Mois : septembre 2024 Page 8 sur 16

Vieux-Boucau: mano à mano réussi

Vieux-Boucau-les-Bains.  Mano a mano. Autour de trois quart d’entrée.

Toros de El Pilar, le sixième vuelta al ruedo.

Sébastien Castellapalmas après avis, oreille et oreille

Fernando Adriánsilence, oreille et deux oreilles. 

Bonne entrée pour cette date qui, espérons-le, sera pérenne désormais. Les toros du Pilar corrects de présentation se sont montrés nobles dans l’ensemble ; le premier juste de force; le sixième remarquable par sa capacité à répéter et à humilier a été gratifié d’une vuelta al ruedo. Un grand toro pour clore la temporada dans le sud-ouest.

Mano à mano entretenu entre deux grands professionnels face au premier Castella a brillé sur les deux bords malgré le manque de force de l’opposant tué d’une entière et un descabello. Sébastien coupe l première oreille face au troisième, un toro complet du Pilar occis d’une entière. Il coupe sa deuxième oreille face au cinquième noble mais aux forces limitées. Longue faena bien conduite sur les deux côtés conclue d’une entière trasera mais d’effet rapide.

Deux séries méritoires de Fernando Adrian face au second toro de la corrida qui ne s’est guère prêté au toreo. Mais il a donné le ton et on a vu ses capacités comme ses intentions dans ce premier passage. Il tuera l’animal au troisième volapié. Face au noble quatrième, Fernando put s’exprimer et montrer ses qualités de muletero qui en font un des grands espoirs du moment. Il fut l’auteur d’une excellente série de naturelles. Une entière d’effet rapide. Il fut à la hauteur de l’excellent sixième accueillit par de belles véroniques profondes et esthétiques. Faena bien construite qui permit de voir les qualités du dernier d4el Pilar noble avec beaucoup de transmission

Reportage Roland Costedoat

Nîmes corrida finale : Vent contraire

Une oreille pour la despedida de Mendoza et Juan Ortega dans un final sans saveur. Talavante a risqué la correctionnelle lors d’une impressionnante voltereta.

Plaza de toros de Nîmes. Dernière corrida de la feria des vendanges 2024. 3/4 d’arène. Taureau de San Pelayo (1er et 4em), Victoriano del Río 2em, 5em et 6em et Cortés (3em) plutôt bien présentés mais de jeux inégal.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, silence et oreille

ALEJANDRO TALAVANTE, silence et ovation

JUAN ORTEGA, applaudissement et oreille

Le vent était toujours là qui heureusement ne gène pas le cavalier. Pour ses adieux, Pablo Hermoso de Mendoza a rappelé quel artiste il était : cavalier, dresseur exceptionnel de ses chevaux, connaissant bien les toros et leur lidia. Sa performance a été de celles que l’on aime même si les deux échecs au rejon de muerte ne lui ont valu qu’une oreille de despedida.

Les toros de Victoriano del Rio, dont la temporada n’est pas très bonne, étaient puissants et encastés. mais leur jeu ne permettait pas de grandes faenas.
Talavante a entrepris son premier par des doblones de belle facture mais ne s’est pas suffisamment engagé restant ensuite sur le profil. Le toro se réservant, ne restait qu’à prendre l’épée pour une estocade en décomposant la suerte, mais un peu tombée. A son second, plus compliqué, après une superbe entame à genoux qui devient sa marque de fabrique, il baissera la main mais subira une cogida et une voltereta sans conséquence apparente, dont il reviendra pour tuer.
Juan Ortega ne pourra montrer son talent de capeador en raison du vent. A son premier mal piqué, il donne une faena classique sans relief et termine par une bonne estocade entière trasera contraire et foudroyante. A son second, plus maniable, sa faena sera essentiellement droitière plus artistique aux yeux de la présidence, conclue d’une bonne estocade ce qui lui permet de couper l’oreille.
Final un peu terne pour cette féria des Vendanges mais c’est le vent qui a troublé la fête tout du long, y compris pour les aficionados frigorifiés sur les gradins.

