Damian Castaño a déjà fait connaître la cuadrilla qui l’accompagnera dans son encerrona de San Agustin de Guadalix avec les Dolores Aguirre, le 28 avril prochain. On y note la présence du montois Mathieu Guillon « El Monteño » qui représentera la tauromachie française lors de ce geste fort du cadet des Castaño.
Le team du salmantino est prévu ainsi:
Lidiadores :
Iván García Rubén Sánchez Juan Carlos Rey Juan Sierra Mathieu Guillon Luis Miguel Amado
Troisièmes:
Alberto Carrero Manolo de los Reyes Alfredo Cervantes
Mozo de espadas:
Sergio Castaño
Ayudas:
Víctor Hernández, Vicente Alfaraz et Alberto Muñoz
Arnaud Agnel qui a triomphé aux derniers Brindis d’Or, a décidé d’offrir au public un superbe cadeau de Noël : l’accès libre à la rediffusion de son spectacle.
« Afin de remercier toutes celles et ceux qui l’ont soutenu lors de la première édition des Brindis d’Or et lui ont permis de remporter le « Brindis d’Or 2024 » dans la catégorie Culture avec son seul en scène ‘ « Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux où je ne suis pas à ma place » adapté du livre « Lettres à Juan Bautista » de Yves Charnet, le comédien Arnaud Agnel a décidé de donner aux aficionados et au grand public la possibilité de voir ou revoir ce spectacle en leur offrant l’accès à sa captation intégrale, et ce pendant toute la durée des fêtes de fêtes d’année !!! Ce spectacle est donc disponible dès à présent à partir du lien« :
Il y a exactement 60 ans, précisément un jour de mai 1964, l’Espagne cessait pratiquement de respirer pour suivre à la télévision la confirmation d’alternative d' »El Cordobés ». A cette époque lointaine, les corridas télévisées – toujours sur la chaîne « officielle » TVE – étaient une rareté, et elles le sont restées encore longtemps, au moins jusqu’aux années 1980, marquées par la diffusion en direct de la fameuse « corrida del siglo » du 1er juin 1982 à Madrid, puis par l’arrivée de Canal Plus et les diffusions d’extraits, et parfois de corridas intégrales, à partir de 1985. Ce phénomène s’est amplifié dans les années 1990, époque de la « massification » où il était parfois possible de voir jusqu’à plusieurs corridas télévisées le même jour sur différents canaux. Ensuite sont arrivées les télévisions à « péage », Via Digital, un peu avant l’an 2000, Canal Plus, et jusqu’à tout récemment Movistar, qui diffusait en intégralité toutes les grandes ferias espagnoles. La dernière en date a été « Onetoro », l’an dernier, dont l’aventure s’est toutefois terminée – provisoirement? – de façon quelque peu frustrante puisque faute d’un nombre suffisant d’abonnés, la chaîne a essuyé de telles pertes qu’elle a dû renoncer à diffuser la feria de San Miguel à Sevilla et la feria d’Automne de Madrid. C’est dire que la question de la corrida télévisée est brûlante, notamment en raison du problème des droits d’image versés par les télévisions aux organisateurs et toreros, qui ont été à l’origine de plusieurs conflits – et, plus profondément, parce que la diffusion télévisée d’un grand nombre de corridas dans l’année a transformé très nettement notre rapport au spectacle. Nul n’était mieux placé pour évoquer la question que celui qui fut pendant de nombreuses années journaliste pour Movistar, soit dans le callejon soit comme commentateur, avant d’être de l’aventure de Onetoro l’an dernier.
C’est pourquoi le Club taurin de Paris aura le plaisir d’accueillir David CASAS le jeudi 30 janvier à partir de 20 heures au restaurant Loubnane, 29 rue Galande 75005 Paris. Prix de la soirée ( à régler en chèque ou espèces) membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros. Il vous est rappelé que vous êtes encore à temps de régler votre cotisation pour l’exercice en cours, d’un montant de 60 euros.
