Mois : juillet 2024 Page 9 sur 18

Mont-de-Marsan: Ginés Marin débloque le compteur

Plaza de toros de Mont de Marsan. Corrida de Toros. Troisième de la Feria de La MadeleineCasi lleno.

6 Toros de Victoriano del Río, (4ème bis) et un de toro de Cortes 6ème.

SEBASTIEN CASTELLApalmas après avis et silence après avis.

GINÉS MARÍNsilence et oreille.

YON LAMOTHEpalmas et division d’oinions.

Sébastiien Castella et Yon Lamothe brindèrent leur toro au président du club de rugby de Toulouse et grand aficionado Didier Lacroix. Ginés Marin l’offrit au peintre Diego Ramos.

Après les « Divinos » de Grenade c’était au tour des « Queridos » de Montgaillard d’animer les tendidos entre les toros. Ils l’ont fait comme leurs collègues la veille avec bonheur, distillant ces moments de joie qui font passer l’ennui et la mauvaise humeur car, comme la veille la tarde a déçu bien que les bons moments distillés par Gines Marin aient atténué le déplaisir général.

La plupart des toros de Victoriano étaient juste de présentation et défendu modestement. On fera des exceptions avec le quatrième, quatrième bis (sobrero du précédent) et l’ultime appartenant la ganaderia « toro de Cortes » mieux roulés et armés comme il faut ; ces trois là dans la norme montoise. Au moral, cette prétendue crème de la ganaderia brava a manqué de chispa, de transmission, d’émotion tout simplement. Le cinquième noble avait plus de relief. Le sixième (Toro de Cortés) partit aux planches d’emblée. Tous réticents sous la pièce montée.

On a senti chez Sébastien Castella le désir de bien faire face à cette médiocre opposition. On mettra au crédit du torero Bitterois un excellent capoteo d’ouverture, donné avec de l’assurance en gagnant du terrain vers le centre. Vivions-nous alors le prélude à une grande tarde ? Hélas les Illusions se perdirent rapidement, l’animal certes obéissant ne transmettait aucune sensation et Sébastien malgré ses efforts et un final encimiste ne connecta jamais avec les tendidos. De plus, chose inquiétante pour ses fans il s’en vit des pierres pour occire le Victoriano : 3 pinchazos, une demie. Même scénario avec le quatrième bis (il dut tuer le titulaire en piste) dont il se débarrassa avec difficultés après une faena un tantinet longuette.

Gines Marin ne sembla pas dans un premier temps capable de relever la soirée vraiment mal partie. Il passa sin pena ni gloria lors de son premier rendez-vous. Le Jerezano mit le turbo par la suite assurant dès le départ un quite par chicuelinas apprêtées. Il débuta sa faena par une bonne série à genoux ce qui mit enfin un peu d’ambiance sur les étagères ensuquées par la chaleur de bête qui planait au Plumaçon. Le Victoriano montrant un certain allant allié à une réelle bonté, Ginés se lança dans une faena menée au centre sans grande imagination certes mais solide et cohérente allant de menos à màs : construction essentielle pour réussir. Il termina par une série engagée de manoletinas changées et conclut en deux temps par une entière ce qui lui permit de couper la première oreille de cette Madeleine. Elle fut très fêtée.

Comme la veille son compère Dorian, Yon Lamothe eut du mal à succéder à ces deux grands professionnels. Il est vrai qu’il ne fut pas aidé par un lot exécrable. Du premier faible et soso il ne put tirer que des bribes de faena, des détails qui plaident en sa faveur. Le second partit tout de suite aux planches et c’est dans la querencia que la Tarusate conclut sans insister, à raison. Il se montra les deux fois maladroit à l’épée. Mais c’est en forgeant que l’on devient forgeron et ce que nous disions hier pour Dorian vaut pour Yon, il faut féliciter les organisateurs pour avoir donné à cette ambitieuse jeunesse gasconne qui nous fait honneur, ces opportunités.

