Mois : juillet 2024 Page 14 sur 18

Borja Jimenez: pronostic grave

Le torero sĂ©villan Borja JimĂ©nez a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© Ă  l’infirmerie des arĂšnes de Pampelune, selon le rapport mĂ©dical signĂ© par le Dr Ángel M. Higaldo, pour une blessure par corne de taureau Ă  la cuisse droite, avec une blessure pĂ©nĂ©trant dans le Triangle de Scarpa, dissĂ©quant l’artĂšre fĂ©morale et pĂ©nĂ©trant transversalement Ă  la partie externe de la cuisse. Pronostic : Grave. Il a ensuite Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽpital universitaire de Navarre. Borja JimĂ©nez a Ă©tĂ© pris en train de tuer le sixiĂšme. Le piton s’enfonça profondĂ©ment dans la cuisse droite. Rapidement, le torero a Ă©tĂ© emmenĂ© Ă  l’infirmerie, avec un certain choc.

Maurrin

DeuxiĂšme encierro: 2’40 » pour les Cebada Gago

https://twitter.com/i/status/1810194369850262001

Le bĂ©tail de Cebada Gago a Ă©tĂ© le protagoniste du deuxiĂšme encierro. La course de la devise de Cadix, a Ă©tĂ© marquĂ©e par une manade ouverte et, aussi, par la noblesse des taureaux, depuis la premiĂšre section de la Cuesta de Santo Domingo avec cinq cabestros d’ouverture. un groupe dans lequel les taureaux donnaient des hachazos deux cĂŽtĂ©s de la rue, sans toutefois rompre le rythme dans la direction de leurs attaques. Le troupeau a Ă©tĂ© peu de temps compact, avec un taureau dĂ©jĂ  dĂ©crochĂ© sur le dernier tronçon de Santo Domingo, avant d’entrer sur la Plaza de Ayuntamiento avec un groupe, suivi de trois taureaux. Une tendance qui se poursuit sur le tronçon Mercaderes, avec un taureau tombant sur la courbe de l’Estafeta et un coureur complĂštement au dessus de ses pitons. Heureusement, cela n’a pas ralenti « La manade ». Deux cabestros ont tracĂ© leur chemin tout au long du parcours, au sein d’un troupeau trĂšs ouvert, qui courait en ligne parallĂšle le long de la rue Estafeta, permettant de belles courses, malgrĂ© les chutes typiques de la foule et de la lutte pour pouvoir courir devant le taureau. DurĂ©e totale 2’40 »

Voici le parte: sur la cĂŽte de Santo Domingo, un homme blessĂ© par contusion avec dĂ©formation de l’Ă©paule. Un coureur avec une hĂ©morragie non massive au visage et un autre avec une contusion maxillo-faciale, rue Mercaderes. À Estafeta, un jeune homme avec un bleu sans dĂ©formation Ă  l’Ă©paule. Une contusion crĂąnienne Ă  TelefĂłnica et un transfert sans en connaĂźtre les dĂ©tails depuis les arĂšnes.

Céret, la matinale de Barcial

https://ok.ru/video/7817018018507

Les Barcial n’avaient que leur trapio et leurs cornes (trĂšs larges) mais leur comportement n’était pas Ă  la hauteur : pourtant les 6 Ă©taient lucero (tache blanche sur le frontal) ce qui est censĂ© porter bonheur ! Ceci Ă©tant la novillada Ă©tait Ă  la fois intĂ©ressante et instructive pour les novilleros qui y ont appris Ă  maĂźtriser certaines difficultĂ©s de leurs adversaires comme le manque de charge ou le fait de s’aviser.

Mario Arruza a eu un premier toro qui est sorti suelto de sa premiĂšre pique avant de revenir, puis est allĂ© Ă  menos en s’arrĂȘtant en fin de faena. Sa faena est techniquement correcte mais sans transmission et la mise Ă  mort difficile.
Au quatriĂšme, sorti mansote et se rĂ©servant rapidement, scĂ©nario identique : quelques bonnes passes mais qui ne transmettent pas, mĂȘme si son toro ne l’aide pas. LĂ  encore la mise Ă  mort est dĂ©licate.