Texte JY Bloin

Photographies Bruno Lasnier

Madrid: le toro de Castillejo de Huerba emporte le concours

Madrid. Corrida concours de ganaderías. 1/3 d’entrée. (7500 spectateurs).

 Toros de Concha y Sierra, Palha, Partido de Resina, Castillejo de Huebra, Pedraza de Yeltes, Salvador Gavira García. Ensemble très bien présenté et intéressant.

RAFAEL DE JULIA, ovation et vuelta al ruedo.

ÁNGEL SÁNCHEZ, silence et silence.

AMOR RODRÍGUEZ, pitos après trois avis et pitos après deux avis.

https://videos.toromedia.com/videos/embed/7a7a545a-fc9d-4899-b864-ee07661d8cef

Rafael de Julia a fait un tour de piste dans le concours de ganaderias de ce dimanche Plaza de Toros de Las Ventas. Un concours dans lequel le taureau de Castillejo de Huebra, combattu à la quatrième place par Rafael de Julia, a été déclaré le taureau le plus brave, tandis que David Prados et Andrés Revuelta ont remporté la distinction de « Meilleur picador » et de « Meilleur lidiador ».

Rafael de Julia a basé sa faena au quatrième de Castillejo de Huebra sur le piton gauche. Avec beaucoup de mando et de puissance, l’animal a répondu avec classe dans sa charge. Deux séries de naturelles d’un grand concept avant de passer à la main droite. Une entière. Le palco n’a pas réagi à la demande d’une oreille et il a fait la vuelta.

Succès de Pajero à Tacabamba (Pérou)

Christian Parejo actuellement au Pérou avec son apoderado Biterrois Tomas Cerqueira vient de remporter à Tacabamba, lors de la Fiesta Patronal en l’honneur de la Sr. de la Misericordia, deux oreilles sur son second toro de San Alejandro. Il est sorti a hombros avec Calerito.

No hay billetes.

Isaac Fonseca : saluts aux deux.

Calerito : oreille et oreille.

Christian Parejo : saluts et deux oreilles.

Eauze : Des Pages-Mailhan de qualité assurent le triomphe de Dorian Canton

Photo Romain Tastet

Eauze. Près d’une demie arène, journée ensoleillée mais fraîche, deux heures trente de spectacle, Six toros de Pages-Mailhan, très bien présentés, tous une pique prise avec une intéressante bravoure, nobles à la muleta. Le quatrième, le plus lourd renverse la cavalerie.

Dorian Canton (havane et or), au premier, une entière, une oreille ; au quatrième, une entière, avis, une oreille, sortie en triomphe.

El Rafi, Rafael Roucoule (gris et or), au deuxième, un mete y saca, une entière, un descabello, salut ; au cinquième un pinchazo et une entière, silence.

Yon Lamothe (bleu marine et or), au troisième, un mete y saca, une entière, avis, salut ; au dernier, trois pinchazos et une demie lame, silence.

Président, Pascal Lavigne, assesseurs, Pascal Darquié et Titouan Daudignon.

Le lot de toros de Pages Mailhan était remarquablement présenté et il est sorti avec beaucoup de noblesse. Ces six toros ont été les acteurs d’une course pleine d’intérêts d’un bout à l’autre. Elle a été parachevée par la sortie en triomphe de Dorian Canton.

Venu en voisin le palois avait des envies de triomphe Il l’affichait dès le paseo avec ce merveilleux sourire, à bouffer tous les toros du monde. Il concrétisa cette volonté dès le premier adversaire devant lequel il s’imposait après une belle série de véroniques. Dès lors, on allait admirer sa main gauche ; quelques pechos spectaculaires et autant d’ayudadas. Dorian avait un adversaire très collaborateur, même s’il ne laissait passer aucune erreur. Dorian su mettre toute sa technique au service de sa volonté.