Gardons le moral : Ginés Marin a débloqué le compteur c’est de bon augure pour la suite. Espérons-le du moins.

Pierre Vidal

Photographies Bertrand Caritey

Mont-de-Marsan, Julio Norte triomphe à la NSP

J

ll aura fallu attendre le dernier eral, un Alma Serena,de la novillada sans picadors de La Madeleine, pour en découvrir le triomphateur, Julio Norte. Il coupe une oreille, la seule de la course et empoche le prix des organisateurs (ACOSO). Un torero prometteur qui a démontré beaucoup d’aisance.

Eduardo Ruiz Velasco (bleu ciel et or), avait ouvert la course avec un Alma Serena, plutôt bien présenté. Mais dès les premiers moments on voyait que ce garçon manquait de technique et de connaissance du toro. Raide comme un piquet et sans la moindre élégance il dessinera quelques naturelles acceptables. Cherchant toujours le bon sitio il sera pris et bousculé à trois reprises. Toutefois il termine d’un belle épée. Il s’octroiera une vuelta que personne ne lui demandait.

Hadrien Lucq (bleu marine et azabache) commence par une porta gayola avec le second eral, un Lartet, très bien fait, véritable petit toro. La sortie de la figure se passe mal. Il tente de servir une véronique et reçoit une superbe correction. Il exécutera un toreo très classique avec des muletazos. de grande lenteur. Chaque fois sa muleta est au plus bas. Il tuera d’un pinchazo et d’une entière. Salut.

Pedro Rufo (bleu ciel et or), le vainqueur du bolsin de Bougue et frère de Tomas, défend toujours un parfait classicisme. A la cape ce sont quelques véronique très lentes face à un colorado du Lartet, très bien présenté et mobile. Il affichait déjà de belles promesses de toro. Il brindait cet adversaire prometteur à Sébastien Castella. Il écrivait alors, sur les deux mains, un festival de passes très fines. Il terminait par quelques ayudados por alto du meilleur effet. Pour finir, un pinchazo et une demi-lame. Pedro Rufo saluait.

Julio Norte (violet fade et or), brindait lui aussi à Castella. Auparavant, il avait signé un farol enchaîné sur de belles véroniques. Il ouvrait sa faena, à genoux, au centre de la piste. Passes spectaculaires qui précédaient de longues séquences à gauche avec quelques naturelles d’excellence. Le toro ne demeura pas à la hauteur de ce combat. Il termina d’une entière. (rappelons le une oreille et le prix de l’ACOSO);

Jean-Michel Dussol

Orthez, en matinée : le retour des Barcial

Voici les quatre novillos de Barcial qui seront combattus dans le cadre de la journée taurine d’Orthez, le dimanche 28 juillet à 11 heures. Une ganaderia mythique que l’on reverra avec intérêt dans le sud-ouest après une longue absence. Ils seront combattus par Cid de Maria et Miguel Andrades. Ce sera un prélude passionnant à une après-midi consacrée aux ganaderias portugaises (nous y reviendrons).

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À toi de jouer ! Resultat le mardi 23 Juillet

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Villaseca

Mont-de-Marsan, 1ère: Heureusement, “Los Divinos” de Grenade…

Dorian Canton. Photo Bertrand Caritey

Plaza de toros de Mont de Marsan. Première de la feria de La Madeleine. Casi lleno.

Toros de Puerto de San Lorenzo (1º et 2º) et de La Ventana del Puerto (3º, 4º, 5º et 6º

ALEJANDRO TALAVANTE, qui remplaçait Morante de la Puebla, palmas et ovation et saluts (por su cuento)

DANIEL LUQUE, palmas après avis et ovation après avis et saluts.