Jesus de la Calzada touche un premier toro grand et lourd trĂšs applaudi Ă  l’entrĂ©e. Mais il sort suelto de la premiĂšre pique avant de revenir Ă  l’assaut et donne l’impression d’ĂȘtre mansote. De bonnes sĂ©ries de derechazos pour une faena entiĂšrement droitiĂšre ne lui permettront pas de rĂ©gler totalement les hachazos de son novillo. L’estocade en haut un peu trasera dĂ©clenchera une pĂ©tition majoritaire refusĂ©e par la prĂ©sidence qui entend une bronca. Vuelta pour le novillero.
Au 5Ăšme, mal piquĂ©, l’entame de faena se fait au centre en donnant de la distance au toro. Mais celui-ci ne tient pas et c’est le torero qui fait tout le travail rĂ©ussissant par son envie et son entrega. L’estocade est tombĂ©e malgrĂ© un engagement Ă©vident et nĂ©cessite le descabello : nouvelle pĂ©tition, moins importante, Ă  nouveau refusĂ©e par la prĂ©sidence et nouvelle vuelta. On reverra Jesus de la Calzada avec plaisir.

Miguel Andrades montre 2 visages : Ă  son premier, qui provoque un tercio de piques agitĂ© avec glissade du cheval qui chute, suivi par des banderilles trĂšs bien posĂ©es par le matador, la faena le voit se rĂ©server dĂšs la 2Ăšme sĂ©rie et Andrades doit lui arracher les passes une par une en se croisant. L’estocade entiĂšre trasera ne sera pas concluante et nĂ©cessitera le descabello.
Au 6Ăšme, c’est un autre novillero qui semble en piste : larga Ă  genoux au centre, puis bonnes vĂ©roniques, mise en place Ă  la pique par gaoneras marchĂ©es, nouveau tercio de banderilles trĂšs applaudi, entame de faena Ă  genoux et de bonnes sĂ©ries de derechazos et de naturelles liĂ©es. L’estocade tombĂ©e nĂ©cessitera encore le descabello et Andrades s’octroiera une vuelta (mĂ©ritĂ©e mĂȘme s’il n’y a pas eu de pĂ©tition). Lui aussi sera Ă  suivre pour ses banderilles et son talent d’animateur.

Jean-Yves Blouin.

CĂ©ret: Sergio Flores coupe l’oreille des Escolar

Les toros gris de don Jose Escolar Gil sont des habituĂ©s de CĂ©ret. Le lot prĂ©sentĂ© ce jour avait son lot d’ñpretĂ©, mĂȘme s’il semblait par instant plus torĂ©able que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes (3 arrastres ont Ă©tĂ© applaudis). Ceci Ă©tant, les 3 maestros ont du s’accrocher pour tirer des faenas de ces toros !


Robleno reste un grand lidiador capable de rĂ©gler tous les toros. A son premier, abanto Ă  sa sortie, aprĂšs 3 piques plutĂŽt bien faites ( c’est exceptionnel les piques traseras se sont multipliĂ©es au cours de cette fĂ©ria !) il donne une faena techniquement sure, mais qui ne transmet pas car le toro est court de charge. Au 4, plus noble, trĂšs bien piquĂ© par IsraĂ«l de Pedro, la faena sera du mĂȘme tonneau avec notamment une sĂ©rie de belles naturelles. Mais l’épĂ©e ne suivra pas.

Sergio Flores coupe la seule oreille du jour Ă  son premier qui parait dangereux Ă  la cape sautant et derrotant en sortie de passe. La faena aprĂšs les doblones se poursuit par des derechazos bien liĂ©s mais aprĂšs les naturelles le toro parait se rĂ©server. Le retour Ă  droite permettra de le reprendre et de provoquer des applaudissements nourris. L’estocade lĂ©gĂšrement tombĂ©e sera foudroyante et provoquera une grosse pĂ©tition Ă  laquelle la prĂ©sidence cĂšdera aprĂšs avoir longtemps hĂ©sitĂ©.
Son second posera plus de problĂšmes aprĂšs 2 sĂ©ries, il devra passer aux passes de chĂątiment malgrĂ© les protestations du public et tuera mal en partant vers l’extĂ©rieur.