Pour sa seconde sortie, Il reviendra en esquissant deux statuaires, nous fera peur à la seconde et partira pour un début de série à genoux. Devant ce noble de Pages-Mailhan on l’appréciera sur les deux mains dans des passes profondes, lentes, avec souvent une muleta très basse. C’était le plaisir de toréer. Il le fit parfois un peu trop durer. Maîtrisant désormais l’épée il s’offrit une oreille à chaque toro.

Ce bonheur de toréer on ne l’a pas retrouvé chef Rafi qui n’a jamais su prendre la véritable mesure de ses adversaires. C’est étonnant car ce garçon aime bien faire et on le voit rarement en dessous des toros qu’il affronte. Mais, samedi, Rafi n’a pu parvenir, a imposer sa domination. Certe on a pu l’apprécier dans quelques bons moments trop fugitifs, mais surtout il n’ pas su assurer la continuité de ses faenas. Lors de sa première sortie, on retiendra la façon dont il s’est « planté » au centre de la piste, immobile, le corps figé, lançant une série de derechazos et faisant progressivement humilier le toro. C’est dommage qu’il ne se soit pas imposé d’avantage mais l’on sait qu’on le retrouvera rapidement.

Yon Lamothe qui a chaque fois brindé au public était en petite forme hésitant trop souvent à se croiser devant les Pagès-Mailhan. Pourtant il demeurait près des cornes, sans pour autant trouver le sitio… Une position pour impressionner ou pour démontrer le calme et la précision de sa tauromachie ? On pensait le retrouver avec le dernier toro, mais ce ne fut qu’un feu de paille, l’animal devenant rapidement soso, et se figeant sur le sable, il refusait de suivre la muleta.Yon fut contraint d’abréger

Une corrida qui a maintenu son intérêt jusqu’au dernier moment.

Jean-Michel DUSSOL

Albacete, Utiel, Salamanque, Ubrique, Valencia de Don Juan, Moron, Ubrique, Cadalso, Mejorada

Albacete. Le matin. Près des trois quarts d’entrée

Novillo ds Piedra Escrita, vuelta des 2ème et 3ème

JUAN ALBERTO TORRIJOS , oreille.

NICOLAS CORTIJO, deux oreilles.

ALEJANDRO GONZÁLEZ, deux oreilles.

JUAN ZAMORA, oreille

OLGA CASADO, deux oreilles.

IAN BERMEJO deux oreilles.

Arènes d’Albacete , Castille-La Manche . Le soir. Septième de la Féria . Plein de « Pas de billets ». taureaux Jandilla ,

JOSÉ MARÍA MANZANARES, silence et ovation.

ANDRÉS ROCA REY, silence et applaudissements

https://videos.toromedia.com/videos/embed/be5164b1-4173-46df-95fc-bbccb1503d6d

SAMUEL NAVALÓN -qui prend l’alternative-, oreille et trois vueltas après pétition.

Arènes de Salamanque, Castille et León . Deuxième de la féria en ‘honneur de la Virgen de la Vega. Trois quarts d’entrée.
Taureaux et Novillos (3ème et 6ème) d’ El Capea, avec une bonne présentation en lignes générales et un jeu varié, le cinquième se distinguant par sa bravoure, sa classe et sa transmission, applaudis.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, silence et ovation

ENRIQUE PONCE, ovation et deux oreilles

MARCO PÉREZ, ovation après avertissement et revuelt après deux avis.

Arènes d’Utiel , Valence . Corrida . Trois quarts d’entrée. Taureaux e Castillejo de Huebra, avec une présentation variée et un jeu inégal.

ALEJANDRO TALAVANTE, ovation et oreille avec demande pour la deuxième

EMILIO DE JUSTO, ovation et vuelta

EL NIÑO DE LAS MONJAS qui prend l’alternative , oreille et applaudissements

Ubrique, Cadix – Casi Lleno.

Taureaux Ojailén

Antonio Ferrera, silence et deux oreilles et une queue ;

El Payo, oreille et oreille ;

Alfonso Cadaval, deux oreilles et une oreille

Valencia de Don Juan (León) Espagne –

Taureaux de Dolores Aguirre Ybarra et Francisco Javier Araúz de Robles le premier de Arauz a été gracié.

