Daniel Luque est proclamé une nouvelle fois vainqueur d’Azpeitia. Le torero de Gerena se trouve une fois de plus sur le podium du cycle Azpeitiarra comme vainqueur absolu d’un abonnement où il s’est monté deux tardes consécutives sur son meilleur aspect. Dans la section élevage, le prix de la meilleure corrida a été décerné à Murteira Grave, qui est entré dans l’histoire d’Azpeitia pour avoir présenté une fois de plus une corrida de grande envergure comportant le premier taureau dont la vie a été épargnée dans ces arènes : Almirante. Pour Joaquim Murteira, le prix de la course de taureaux la plus brave.
La Commission taurine présidée par Joxín Iriarte a décidé de l’attribution exceptionnelle d’une récompense au torero vénézuélien Jesús Enrique Colombo pour être l’auteur d’une grande faena face au toro Almirante, gracié, faena récompensée de deux oreilles et d’une queue symboliques. Un fait historique qui méritait une telle reconnaissance.
Les prix seront remis lors des festivités de San Ignacio 2025, un cycle pour lequel la Commission taurine travaille déjà et qui sera une fois de plus présidé par les caractéristiques de ces arènes : sérieux, rigueur, dévouement au toro et fidélité aux vainqueurs.
Jour de fête dans la plaza de toros centenaire du petit village d’Algar dans la Sierra de Cadiz La Fondation Cultura Taurina de Jerez inaugurait le premier cours de la nouvelle école taurine de la Province.
Rafael Valenzuela, Président de la Fondation, n’était pas peu fier de présenter avec le maire de la commune cette nouvelle école devant un public nombreux. L’école est dirigée par Pedro « Chotesco » ancien novillero et grand aficionado, la direction artistique est à charge de Paco Ruiz Munoz matador de toro de classe assisté par le banderillero Isaac Galvin.
L’école compte à ce jour huit élèves qui ont suivi leur premières leçons de toreo de salon avec beaucoup d’assiduité démontrant tous de bonnes dispositions. Dans la présentation de l’école les dirigeants leur ont expliqué qu’ils s’approchaient de la plus belle mais aussi de la plus difficile des professions. Ils leur rappelèrent au passage qu’une école taurine ne se contentait pas de former de futurs toreros, peu le seront, mais surtout de former des jeunes à devenir de bons aficionados et surtout des hommes et des femmes bien éduqués respectant leur prochain, une école de la vie.
Comme toujours dans la province c’est autour d’un bon verre de fino et d’un délicieux « arroz con mariscos » maison que se termina la cession.
Longue vie à la nouvelle école taurine D’Algar !!!
Le festival prévu à Madrid au Palcio de Vistalegre au bénéfice des victimes des inondations dans la région de Valence (de la Dana) aura lieu de 1er janvier. Le cartel est connu: Enrique Ponce, Sebastián Castella, José María Manzanares, Alejandro Talavante, Roca Rey, Fernando Adrián et Olga Casado.
En cette période automnale, alors que les feuilles tombent et que l’odeur des carcasses de canard envahit l’airal , les aficionados se réunissent pour discuter de la temporada 2024. Les arènes de Rion des Landes deviennent le centre des débats animés, où l’on partage des souvenirs et des impressions de la saison écoulée, tout en spéculant sur ce que réserve la temporada 2025. La fin de la temporada est toujours empreinte d’émotion et de nostalgie, mais elle laisse également place à l’excitation de l’avenir et aux nouvelles perspectives pour les passionnés de tauromachie en attendant le début de la fiesta campera.
Public 3/4 d’arènes
Météo automnale et température printanière
Cuadrilla Bonijol
El Rafi. :une oreille et vuelta
Christian Parejo : deux oreilles
Alejandro Mora : une oreille
Julio Norte. : une oreille
El Rafi
Le novillo, de présentation correcte, exprime une noblesse évidente. Dès le début, El Rafi applique des véroniques et chicuelinas applaudies par le public. La charge franche au cheval se solde par une pique.
Ce novillo nécessite une faena douce, mais la première série est un peu brusque. Cependant, El Rafi se ressaisit et offre une série de derechazos avec douceur au centre de l’arène. La faena est bien construite, remplie d’alegria et accompagnée par la musique. Le public approuve avec des applaudissements ķnkuƙ, surtout après une jolie série de naturelles.
Malgré une belle charge de loin du novillo pour un recibir, l’épée est un échec.
Christian Parejo affronte son second novillo, un colorado plein d’énergie que le précédent. Ce novillo est plus réfléchi et compliqué sur la gauche, et il pousse fort au cheval.
Lors du tercio de cape, les véroniques de Parejo manquent de douceur, mais sa chicuelina après la pique est bien plus aboutie, ce qui est apprécié par le public. La première série à la muleta commence près des planches, avec des derechazos appuyés qui déclenchent la musique. Cependant, le novillero se fait prendre à deux reprises.