Gomez del Pilar tombe sur un toro qui va infliger une cornada Ă  Jose Mora son banderillero tombĂ© sur une glissade. Le toro semble s’ĂȘtre avisĂ© aprĂšs cette cornada et serre notamment Ă  droite. AprĂšs quelques passes isolĂ©es, il faut lĂ  aussi des passes de chĂątiment suivies par une entiĂšre en place.
Le 6Ăšme, qui s’est escobillĂ© la corne gauche dans les chiqueros semble avoir un problĂšme de vue de l’Ɠil droit et est non seulement dangereux Ă  gauche, mais intorĂ©able. Gomez del Pilar a raison d’abrĂ©ger et de tuer d’un quart d’épĂ©e suivi d’une entiĂšre en place, malgrĂ© les protestations d’un public qui n’a pas vu le danger.

Jean-Yves Blouin. Texte et photos

Blessure du torero de plata José Mora Photo Gil Mir

Pampelune : Borja Jimenez paie le triomphe de son sang

PremiĂšre corrida Ă  pied du cycle navarrais : arĂšnes combles et penas encore propres et en voix, six toros de la Palmosilla trĂšs bien prĂ©sentĂ©s discrets au premier tiers donnant tous du jeu Ă  la muleta pour :

Diego Urdiales silence et silence

Fernando Adrian salut et oreille

Borja Jimenez silence et deux oreilles

Diego Urdiales touche un premier inintĂ©ressant au capote mais qui se rĂ©vĂ©lera noblissime Ă  la muleta. Le salmentino entraĂźne son adversaire vers le centre par doblones pour lui offrir une faena puissante sur les deux bords faite tout de douceur et de poder. Liant et templant les passes, il conclura par une belle sĂ©rie de naturelles. Malheureusement le final ne sera pas Ă  la hauteur une entiĂšre contraire aux deuxiĂšme essai nĂ©cessitera l’usage du verduguillo.

Son second est loin d’avoir la classe du premier et la faena en pleine « mĂ©rienda » le goĂ»ter en français, ne dĂ©passera jamais le burladero.

Fernando Adrian se prĂ©sentait cet aprĂšs-midi dans les arĂšnes de Pampelune et il n’a pas voulu manquer ce premier rendez vous dans la capitale navarraise. Il reçoit son premier par quatres farols Ă  genoux. Ici encore le tiers de pique sera symbolique, Ă  son issue Borja Jimenez donnera un superbe quite par chicuelinas. Les sĂ©ries tant Ă  droite qu’Ă  gauche sont irrĂ©guliĂšres, le toro faible manque de transmission. Le final sera par manoletinas conclu d’un pinchazo et une entiĂšre contraire efficace.

Le salut capotero du second par vĂ©roniques templĂ©es est de trĂšs bon goĂ»t . Le toro est faible mais noble et Adrian saura ne jamais le brusquer et lui permettre de s’exprimer dans une faena trĂšs variĂ©e et fleurie. Certes l’Ă©pĂ©e est desprendida mais efficace et lui offre le premier trophĂ©e de la soirĂ©e.

Borja Jimenez n’est pas venu jouer les utilitĂ©s, Il attend son premier Ă  genoux Ă  la porte de la peur, suit un bon torĂ©o de capote pieds joints. Il entame la faena assis sur l’estribo et poursuit par une faena intĂ©ressante, surtout sur la corne gauche la meilleure de l’animal et malgrĂ© une charge qui a tendance Ă  se raccourcir. La conclusion d’une demi tendida est longuette.

Il ne restait qu’une cartouche Ă  Borja pour le triomphe qu’il Ă©tait venu chercher. Le dernier de la tarde le plus lourd allait ĂȘtre le protagoniste de ce triomphe. Borja Jimenez fit une fois de plus la preuve de son grand toreo de capote. Il entame sa faena au centre par une immense sĂ©rie Ă  genoux conclue d’une magnifique trinchera. Le toro fait l’avion dans sa muleta et les sĂ©ries s’enchaĂźnent des deux cĂŽtĂ©s bien liĂ©es et templĂ©es. En fin de faena le ton baisse de ton et le sĂ©villan relĂšvera en nous ramenant quelques annĂ©es en arriĂšre dans le style trĂšs « espartaquien » de son mentor. Fin de faena Ă  genoux tout en exposition qui porte fort sur les tendidos. Le pinchazo aurait pu dĂ©cevoir, mais l’estoconazo qui suivi fut parfait, l’Ă©pĂ©e entrant dans le toro en mĂȘme temps que la corne transperçait la cuisse du maestro. Sans mĂȘme se regarder alors que son sang inondait la taleguilla, Borja ne voyait que son Ă©pĂ©e dans le garrot du toro.