Morenito de Aranda, oreille symbolique et deux oreilles et queue

; Esaú Fernández, ovation et deux oreilles ;
Diego García, silence et oreille.

Morón de la Frontera, Séville – Presque plein.

Taureaux Passanha pour

Rui Fernandes, ovation et deux oreilles ;

Andy Cartagena, deux oreilles et ovation ;
Diego Ventura, deux oreilles et deux oreilles et une queue.

Guadalix

Novillos de San Isidro (anciennement Giménez Indarte) pour

Valentín Hoyos, oreille et deux oreilles ;
Javier Zuluetaovation et oreille
et Mariscal Ruiz, ovation et oreille

CADALSO DE LOS VIDRIOS

Novillos Hdros . de José Cebada Gago, jeu bien présenté et excellent. Le n°4 nommé « expert », le numéro 71, récompensé d’ une vuelta al ruedo
Pablo Páez, silence et oreille ;
El Mella, silence et deux oreilles,
Cid de María, oreille et silence.


MEJORADA DEL CAMPO
Novillos de– Peñas Blancas
Miguel Serrano, ovationet silence ;

Alejandro Cano, silence et silence après trois avertissements ;

Tomás González, oreille et deux oreilles.

Nîmes : Daniel Luque réussit son solo et coupe 4 oreilles

Photographies Bruno Lasnier

Arène de Nîmes. 15 Septembre 2024. Gros 2/3 d’Arène. Temps ensoleillé, du vent mais moins que le matin surtout en fin de corrida.

Toros de La Quinta. Présentation correcte et globalement de bon jeu en général mais parfois fades. Mention supérieure au 6em et surtout le 5em qui fait un tour de piste. 

DANIEL LUQUE,  oreille avec pétition de deux, applaudissements, silence, oreille, deux oreilles et ovation après pétition d’oreille.

Difficile de voir de belles véronique de Daniel Luque avec le vent présent ce soir à Nîmes. Daniel Luque a ouvert la Porte des consuls après avoir coupé quatre oreilles et il a offert une grande prestation au public du niveau de la figura qu’il est. Le vent a néanmoins encore une fois été présent et a gêné le Torero. Beaucoup moins à partir de la moitié de corrida. Le meilleur moment a été au cinquième taureau avec lequel il a montré tout son répertoire plein de profondeur surtout sur la corne droite avec au préalable la pose de deux paires de banderilles.

Le premier taureau de La Quinta était un taureau noble mais avec une charge changeante. Luque l’a vu clairement dès le début et a parfaitement choisi le terrain, en se battant près des planches pour éviter le vent et a réussi de bons muletazos sur les deux côtés. Après un bon coup d’épée, le public demande les deux oreilles mais le président a raison de résister. Il coupe une oreille.

Luque a réalisé une bonne performance contre le quatrième. La main basse et avec beaucoup de temple, il tire le maximum du toro. Après un pinchazo et une épée efficace il coupe une oreille.

Le dernier de l’après-midi a été un taureau de moindre trapio mais avec du gaz. Luque connait bien cet encaste et il réussi à profiter de la charge de l’animal. Une entière d’effet tardif fait que le public réclame l’oreille mais le président juge le tout trop juste. Le tour de piste final de Luque à la nuit tombée est acclamé par le public.

