Mois : août 2024 Page 12 sur 18

Dax, la novillada: Navalon en triomphe

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Dax. Novillada de Feria, petite entrée, température agréable, deux heures de spectacle. Quatre novillos de Montealto. De 465 à 480 kilos chez l’éleveur, tous deux piques, braves pour certains, tous toréables, même si parfois compliqués.

Jarocho (violet foncé et or), au premier, deux pinchazos, une entière, deux descabellos, avis, silence.

Samuel Navalon (rose foncé et or), au deuxième, une entière, quatre descabellos, avis une oreille, toro applaudi, au quatrième, une entière, avis, un oreille.

Aaron Palacio (rose foncé et or), au troisième, une entière, avis, une oreille.

La blessure de chicharro, à Malaga a perturbé le déroulement de la novillada de Dax. Devant l’indisponibilité du torero, les organisateurs ont transformé la course en décidant de récompenser le meilleur des trois restant par le quatrième novillo. A ce jeu c’est Samuel Navalon qui s’est montré le plus opportuniste. Il attaqua son entrée à Dax par une porta gayola qu’il enchaîna aussitôt sur une série d’excellentes véroniques… Quand il prend la muleta, c’est au centre et à genoux. En véritable magicien il se promènera d’une main à l’autre, une véritable balade pour une faena sans reproche, si ce n’est de faire trop durer et de se retrouver à la fin avec un toro totalement aplomado auquel il faut arracher les dernières passes… Heureusement il lui reste cette main droite ensorceleuse… Normalement choisi comme le meilleur il revient face au quatrième, « Barrabas », le plus lourd du lot. Là aussi une porta gayola et il termine sur une bonne série de véroniques. Un souffle d’air frais que de le retrouver, à genoux, au centre dessinant une série d’ayudados por alto. Il essaiera d’être complet, mais rapidement son adversaire se figera et il lui faudra arracher les dernières passes, la leçon servi par son premier n’avait servi à rien… dommage car on peut ainsi perdre des oreilles.

La matinée s’était ouverte avec le courageux Jarocho, la tête entourée d’un bandeau protégeant un oreille. Il a démontré une volonté de gagneur tout en étant très classique ouvrant le ban avec des passes de châtiment. Il poursuit de manière classique, avec prudence et finalement à trop faire durer l’animal s’éteint.

Troisième larron, du trio, Aaraon Palacio paraît encore un peu vert. Certes il veut approcher la cour des grands par un farol à genoux et quelques quite par « tafalleras ». On appréciera ses passes aidées par le haut dont certaines données à genoux. Par la suite on le verra sur les deux mains, mais se croisant fort peu. Il lui manquait cd soupçon d’émotion pour convaincre.

Un novillada de Montealto, bien faite de présentation, parfois dure et souvent compliquée… qui s’est terminée par la sortie en triomphe de Samuel Navalon.

Jean-Michel Dussol

Photos B. Caritey

Orthez: visite des arènes du Pesqué

Le club taurin du Pesqué, Toros y Penas et l’office de tourisme cœur de béarn vous proposent de visiter les arènes du Pesqué à Orthez MARDI 20 AOUT

Après un peu d’histoire vous foulerez le sable du ruedo orthezien , vous visiterez les torils, puis sous les arènes au local du club taurin, deux films documentaires sur la tauromachie landaise et espagnole vous serons proposés.

Nous terminerons par un pot de l’amitié

ENTREE GRATUITE RDV 10H30 AUX ARENES DU PESQUE ENTREE PRINCIPALE

A EMILIO DE JUSTO TOUS LES PRIX DE LA FERIA DE HUESCA

Dax: Julien Guillé remporte le concours landais

Concours landais de la ville de Dax hier soir Julien GUILLÉ vainqueur du concours chez les écarteurs.

Kevin RIBEIRO remporte le concours chez les sauteurs.

Cenicientos: blessure de Fran Jerez

Cenicientos (Madrid). Première de la Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. 1/2 arène.

Novillada sin picadores.

Erales de Carriquiri.

Fran Jerez: blessé en entrant pour tuer .