Ses subalternes l’emmenĂšrent de force Ă  l’infirmerie oĂč il fut opĂ©rĂ© d’une plaie trans-perçante dans le triangle de scarpa avant d’ĂȘtre Ă©vacuĂ© vers l’hĂŽpital de Pampelune. Les nouvelles Ă©taient rassurantes.

Demain, toujours des toros de la province de Cadiz, les pensionnaires de Cebada Gago seront opposĂ©s Ă  un trio international : le français Juan Leal, le valenciano Roman et le mexicain Isaac Fonseca.

Jean Dupin.

Photos Mundotoro

Vidéo 1er encierro San Fermin 2024

Tarascon

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Au terme d’une novillada humide mais entretenue, les prix sont allĂ©s au novillero Lalo de MarĂ­a et au piquero Laurent Langlois
Temps pluvieux avec mĂ©tĂ©o grisouille et averses intermittentes. Environ 2/3 d’arĂšne. Trois novillos de Gallon frĂšres (1, 2 et 6), les trois autres de Blohorn, formant un « lot » bien prĂ©sentĂ© et donnant du jeu Ă  divers degrĂ©s.


tar06zA l’issue du paseo, un hommage sous forme d’une minute d’applaudissements a Ă©tĂ© rendu envers plusieurs personnalitĂ©s taurines qui nous ont quittĂ©s cette annĂ©e : Michelle Catala, Jean-Claude Carbonne, Alfredo Martinez, Rodolfo Arias
 le maire Lucien Limousin Ă©voquant aussi au micro la mĂ©moire du Dr Max Ouvrard et du gardian Thomas Guzman
 
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Lalo de MarĂ­a (saluts et oreille) a ensuite ouvert la sĂ©ance en recevant un Gallon par capoteo appliquĂ©. AprĂšs une rencontre, Lalo tenta bien d’animer les dĂ©bats avec plus ou moins de rĂ©ussite avant entiĂšre et un descabello.  Mais c’est plus tard avec son Blohorn que les choses allaient prendre une allure plus aboutie. En effet, aprĂšs un excellent maniement de cape, le castaño oscuro s’employa notamment sur une superbe arrancada en partant de loin que Gabin sut bien contenir puis sur une seconde pique plus lĂšgĂšre. BrindĂ©e au maire, la faena dĂ©buta par doblones effectifs, la suite s’avĂ©rant bien adaptĂ©e aux qualitĂ©s de son opposant. Avec une construction relevĂ©e par de beaux dĂ©tails sur le plan artistique, il ne restait plus Ă  Lalo qu’à tuer rapidement, ce qu’il fit par entiĂšre tombĂ©e. Le palco l’a alors autorisĂ© Ă  promener autour du ruedo l’unique trophĂ©e de cette tarde.nino06k

Nino (vuelta et silence) est apparu ce jour bien dĂ©cidĂ© Ă  confirmer son rĂ©cent triomphe de Boujan. AprĂšs un vibrant capoteo et une pique de Mathias, il se chargea comme souvent du second tercio, de portĂ©e inĂ©gale, puis brinda Ă  l’assistance un trasteo indĂ©cis au dĂ©but, mais qui comprit, aprĂšs une menace qui le força Ă  rompre, plusieurs passages valeureux. Le NĂźmois fit l’effort, mais hĂ©las, l’emploi des aciers n’allait pas se rĂ©vĂ©ler exemplaire. Le quinto a encore Ă©tĂ© bien reçu au capote avant trois rencontres dont deux en allant de bon cƓur contre la monture de Jean-Loup Aillet. Alors que la pluie redoublait, Nino, qui avait gardĂ© sa montera, se lança dans quelques sĂ©quences entreprenantes, un effort bien soutenu par le conclave, mais il perdit hĂ©las le crĂ©dit de son labeur pour une conclusion trop approximative. Dommage