Photographies Bruno Lasnier

Daniel Luque a de la chance : le vent qui perturbait toutes les corridas s’est mis à tomber à partir du 3 ème toro et lui a permis de mener son solo a mas et de couper 4 oreilles accordées par le rigoureux président Burgoa.
Les toros de la Quinta, bien présentés dans le type, sans excès de poids ont confirmé l’évolution de la ganaderia vers plus de noblesse et d’humiliation. A la pique ils ont fait leur devoir le cinquième, bien que piqué à la présidence en partant de loin ayant été plus ménagé.
Au premier, toro très noble avec beaucoup de fixité dans le leurre, la faena sera engagée, la muleta sous le museau du bicho qui suivra sans désemparer. Les naturelles seront supérieures. Une grande estocade légèrement desprendida permettra l’octroi de la première oreille.
Le second est plus réservé, moins racé, et n’accepte d’abord que des passes une à une, avant de se livrer sous la muleta autoritaire de Luque qui pourra terminer par des luquecinas. Un pinchazo suivi d’une entière concluante ne permettront pas de récompense.
Le 3 ème est supérieur au second mais en retrait du premier et manque de caste. Et le vent qui souffle ses dernières forces limite les choix aux passes classiques, souvent 1 par 1. A l’estocade un pinchazo suivi d’une entière pulmonaire et foudroyante.
Le 4 ème à la robe inhabituelle, est abanto à la sortie. Après 2 piques bien poussées, mais pompées, Luque lui donne une faena de classe en laissant la muleta sous le museau, en terminant par des luquecinas. Après un pinchazo, l’épée sera tendida et trasera, mais la faena est d’oreille qui sera accordée.
Le cinquième est également abanto à la sortie, accueilli par des delantales, il est piqué à la présidence plutôt légèrement, avant que Luque ne prenne lui-même les banderilles posées superbement. Une grande faena totalement relâchée suivra terminée par luquecinas et couronnée de 2 oreilles méritées et de la vuelta au toro.
Le 6 ème a moins de classe et il faut toute l’intelligence de Luque et sa connaissance de l’élevage pour lui tirer une bonne faena en dessous de la précédente. L’épée d’effet lent ne permettra pas au président d’accéder à la pétition.
Au total une bonne tarde où Luque a pu montrer pourquoi il est consentido dans le Sud-Ouest et bientôt sans doute dans toute la France taurine.

JY Bloin

Nîmes : Clemente à conquis les arènes. Sortie par la porte des consuls.

Samedi 14 septembre 2024 matin. Aréne de Nîmes. Petit 3/4 d’arènes. Grand soleil mais vent violent.

Taureaux de Fermín Bohórquez pour Lea Vicens a cheval et de Robert Margé pour les toreros à Pied

LEA VICENS, silence et oreille.

SEBASTIÁN CASTELLA, silence et ovation après pétition d’oreille.

CLEMENTE, qui confirme l’alternative, oreille et deux oreilles.

Comment peut on faire abstraction du vent et être aussi clair dans sa tête et ses intentions ce matin à Nîmes dans les arènes. CLEMENTE signe une prestation majuscule. Le grand moment qu’il traverse lui ouvre grand les portes de futurs succès

Photos Bruno Lasnier

Le vent a encore gâché la fête même si Clemente qui a eu le meilleur lot et bénéficié de quelques accalmies a coupé une et 2 oreilles.
Les toros de Margé, encore une fois très bien présentés (sauf le premier de Castella un peu en dessous) ont fait leur devoir à la pique, chargeant ensuite avec caste et mobilité en humiliant bien. On partait pour une corrida triomphale mais le vent…

Castella malchanceux en tirant son premier, ne peut donner que quelques passes isolées quand la tramontane tombe L’échec à l’épée (prudente) qui nécessite le descabello ne lui vaut que le silence. A son second, un sardo superbe qu’il brinde au public, son début de faena est sensationnel en statuaires à la talanquère puis doblones. La suite sera perturbée par le vent, même s’il arrive à donner plusieurs séries de bon son. L’estocade entière mais plate nécessitant encore le descabello, la présidence refusera l’oreille réclamée par une bonne partie du public et écoutera une bronca.

Pour Clemente, le 6 ème, qui saute dans la cape mais va ensuite mettre la tête n’est pas un adversaire facile puisqu’il lui inflige une voltereta, sur un coup de vent inopportun. Mais sa faena est belle dès que le vent tombe et la présidence lui accorde 2 oreilles et la sortie par la porte des consuls.