Álvaro Bravo: Silence à celui tué Fran Jerez et silence

Roberto Cordero: Ovation et saluts après avis. 

Alejandro Rubio: Vuelta al ruedo après avis. 

Ángel Otero: Ovation et saluts. 

Rafael de la Cueva: Oreille. 

Feria de Dax : Déception pour Enrique Ponce, deux oreilles à Luque et Galvan

Julien Dubois maire de Dax et Eric Darrière président de la commission taurine saluant le maestro Ponce une ultime fois.

Dax. Première corrida de feria, temps couvert, rares gouttes de pluie, deux heures trente-cinq de psectacle, plus de billets depuis deux jours.Paseo lancé avec trois minutes de retard. Six toros de Juan Pedro Domecq, bien présentés, bien armés et souvent brave au cheval. Lot de 501 à 525 kilos chez l’éleveur. Tous deux piques, toréables mais souvent compliqués à la muleta.

Enrique Ponce (rouge et or), au premier, une demi-lame, avis, quatre descabellos, silence ; au quatrième, une entière, avis, trois descabellos, silence.

Daniel Luque (bleu marine et or), au deuxième, une entière, deux oreilles, au cinquième, un pinchazo, une entière, un descabello, avis, silence.

David Galvan (marron très foncé et azabache), au troisième ; un pinchazo, une entière, une oreille ; au dernier, une entière, avis, une oreille.

Juan Contreras de la cuadrilla de Luque a salué pour sa pose des banderille au deuxième toro.

Présidence, Franck Lanati, assesseurs, Mlle Dupin et M. Beuste.

Dax était venu célébrer un de ses torero chéri, Enrique Ponce était là soutenue par la passion de rendre hommage à cette aficion et avait même convoqué le violoncelliste international Gary Hoffman pour l’accompagner dans sa faena. Malheureusement le toro idéal n’est pas sorti du lot de Juan Pedro Domecq, l’ensemble, pour Ponce fut sans véritable transmission. Pourtant tout avait bien commencé avec un public applaudissant son idole, l’obligeant à venir en piste. Il appelait aussitôt ses deux compagnons de cartels, pour une immense ovation et recevait divers cadeaux de la commission taurine dacquoise

Malheureusement le torero de Chiva-Valence n’a pas trouvé l’adversaire qui lui convenait. Pourtant, les détails furent merveilleux… de longue séries, à droite, très lentes un changement de main subtil une passe à gauche et un somptueux pecho. Mais impossible de lier ces détail pour en faire un moment inoubliable. C’est déçu que le torero se retira après un semi échec à la mort. Pour autant le grand Enrique n’allait pas rencontrer le succès avec « Bien andante », un toro par moment aussi compliqué que son premier et qui ne pardonnait rien. Il lui avait arraché quelques véroniques et brindant ce toro d’adieux au public il dessinait d’incroyable série marquées cette lenteur à droite qui donne une ampleur particulière. De temps à autre quelques trincheras d’enfer. Il y avait des éclats, des éclairs de grand Ponce. Il sera irréprochable dans ses naturelles et dans ses évocations d’une tauromachie à l’ancienne.

En fait c’est Daniel Luque qui fit éclater les compteurs en s’installant au centre de la piste en ayant trouvé le bon sitio. Il se lança dans un festival sur les deux mains qui déclencha tonnerre d’applaudissements et musique et il terminera en défiant le toro, face aux cornes avec une petite muleta, sans l’épée. Un moment débordant d’émotion pour les trophées maximum. Il n’y avait rien à lui reprocher. Il était face à un toro compliqué qu’il sur parfaitement lidier. Il ne trouva pas la même réussite par la suite. Il domina quelques séries mais sans plus.

David Galvan après un excellent tercio de cape écrira une faena complète. Mais à trop prendre confiance il le paye par une spectaculaire voltereta. En revenant il aura le pundonor de reprendre sa figure. Il aura ensuite, surtout à la cape quelques instants artistique, après avoir brindé à Ponce… et gagnera un triomphe.