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Miguel Losana (vuelta et saluts), de la zone de TolĂšde et apodĂ©rĂ© par ClĂ©ment Albiol, a dĂ©butĂ© avec un Blohorn qui se distingua au cheval sur deux rencontres poussĂ©es et bien contenues par Laurent Langlois. Sa faena brindĂ©e au public, le novillero dut batailler face au sĂ©rieux d’un client qui l’a mis Ă  l’épreuve. La partie n’était pas facile, mais le Toledano ne s’en sortit pas trop mal, se montrant rĂ©solu avant entiĂšre tombĂ©e. Avec le Gallon qui fermait la marche, piquĂ© en deux fois par Luc Tosello, Miguel brinda au respectable une faena qui allait s’avĂ©rer inĂ©gale, comprenant nĂ©anmoins plusieurs contours empreints de gestes mĂ©ritoires. EntiĂšre aprĂšs pinchazo


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En matinĂ©e, la novillada non piquĂ©e de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles avait rĂ©uni un quart d’arĂšne environ. Face Ă  des erales d’Alain et FrĂ©dĂ©rique Tardieu qui dans l’ensemble ont donnĂ© un bon jeu, les aspirants toreros ont connu des fortunes diverses, gĂ©nĂ©rĂ©es le plus souvent par l’emploi de la ferraille.
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Juan de Molina (ETPA) a terminĂ© Ă  l’infirmerie puis Ă  l’hĂŽpital pour avoir subi une fort douloureuse blessure Ă  un doigt

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Valentin (CFT) a obtenu une oreille au terme d’un labeur dĂ©cidĂ© avec capote et muleta, ce qui devrait l’encourager pour la suite.
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L’Andalou Daniel FernĂĄndez (silence) a laissĂ© une bonne impression tout au long de son combat, mais la conclusion s’avĂ©ra bien dĂ©licate, ce qui bien sĂ»r fit quelque peu retomber le soufflĂ©.mat06h

MatĂ­as (ETPA) n’a pas Ă©tĂ© avare d’initiatives, affichant une rĂ©elle volontĂ© de sĂ©duire le public. Au terme d’un trasteo inĂ©gal, mettant toutefois en exergue son envie, il rĂ©colta deux pavillons qui lui valurent de sortir a hombros.

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Paul Hermé torofiesta.com

Tristan Barroso blessé

Le torero TristĂĄn Barroso a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽpital Virgen Del Puerto de Plasencia une fois terminĂ©e la course qui s’est dĂ©roulĂ©e dans la ville d’EstrĂ©madure de Malpartida de Plasencia aprĂšs avoir subi deux violente volterats qui ont causĂ© des lĂ©sions dorsales en attendant les Ă©tudes radiologiques correspondantes. Le torero a coupĂ© deux oreilles et en a perdu deux autres Ă  cause de l’Ă©pĂ©e. Il souffre et prend des analgĂ©siques. Dans les prochaines heures, la gravitĂ© des blessures sera dĂ©terminĂ©e, une fois les Ă©tudes radiologiques rĂ©alisĂ©es.

Castelnau-RiviÚre-Basse: « Cara Alegre » du Lartet gracié

AprĂšs l’indulto de « Cara Alagre » l’abrazo Ă©mouvant de Jerome Bonnet le ganadero et du torero Jairo Lopez

Castelnau-RiviĂšre-Basse samedi. Novillada sans picador des fĂȘtes. Moins d’un quart d’arĂšne. Pluie ininterrompue.

Erales par ordre de lidia de Malabat, Lartet, Camino de Santiago, Camino de Santiago, Alma Serena et La Espera.

Le second du Lartet Cara Alegre numéro 9 né en avril 2022 a été gracié.

Jaime Padilla : un avis et vuelta, un avis et vuelta.

Jairo Lopez deux oreilles et queue symboliques aprĂšs un avis et une oreille

Juan Mi Vidal : un avis et silence et un avis et une oreille.