Léa Vicens mal servie par 2 Bohorquez mansotes et tardos a du user du descabello à 2 reprises. Toujours superbe cavalière elle obtient l’oreille de son second.

photographies Bruno Lasnier

JY Bloin

Guadalajara: Grande corrida d’El Pilar

Plaza de toros de Guadalajara, Castilla- La Mancha. Troisièmede la Feria de La Antigua. 3/4. 

Toros de El Pilar  et Hnos. García Jiménez (4º, 6º),

DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, silence et deux oreilles

 MIGUEL ÁNGEL PERERA, oreille et deux oreilles.

VÍCTOR HERNÁNDEZ, deux oreilles et une oreille

Grande corrida d’El Pilar ce samedi soir à Gualajara avec plusieurs toros importants le 3ème et 5ème ce dernier emportant la palme; les autres avaient aussi leur intérêt : de la noblesse sans faiblesse ni mièvrerie, de la transmission. Bref du grand spectacle : El Fandi a tué à recibir le quatrièm;e, sensationnel de toreria et surtout de capacités Miguel Angel Perrera (une fois de plus !); très intéressant Victor Hernandez dans son hiératisme très personnel. Mais l’important ce sont les toros d’El Pilar dont le comportement est de bon augure pour la corrida de Vieux-Boucau ce dimanche soir.

PV

(Corrida télévisée sur CMMTV)

Eauze : novillada sans picadors: Un excellent lot du Lartet

 

Eauze. Un petit quart d’arène, soleil et fraîcheur, une heure quarante de spectacle. Quatre erales du Lartet, très bien présentés, véritables petit toros, d’une grande noblesse, ne fuyant jamais le combat, répétant sans cesse dans la muleta et oubliant les barrières.

Salvador Herrero (rose foncé et or), au premier, un pinchazo, une entière, un descabello, avis, silence ; au troisième, un pinchazo, deux entières, salut.

Pablo Hernandez (bleu marine et or), au deuxième, une entière, une oreille ; au dernier, une entière, trois descabellos, avis, salut.

Présidence, Pascal Darquier, assesseurs, Pasacal Lavigne et Denis Deauze.

Incidences , Prix de l’Acoso partagé entre les deux novilleros, Trophée Alberto Lamelas, pour les deux novilleros, trophée Ville d’Eauze à Pablo Hernandez et prix du club taurin d’Eauze à S. Herro.

L’an dernier ses toros avaient séduit et étonné… Franck Lanati avait aussitôt réservé une course pour 2024. Hier matin, dans les arènes d’Eauze, elle est sortie avec beaucoup d’intérêts. Les erales du Lartet de Jérôme Bonnet sont pétris de qualités. En début de faena, le premier accusa des stigmates des faiblesse qui s’effacèrent au fier et à mesure de l’avancée du combat. Ce n’était pas l’idéal pour Salvador Herro, qui tout de même parvint à donner de l’importance à son adversaire surtout sur la main gauche. Mais l’eral était pétri de noblesse, revenant toujours dans la muleta, jamais tenté par les planches. Certes il termina avec une muleta haute, mais se tira bien de ce pari difficile à part une mise à mort compliquée. Il aura plus de chance avec son second opposant, très agressif dès le tercio de cape mais qu’il soumit à des passes de châtiment, un genoux sur le sable. Sa faena fut par instants difficile, avec des difficultés pour trouver le sitio et rencontrer le rythme qui avait accompagné sa première sortie.

Par contre Pablo Hernandez sut mettre à profit, un opposant plus lourd. A chaque passe de muleta il appuyait sa domination et faisait humilier le toro. Débordé sur une ou deux passes, jamais plus, il conduisit un combat parfait, même s’il fut un peu long. Il devait conclure la course par une faena assez légère, surtout construite sur la main droite. Il trouvait un rythme assez lent qui imprimait d’excellentes séries sur la main gauche.

Une très agréable novillada matinale, même si le premier était en peu en dessous des erales de grande classe, pour certains véritables petits toros, apportés par Jérôme Bonnet.

Jean-Michel Dussol

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