Il y avait un peu d’amertume et de déception en quittant le arènes, on aurait tous souhaité qu’Enrique Ponce trouve une sortie à la hauteurs des immenses triomphe qu’il a connu sur ce sable.

Jean-Michel Dussol

Photos B. Caritey

Bizet à Béziers, indultez la musique, de grâce!

Depuis quelques années la mode est venue de faire jouer à des orphéons d’arènes des airs classiques , ou des musiques de films, Carmen, le concerto d’Aranjuez… plus ou moins bien , dans un tempo qui s’accorde le plus souvent mal au lieu, ou à la faena en cours de développement.

Ce fut le cas par deux fois hier  à Béziers oùl’ami Bizet dut endurer l’interprétation de l’air du toreador de Carmen soutenu ou plutôt exécuté par l’orchestre des arènes, avant l’envoi d’une Marseillaise de plus, comme aux jeux olympiques , Et durant la faena du premier toro de Clemente, l’assassinat d’une belle musique de film.

La seule musique qui convienne dans une arène c’est le paso- doble et encore si le chef d’orchestre sait choisir la partition adaptée au style de ce qui se déroule en piste: solennité, combat, douceur, rythme lent ou rapide, tout dans le répertoire des paso- dobles taurin est à la disposition de l’orchestre.

Ajoutons que très souvent “ça” joue trop fort, ou faux.

La solution la meilleure ne réside- t- elle pas dans la méthode Sévillane ?  L’orchestre ne joue que si son chef apprécie ce qui se passe en piste, et libre à lui de choisir le morceau.

Ou bien, solution extrême, calviniste en diable, comme à Madrid, pas de musique du tout pendant la faena!

Et puisqu”il faut bien ne rien prendre au sérieux, rappelons- nous le mot du grand aficionado qu’etait Yvan Audouard, à qui son voisin d’arène  demandait un jour ce qu’il pensait de la corrida en cours, répondit avec un sourire:” oh, vous savez, je n’y connais rien, je ne viens que pour la musique”.

Le vent mauvais, un ganadero qui avait hier de bonnes raisons d’être heureux mais qui aurait pu se passer de faire de grands gestes vers la présidence qui venait de refuser l’oreille à Juan Leal, la pétition étant visiblement minoritaire, un indulto pour le toro Neptuno  probablement un peu généreux avec pétition vigoureuse de l’éleveur, une double vuelta de Juan Leal exigée par le ganadero avec force gestes… 

On attend désormais le troisième indulto obtenu par Clemente, jamais deux sans trois dit le proverbe, mais alors… avec quel toro? 

Un Santi Domecq  de grande classe, un Margé très solide armé et noble, un….,?

En tout cas Clemente ne cesse de nous convaincre, le chemin reste long cependant.

Jean François Nevière-

Les élevages de la Feria de Dax 2024 (troisième partie)

La féria de Dax s’achève avec deux ganaderias qui ont suscité de l’émotion dans cette arène. La Ganaderia de la Quinta, une grande loyauté qui restera ancrée dans nos esprits pour l’encerrona de Daniel Luque en 2022, ainsi que pour l’orage et l’indulto de Sardinero. Le cartel de cette corrida avec l’anniversaire de l’alternative de Diego Urdiales, la technique de Daniel Luque sur cette encaste et Fernando Adrian dont la prestation est rare cette temporada dans le sud-ouest.

Pour clore et avant l’Agur la Ganaderia Pedraza de Yeltes et du bon lot de l’an passé. Cette année trois jeunes qui veulent triompher. Roman apres sa blessure doit briller dans une arène de première catégorie. David de Miranda doit confirmer son encerona et après son succès en Amérique du Sud. Adriano.

Corrida du samedi 17 août

Corrida du dimanche 18 août

Nicolas Couffignal

MARC SERRANO AU FESTIVAL DE CORTES DE LA FRONTERA

Huesca, Roca Rey avant la pluie

Huesca 3ème de feria; lleno de no hay billetes (une première)

Toros de El Pilar

Alejandro Talavante oreille

Joselito Adame vuelta après pétitio

Roca Rey 2 oreilles

Lacorrida a été suspndue en raison d’un violent orage

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