Les obsèques de Jean-Louis Deyris ont eu lieu ce lundi 28 octobre à 15H à la plaine des sports (Salle de Basket) d’AMOU. Elles ont été suivies par une foule émue et nombreuse. À la demande de la famille DEYRIS, les anciens toreros de la maison verte et blanche qui le souhaitent, ont été invités à se mettre en habit de lumiere lors des obsèques de Jean-Louis. Son cercueil a été loguement ovationné. Un grand moment d’émotion partagé par tous les amoureux de la Course Landaise.
Mois : octobre 2024 Page 2 sur 16
Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Finale de la Liga Nacional de Novilladas. Plus de 1/2 arène. Corrida télévisée par Canal Sur et par Aragontv
La présence de deux chaînes espagnoles (Canal Sur Andalucia et la T.V. Aragonaise) diffusant en direct le spectacle explique certainement le déficit de spectateur (une grosse demi arène) au coso del Pino cette après midi. Pourtant le spectacle valait le déplacement. Fuente Ymbro avait bien fait les choses en envoyant cinq novillos (470 kg. De moyenne) tous intéressants de comportement les second et cinquièmes primés de la vuelta al ruedo. Quelques petits défaut d’encornure expliquent certainement pourquoi Gaillardo n’a pas gardé ces quasis toros pour sortir l’an prochain en corrida.
Les cinq novilleros issus des éliminatoires des cinq régions autonomes participantes étaient censés représenter la crème de la crème novillèrile et ils n’ont pas démérité prouvant s’il en était besoin tout l’intérêt de ce concours initié par par par la Fondation de Victorino Martin et soutenu activement par les gouvernements autonomes.
BORJA ESCUDERO, (Valence) oreille.
SERGIO SÁNCHEZ, (Estremadure) oreille.
CID DE MARÍA, (Madrid) oreille.
IKER FERNÁNDEZ ‘EL MENE’, (Castilla Leon) ovation et vuelta après avis.
MARISCAL RUIZ, (Andalousie) deux oreilles.
Sergio Sanchez a été déclaré vainqueur par le jury.
Boja Escudero fut à mon goût les moins bon du lot. Désarmé au capote et approximatif, Il a construit une faena beaucoup trop longue transmettant peu abusant du pico de la muleta et toréant de très loin sans jamais peser sur son novillo le meilleur fut certainement son estocade entière qui quoique en arrière fut rapide d’effet.
Sergio Sanchez a fait preuve de beaucoup de volonté en exposant beaucoup. Son quite par tafalleras est impressionnant même si il se fait bousculer. Après avoir brindé à Victorino Martin, il entame sa faena à genoux de manière très volontaire et poursuit par la suite au centre de la piste. Ses deux premières séries à droite sont très templées et bien liées concluant de deux superbes pecho.Sur le bord gauche le novillo se livre aussi et permet de bonnes naturelles toujours au centre. Le final est par bernardinas conclu d’un trincherazo atteignant la perfection. La mise à mort sera laborieuse et lui coûtera l’oreille présidentielle.
Cid de Maria qui n’a peut être pas touché le meilleur du lot nous offre un quite des plus baroque qui porte sur le public une sorte de farol à deux mains d’un bel effet. Son début de faena est hésitant par statuaires certes mais bousculé sans mal à la seconde. Se reprenant il poursuit par deux bonne séries naturelles en baissant la main. Le novillo accuse rapidement une certaine faiblesse qui ne permet rapidement qu’ toreo de une en une puis le jeune homme se lance dans un toreo de proximité dans le berceau qui porte sur le public avant d’enchaîner une série de luquesinas à un toro presque arrêté. L’estocade est entière certes mais en avant et tombée.
Le novillo d’El Mene est distrait au capote il fonce sur le cheval dés sa sortie du patio de caballo et prend une vilaine pique. El Mene a bien compris qu’il fallait soumettre l’animal qui proteste dans ses premiers doblones. Il y parvient dans la première série à droite puis dans un excellent travail de la main gauche. Reprenant la main droite il enchaîne les séries avec bonheur dans un toreo très classique mais qui manque peut être un peu de cette douceur et profondeur du toreo andalou, je suis peut être devenu un peu chauvin. Le final par naturelles de la main droite est intéressant. Malheureusement les aciers mal utilisés le priveront de trophée et, appelé à saluer, il donnera la vuelta al ruedo.
Le novillo de Mariscal Ruiz est très violent en sortie derrotant à chaque passe. La pique est légère certainement pour épargner les forces de l’animal pour un tercio de banderilles effectué par le novillero, c’est assez rare pour lui en être gré, même si le résultat n’est pas toujours à la hauteur.
