les figures les époustouflantes de leurs arts respectifs.

À la fois convivial et festif, ce spectacle familial et éducatif précèdera le tir du feu d’artifice final des Fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse qui s’annoncent d’ores et déjà riches et prometteuses.

Par ailleurs, en partenariat avec l’Union des Villes taurines de France, la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse proposera également 100 places gratuites pour les jeunes de moins de 25 ans, sur candidature à adresser par courrier électronique à : contact@tyrosseville.com, avec une copie de la carte d’identité en pièce jointe.

Une tarification à -50% sera également proposée aux moins de 25 ans.

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3ème encierro sans accident grave

Troisième encierro de taureaux de Pampelune: Victoriano del Río, très noble, rapide 2 min 28, groupé presque jusqu’à Telefónica, nombreux accidents mais aucun incident grave constaté, partie provisoire 2 personnes meurtries transportées à l’hôpital

Troisième encierro: 2’27”

Les taureaux de Victoriano del Río ont causé de nombreuses chutes en raison de leur vitesse. Sur la Cuesta de Santo Domingo, une course compacte a eu lieu, avec les cabestros toujours devant et les six taureaux formant un groupe. Une structure qui a continué intacte à grande vitesse à travers la Plaza del Ayuntamiento et Mercaderes, jusqu’à atteindre la rue Estafeta, Le troupeau s’est davantage ouvert dans la première partie de la rue Estafeta. Quatre taureaux devant et deux derrière. Beaucoup de monde dans cette section, ce qui rendait les longues courses difficiles et provoquait de nombreuses chutes sur la face du taureau, en plus de plusieurs jeunes écrasés. Les moments de plus grande tension ont eu lieu dans le tronçon Telefónica, dans le virage qui descend vers l’allée, lorsqu’un groupe de personnes a été arrêté, comme cela s’était déjà produit dans le virage Estafeta. Quelques mètres plus tard, un autre jeune homme a été écrasé au niveau du ventre. Finalement, les taureaux sont entrés dans les enclos en 2 minutes et 27 secondes.

Trois à quatre semaines d’arrêt pour Fonseca

Isaac Fonseca a souffert d’une luxation du coude droit à Pampelune lorsqu’il est entré pour tuer le troisième Cebada Gago. Le Mexicain a tué le taureau dès la première tentative, laissant le bras complètement immobile. Il s’est rendu à l’infirmerie, où il a été décidé de le transférer à l’hôpital, après l’avoir immobilisé, pour effectuer les examens nécessaires. Le chirurgien en chef des arènes de Pampelune, Ángel Hidalgo, a assuré que le processus d’immobilisation durerait entre trois et quatre semaines.

Pampelune : le festival des descabellos

Pampelune : arènes combles, penas plus en voix que jamais et tee-shirts blancs virant au rosé. Six toros de Cebada Gago inégaux de poids (510 à 595 kg) tous cinquenos redoutablement armés dans le style de la maison, mansos donnant plus ou moins de jeu pour :

Juan Leal : silence silence et silence

Roman : oreille et quelques sifflets

Isaac Fonseca blessé en tuant son premier.

Le premier de Juan Leal est le remplaçant du toro qui s’était cassé une corne à l’enciero matinal. Il vient à la pique mais ne s’emploie pas. Roman donne un bon quite par tafaleras.

Très dans son style, l’arlésien entame à genoux au centre par des changées dans le dos. Il continue par deux bonnes séries à droite. Deux bonnes séries naturelles sont conclues par un beau changement de main. Pourtant la connexion ne se fait pas et comme l’émotion ne vient pas du toro, Leal la provoque par son toreo de proximité et de longues circulaires inversées en exposant. Les penas remplacent les cantiques par les olés. On aurait pu entrevoir un succès mais la mise à mort catastrophique fera tout retomber. Il en sera de même pour les deux autre toros tués par Juan Leal.

Son second est un grand manso qui plus est faible il s’effondrera sur le sable à la première passe donnée à genoux qu centre. Leal le toréera donc à mi-hauteur mais le toro sort t^te haute en derrotant, puis peu à peu le toro s’améliore concédant une certaine noblesse et permettant quelques bons dérechazos et naturelles de face. Le final est à genoux avec des desplantes superfétatoires. Nous jetterons un voile pudique sur la suerte suprême.

Au troisième il nous suffirait de reprendre la faena précédente à un mastodonte manso et soso doté d’une armure magnifique, avec le même voile pudique pour le final.

Roman touchera certainement le meilleur toro de l’envoi un manso ayant à la muleta une certaine caste permettant une faena intelligente seulement gâchée par les sorties solitaires en direction des planches à la troisième passe, parfois Roman le garde pour une passe de plus mais en sortie de passe de poitrine, c’est sûr le toro file seul loin du leurre. L’estocade est d’école un estoconazo qui fait rouler l’animal au sol en quelques secondes et vaut à lui seul l’oreille.

Son second est inintéressant manso et soso à souhait, Roman tente bien d’élever le débat mais sans y parvenir faisant preuve d’une agitation inesthétique. La mise à mort et du même toneau que celles de Leal.

Isaac Fonseca ne combattra qu’un toro sa lésion au bras droit s’étant rouverte en portant l’estocade imposant son départ à l’hôpital. Auparavant son toro aura laissé dans deux bonnes rencontres au cheval tout ce qu’il avait dans le ventre. Fonseca enchaîne les passes sans jamais transmettre. Il ne pourra porter qu’un pinchazo profond avant de filer à l’infirmerie. Leal terminera fort mal le travail.

Demain “cartel de lujo ” avec les Victoriano del Rio et une affiche de figuras : Sebastien Castella, Emilio de Justo et Gines Marin.

Jean Dupin

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