Il termine par des manoletinas et un joli recibir pour conclure. Le novillo est aplaudi à l’arrastre.
Alejandro Mora affronte le troisième novillo negro, dont le trapío se distingue des précédents. Le torero, avec une belle tenue de campo, exécute de jolies véroniques, montrant une attitude de légèreté et d’alegria. Lors du tercio de pique, le novillo charge de loin. Jeremy Banti est applaudi à la pose des banderilles.
Avec douceur, le matador amène le toro au centre de l’arène par de jolies passes et des naturelles qui suscitent l’émotion du public. Les derechazos mi-hauteur sont appliqués avec précision, bien que le novillo soit un peu sur la retenue. Les naturelles, exécutées avec douceur, transmettent beaucoup d’émotion. La fin de la série se fait avec des passes à droite, les pieds ancrés dans le sable. L’estocade est propre. Il obtient oreille mais en mérite deux.
Julio Norte affronte le dernier novillo au trapío identique au précédent, exprimant également de la noblesse. Bien que le novillo ne pousse pas trop au cheval, le novillero exécute avec alegria de jolies véroniques. La paire de banderilles posée par El Monteño est vivement applaudie.
Cependant, Julio Norte se fait prendre par le toro lors des premières passes. Il s’applique néanmoins sur les premiers muletazos à droite. Le novillo, avec une charge courte, révèle la volonté de Julio Norte de faire aussi bien que ses prédécesseurs, mais cette détermination manque de réalisme face à la noblesse et la charge courte de l’animal. Les derniers derechazos sont plus concluants, mais l’épée se place en arrière de la croix malgré l’engagement du novillero. Une oreille pour conclure cette temporada 2024 et le clap de fin dans l’airal pour refaire ce bon moment.
La galerie photographique de la Fiesta campera de Rion-des-Landes au travers du regard de Philippe Gil Mir
Le prix Paul Délouéde de l’Association Française des Vétérinaires Taurins a été décerné à la commission taurine d’Orthez pour la présentation de sa journée taurine. Le prix sera remis lors de l’Assemblée Générale de l’Association.
A propos de la publication du bilan de la temporada signé Antonio Lorca, une lectrice régulière et souvent critique nous écrit:
Merci de partager ce long article sur l’état catastrophique de la corrida mais encore eût-il fallu le faire avec un traducteur parlant correctement l’espagnol.
Certains passages n’ont que fort peu de sens, la langue est régulièrement incorrecte même si on comprend ( pour l’avoir constaté !) l’esprit général de cet article.
Article par ailleurs ridicule qui fait reposer le monde de la tauromachie sur les épaules déjà et depuis longtemps bien fragiles de Morante!
Des autres ? Pas un mot ! De l’omniprésence des Juan Pedro, pas un mot, du rôle fort peu glorieux joué par Casas dans ce déclin, pas une ligne etc…
Exemple de l’éternelle cécité du monde taurin, de la loi de quelques uns qu’on dénonçait déjà à la mort du Yiyo condamné à aller se faire tuer dans la vallée de la mort, archaïsme du monde taurin qui en fait le charme mais aussi la terrible faiblesse…
Je vais aux arènes depuis l’âge de 16 ans, j’en ai 74, mon mari partage ma passion qui nous a réunis mais l’évolution du mundillo finira par nous en dégoûter. Il m’a sauvée d’un dégoût précoce en me détournant de Nîmes et Arles pour m’ouvrir à Vic et Céret.
Le psychodrame de OneToro en est le dernier et grotesque avatar. Urtasun a encore de beaux jours devant lui…
Il est décédé à l’âge de 98 ans dans la résidence de Ciudad Rodrigo: Conrado Abad « El Eterno Maletilla ». Il a quitté sa ville natale de Molezuelas de Carballeda (Zamora) à l’âge de 16 ans pour se rendre à Séville et tout au long de sa vie, il a gardé son rêve intact dans des milliers de capeas. Il était né le 28 octobre 1926 dans le village de Castrocontrigo malgré l’opposition familiale il est entré dans le circuit des maletillas à 14 ans pour jamais ne le quitter. Sa vie est racontée dans le livre Conrado. El Último Maletilla escrito por Ángel Sánchez Peinado.
Julio Norte triomphateur en 2024 accompagne de son Apoderado Domingo Lopez Chaves primé vendredi soir par la Pena Taurine a los Toros de Mont de Marsan se prepare cet hiver pour passer rapidement en Novillada piquee. Suerte a todos
Belle assistance en compagnie de Jose Ignacio Sanchez Directeur Ecole Taurine de Salamanque. On pourra voir ou revoir ce grand espoir de la tauromachie du Campo Charro ce matin lors du festival de Rion des Landes.