Muleta en main Marical Ruiz nous fait retrouver le charme du toreo sévillan (cf ; supra pour le chauvinisme). Les statuaires pied joints au centre sans bouger d’un millimétre sont superbes. Mariscal tout au long de la faena va baisser la main donnant à ses passes toute la profondeur requise et que dire de son temple les passes naturelles et dérechazos sont d’une lenteur à couper le souffle. Nul besoin d’adornos sophistiqués quand les passes fondamentales sont exécutées avec ce bonheur. La dernière série de naturelles mains basses sont un résumé de la faena qui aura été la plus courte mais certainement la plus intense de la soirée. Le pinchazo profond en place est suffisant et les deux oreilles du triomphe tombent d’elles mêmes ainsi que la vuelta al ruedo du novillo.
Jean Dupin
Plaza de toros de Acho, Lima . Première de la Feria del Señor de los Milagros. Plus de 1/2 entrée.
Toros de San Pedro et Salamanca,
JUAN CARLOS CUBAS, palmas et silence.
DAVID GALVÁN, qui confirmait l’alternative, division après avis et deux oreilles.
JESÚS ENRIQUE COLOMBO, oreille et palmas
Mérida (Yucatán) Mexique Plaza Monumental.
Toros de La Estancia 3° bis
Le rejoneador Diego Ventura palmas et oreille
JOSELITO ADAME oreille et oreille
Ernesto Javier Calita oreille et oreille
Igualeja (Málaga) Espagne. Trois quarts d’entrée.
taureaux Julio de la Puerta pour
José Carlos Venegas, ovation et deux oreilles ;
José Garrido, deux oreilles et une queue sur les deux ;
Javier Orozco, ovation avec salutations et deux oreilles.
Arènes d’Évora, Portugal – Taureaux Passanha , excellent comportement
Luis Rouxinol, vuelta ;
Paco Velasques, vuelta ;
Gilbert Felipe, ;vuelta ;
Bruto Paes, vuelta ;
Francisco M. Cortes, ;vuelta ;
Luis Rouxinol Junior, . Vuelta ;
Tlaxcala, Tlax.- Mexique. Plaza Jorge « El Ranchero »
Taureaux De Haro , présentation inégale et bon jeu en général. Poids : 455, 450, 452, 455, 462 et 565 kilos.
Angelino de Arriaga : Silence et deux oreilles.
Alejandro Lima « El Mojito » : Silence après avertissement et retour après avertissement
Gerardo Rivera : Oreille après avertissement et silence.
Vous l’avez vu fouler le sable des arènes du plateau de Valras en tant que novillero lors de la dernière feria biterroise. Venez rencontrer le matatdor de toros Lalo de María le vendredi 8 novembre prochain à 19h au domaine Augé à Boujan où il sera reçu par le club taurin l’Aficion et son président Thomas Bousquet.
La soirée se poursuivra par un apéritif dînatoire. Les personnes désirant participer à cette soirée (tarif : 15€/personne), se feront connaître par retour de mail au plus tard le 4 novembre prochain à 18h. Les personnes ne participant uniquement qu’à la conférence se signaleront également par la même voie.
Il sera possible aux personnes non à jour de leur cotisation de se mettre à jour…
(Communiqué)
Le Club tiendra son Assemblée générale de rentrée le mardi 12 novembre. A cette occasion, nous recevrons Marc Lavie, critique taurin bien connu (et reconnu) et rédacteur en chef de « Semana Grande » pour qu’il nous présente le traditionnel bilan de la saison 2024.
Nous aurons également une brève discussion sur le Prix de la Rencontre, pour lequel des propositions seront faites préalablement par l’intermédiaire du groupe Whatsapp.
La réunion aura lieu à 20h au restaurant Loubnane, 29 rue Galande, 75005 Paris. Il vous est demandé de faire un effort tout particulier de ponctualité en raison de l’AG qui doit précéder l’intervention de Marc Lavie.
Merci de vous inscrire par retour de mail ou le plus rapidement possible à l’adresse habituelle clubtaurindeparis@gmail.com
En cette occasion, vous pourrez régler votre cotisation pour l’exercice en cours, qui demeure fixée à 60 euros.
Prix de la soirée: membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros.