Les trois toreros ont échangé les banderilles face aux trois premiers toros.

Ce fut le grand soir de ces petites arĂšnes de Castelnau oĂč devant une chambrĂ©e trop restreinte en raison de cette maudite pluie -il n’y a plus de saison ! – la grĂące de Cara Alegre fera date; non seulement pour l’éleveur JĂ©rĂŽme Bonnet que nous voulons fĂ©liciter ici mais pour tous ceux qui aiment, soutiennent et admirent les Ă©leveurs de toros braves du sud-ouest. Ce fut un animal noble qui partait de loin, avec une charge vibrante, qui rĂ©pĂ©tait sans naĂŻvetĂ© et sans se lasser sous la muleta du jeune mexicain Jairo Lopez qui fut Ă  la hauteur de ce comparse d’exception. Cara Alegre mit la pression sur le jeune torero qui ne cĂ©da pas un pouce, optant pour un toreo classique sans fioritures inutiles mais solide qui permit Ă  l’adversaire de s’exprimer et finalement de sauver sa peau. Il faut ici fĂ©liciter ici la dĂ©cision du prĂ©sident qui en accord avec l’éleveur mit le mouchoir orange sans trembler.

Le Malabat avait ouvert le bal: dernier de la tribu il Ă©tait bien dans le genre de la maison, haut, armĂ© pointu, sĂ©rieux. Il se cassa hĂ©lĂ s une corne rapidement sur un burladero. Juste de force mais noble il permit de se faire une premiĂšre idĂ©e des bonnes maniĂšres de Padilla, le neveu de Juan JosĂ© sa vraie personnalitĂ©, son goĂ»t et qui l’occit d’un espadazo.

AprĂšs l’épisode glorieux du Lartet, le premier Camino, petit, eut du mal Ă  s’imposer. Noble, il fit preuve de faiblesse et d’un pil de soseria. On vit que Juan Mi Vidal qui dĂ©butait en France avait lui aussi la volontĂ© de faire bien les choses. Il fallait de la douceur et du temple et il en eut par moment mais l’adversaire manquait de cette transmission nĂ©cessaire au succĂšs. L’ouvrage dura un peu trop, il entendit un avis. Coclusion sans gloire.

Le second Camino avait plus de prĂ©sence. Noble lui aussi,, il alla Ă  mĂ s et prĂ©senta plus d’arguments que son frĂšre. Padilla eut de bons moments, notamment son entame genoux en terre. Bien que l’ensemble de son travail connu des hauts et de bas, il y eut de belles sĂ©ries donnĂ©es dans un bon rythme, profitant de la suavitĂ© du Camino. Faena un tantinet longuette mais plaisante qui lui permis faire une vuelta.

RĂ©matĂ©, lourd, solide et dur l’Alma Serena, bronco aussi n’était pas un client facile. Cela n’a pas rebutĂ© Jairo Lopez. Le jeune mexicain ne s’est pas dĂ©gonflĂ©, il domina le sujet, calma les ardeurs du chaland et lui imposa sa loi :  la faena allant de menos Ă  mĂ s il conclut d’un tiers de lame effective et coupa une nouvelle rĂ©compense.

Pour terminer, le novillo de La Espera eut un comportement positif : noble mais sans naĂŻvetĂ©, il dura sans mollir et permit au dĂ©butant Juan Mi Vidal de montrer ses qualitĂ©s. Il brinda son novillo Ă  l’ami Solal prĂ©sent sur les gradins et effectuant un trasteo classique, souvent templĂ© sans chercher d’effets superflus, il conduisit un travail cohĂ©rent et sĂ©reiux. Il y a de la chaleur chez le jeune homme, de la personnalitĂ© et une vraie volontĂ© de faire les choses bien.

Ce fut donc Ă  tous Ă©gards une belle tarde, une aprĂšs-midi importante mĂȘme, marquĂ©e par la caste de Cara Alegre, la soliditĂ© de Jairo Lopez et les belles espĂ©rances gaditanas de Padilla et Juan Mi Vidal.

Ceux qui ont bravé la pluie pourront dire: « on y était ».

Pierre Vidal

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