DORIAN CANTON, palmas après avis et silence après avis

A la fin du paseo on a joué la Marseillaise reprise en chœur par le public

C’est une tradition récente : les bandas ou plutôt les fanfares venues du voisinage assurent des intermèdes musicaux enjoués entre chaque toro de La Madeleine. C’est une sorte de show musical bref et chaque participant y va de toute son âme qui du trombone, du tuba, de la clarinette, de la trompette ou de la grosse caisse. Hier c’était le tour des « Divinos » de Grenade et on peut dire qu’ils nous ont réveillés, empêchant les mâchoires de se décrocher. Touchés par la grâce les “Divinos “nous ont donné ces précieux moments de joie dont nous privait le laborieux spectacle en piste.

Car sur le sable, ce fut un jour sans. Juste de trapio et modestement défendu l’ensemble manqua de race, discret -voir absent- sous le peto, finissant aux planches comme les seconds, troisièmes et quatrièmes ou juste de force comme les cinquièmes et sixièmes. Le seul que l’on puisse sauver de ce naufrage fut le premier plus complet -sans casser des brouettes non plus.

Face à cette médiocre opposition, Alejandro Talavante se montra tel qu’en lui-même -dans sa nouvelle version- c’est-à-dire ni bien ni mal -sin pena ni gloria- ce qui en tauromachie est le pire. Alejandro sortit de ces deux « confrontations » sans une seule tâche sur son flambant costume framboise et or ce qui va réjouir son mozo de espada mais ne plaira guère l’acficionado qui attend plus de lui. Absent à la cape, médiocre à l’épée, approximatif et décentré à la muleta on se demande quand et comment Alejandro justifiera une réputation qu’il faut bien qualifier de surfaite.

Daniel Luque fut à l’unisson de cette inanité sans jamais faire d’effort réel lui non plus. Optant pour la liquidation des affaires courantes, le torero de Gerena se contenta du programme minimum prétextant, in petto, du moral défectueux de ses deux adversaires. Certes on vit son métier, sa qualité de muletero et on aura apprécié, à son second passage, sa capacité à conduire l’animal chancelant à mi-hauteur ce qui premit de bâtir un semblant de faena, la fin tournant en eau de boudin. Cependant il n’y eut jamais l’étincelle esthétique que l’on attend de lui. Il fut l’auteur du seul estoconazo de la tarde.

Après-midi difficile pour Dorian Canton qui lui aussi hérita d’un lot déficient. Le jeune béarnais ne pouvait pas se contenter comme ses pairs de gérer les affaires courantes. Il lui fallait triompher et montrer ses avantages c’est-à-dire cette volonté d’exécuter un toreo orthodoxe et élégant. Il y réussit au capote à son premier passage par de belles véroniques conduites par le bas et des chicuelinas serrées. Ce fut le meilleur moment taurin de la tarde. A la muleta il fut comme ses collègues incapables de transformer le plomb en or : deux faenas peu cohérentes et trop longues, avec des gestes de qualité isolés et pour terminer des problèmes à l’épée. On ne devient pas alchimiste en quelques sorties il faut cent fois sur le métier remettre son ouvrage et bravo aux organisateurs qui lont donné à Dorian une chance car il y a matière à espérances.  

Mais de cette après-midi si terne et fade nous retiendrons la joie des “Divinos” de Grenade … disons-le elle avait quelque chose de divin… de quoi nous requinquer.

Pierre Vidal

Photographies Bertrand Caritey

https://ok.ru/video/7844313238219

Borja Jimenez reprise vendredi

Borja Jimenez qui a été grièvement blessé à Pampelune a annoncé mardi soir qu’il serait bien présent à la Linea de La Concepcion pour tuer en slo six toros de Victorino En toute logique et si tout se passe bien il devrait être au paseo à Mont-de-Marsan le 21 pour la corrida de Victorino avec Manuel Escribano et Joselito Adame

Concours Landais de La Madeleine

Thomas Marty remporte le concours landais de La Madeleine chez les écarteurs ce mardi soir

Tiago Coll vaninqueur chez les sauteurs

Villeneuve s’affiche

Hagetmau: ouverture de la location

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