Dorian Canton à Culturaficion 21 octobre 2024. ©JYB
Dorian Canton était l’invité de Culturaficion cette semaine. Suivant la tradition, il a d’abord rencontré les aficionados practicos de l’association pour une master class et des conseils bienvenus avant le stage que les jeunes gens doivent vivre dans une ganaderia du Sud-Ouest au cours du week-end.
Le jeune maestro a d’abord pris la muleta et démontré la finesse de son toreo, avant de prendre lui- même les cornes (impressionnantes) pour mieux faire sentir la charge du toro aux passionnés présents.
Il a ensuite distillé conseils et prescriptions techniques à chacun au cours d’une séance qui s’est prolongée pendant près de 2 heures. Parmi ses remarques, certaines dévoilaient son style, plus proche du clacissisme madrilène que de la fantaisie andalouse: « pour donner de la profondeur aux passes, il faut que les deux talons restent collés au sol; Jose Tomas ne lève jamais le pied. Talavante toréait ainsi à ses débuts, mais le fait moins aujourd’hui. »
Cette séance s’est poursuivie le lendemain par une rencontre avec les aficionados parisiens où le maestro a été interrogé sur sa carrière et son aficion: C’est à 8 ans, après avoir vu une novillada avec son père qu’il a décidé qu’il serait torero. A 9 ans il entre à l’école taurine de Richard Milian, Adour Aficion, et évoque les 3 heures de route que ses parents consacraient chaque week-end pour l’accompagner !
De ces 8 ans avec le maestro, il évoque sa première rencontre avec une vache: il avait 11 ans et se préparait à sortir de second. mais le ganadero avait sélectionné une vache de presque 4 ans, très grosse, avec des cornes en pointes. Il insiste pour sortir et personne ne pense qu’il pourra donner autre chose que 2 ou 3 passes. En fait, il va la faire passer pendant 3 ou 4 séries complètes suscitant espoirs et admiration des présents !
A partir de là, sa jeune carrière s’envole 1 an plus tard, il torée 13 novilladas dont une à Madrid. Le plus impressionnant, à 16 ou 17 ans, c’est de se dire qu’on a une cuadrilla à diriger et des ordres à donner à des hommes qui ont 2 fois son âge. En fait, cela vient naturellement, et la confiance aidant, l’entente se crée.
En 2019, il doit prendre l’alternative à Bayonne, mais la corrida est annulée 1/4 d’heure avant la course. Grosse déception pour le premier matador originaire du Béarn, ce dont il n’est pas peu fier, et plus jeune torero français à prendre l’alternative (à 18 ans). Il lui faut rebondir et finalement, ce sera à Villeneuve de Marsan où il avait un contrat signé une semaine plus tard. Alternative dramatique puisque son toro de consécration se casse la patte et doit être liquidé et que son second se couche au milieu de la faena. La malchance frappe encore avec la COVID en 2020 sauf en septembre où à Aire sur l’Adour, il coupe 2 oreilles, ce qui va être un boost pour l’année suivante.
Depuis 2019, il vit à Madrid où il retrouve son banderillero de confiance et peut s’entraîner avec Roman ou Sanchez Vara, même si ceux-ci en toute convivialité n’ont pas d’influence sur son toreo. Ce denier est marqué par la recherche de la profondeur artistique, avec un style plus vertical : de ce point de vue il écoute les conseils d’Uceda Leal, et s’inspire du Yiyo, plus que de Joselito, même si leurs concepts sont proches.
En 2024, tant à Aignan qu’à Aire sur l’Adour, il tombe sur des toros compliqués ce qui lui vaut (à Aire) une blessure à la face quand il est pris au sol. Tous ceux qui ont pu le voir à l’infirmerie était blancs et ressortaient rapidement, mais comme il le dit : « moi je ne vois pas ma cicatrice ! » Cela lui permet de toréer et couper une oreille à La Brède une semaine plus tard, mais la douleur est venue après…
Pour 2025, les contrats ne sont pas encore signés mais son espoir est d’entrer dans le Sud-Est et aussi en Espagne, où il pourrait poser sa candidature à la Copa Chenel, avec le rêve de confirmer à Madrid.
En conclusion de son interview, sous les applaudissements enchantés de la nombreuse assistance, Culturaficion a remis à Dorian Canton la photo d’une superbe naturelle prise à Mont de Marsan 2024 par Laure Crespy.
Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/
Le grad torero salmantino retiré Domingo López-Chaves et le jeune Julio Norte ont uni leurs parcours professionnels, parvenant à un accord d’apoderamiento qui aura pour premier objectif les débuts avec les picadors du jeune matador de l’Ecole taurine de Salamanque en début de saison.