Vous pouvez également noter la réunion suivante, qui aura lieu le mardi 11 février avec Yves Charpiat, vétérinaire de l’UVTF.
La lecture de l’esclafon ce classement des toreros un peu archaïque mais qui fait foi dans le milieu, est révélatrice de la fragilité de l’activité tauromachique. Elle montre nettement la domination d’Andres Roca Rey qui a été le torero le plus sollicité l’an dernier et qui a eu le plus de réussite en termes de trophées dans les arènes les plus importantes, c’est-à-dire dans les arènes de première catégorie : les plus médiatisées et celles qui sont suivies par le public le plus nombreux. Après l’effacement du Juli, le Péruvien est devenu l’incontestable numéro un du moment, quoique l’on pense de son toreo.
Cette domination d’un torero non Espagnol est une première dans l’histoire et elle a des répercussions importantes dans son pays d’origine en passe de devenir le second pays taurin de la planète, inversant une tendance mortifère que l’on croyait irréversible au Nouveau Monde. Même si de grands noms colombiens comme Cesar Rincon, mexicains comme Arruza ou vénézuéliens comme César Giron ont peser considérablement en leur temps, la position de Roca Rey est inédite et il faut revenir aux meilleures années de José Tomas pour retrouver une telle polarisation.
Roca Rey est le torero taquillero, le seul sans doute en ce moment, suivi par un large public, jeune souvent, qui s’identifie à un toreo où la prise de risque est essentielle. On peut le comprendre: en changeant d’apoderado, en choisissant son frère Fernando plutôt que Roberto Dominguez, Andrés a décidé de modifier la planification de sa carrière, de rectifier son exposition sans doute exagérée car systématique et obéissant à des sollicitations trop nombreuses. Il veut toréer moins et gagner plus.
Au regard de son histoire personnelle, de ses succès, de ses ambitions et des terribles blessures reçues, il y a dans cette nouvelle démarche une incontestable légitimité -disons-le au risque de déplaire. Elle se traduit par un trouble dans les « despachos » qui seront bien obligés de se plier aux exigences de Roca car il est le seul à leur apporter une véritable garantie de réussite en terme économique. La rareté fait le prix il en est ainsi dans tout milieu économique ; on n’y échappe pas.
Le seul torero qui aurait pu contester la domination du Péruvien c’est le sévillan Morante de la Puebla. Il s’adresse à un public plus averti, plus âgé aussi et localisé d’abord en Andalousie, socle de la tauromachie. Il possède lui aussi un véritable magnétisme sur le public. Son génie s’appuie d’abord sur sa capacité technique à laquelle s’ajoute une inspiration qui enchante les amateurs Il s’adresse aux secteurs les plus conservateurs du public, à ceux qui se réclament du « toreo éternel », tout en possédant une régularité plus grande, et une capacité plus large que ses prédécesseurs Curro Romero ou Rafaël de Paula. Dans ce sens il n’est pas leur continuateur contrairement à ce que l’on prétend souvent.
Morante est aussi une affaire pour les empresas car ses fans, moins nombreux mais plus fidèles que ceux de Roca, plus motivés aussi, assurent son succès commercial. Mais le torero cigarero vieillit, il entre dans sa quarante-sixième année ce qui commence à faire beaucoup dans le toreo moderne et, surtout, il est touché par une maladie qui perturbe son parcours comme on l’a vu l’an dernier où il fut obligé d’annuler de nombreux contrats. Il a donc dû abandonner le groupe spécial de l’escalafon, les avant-postes, pour être rétrogradé. Les rumeurs disent qu’il va mieux désormais, qu’il pourrait faire sa rentrée pour le dimanche de Résurrection à Séville -date cumbre- et même à Olivenza avant cela. Faut-il y croire ? Ne prenons pas nos désirs pour des réalité ! La participation de José Antonio à la prochaine temporada est encore incertaine. Une hirondelle ne fait pas le printemps…
A côté de ces deux, qui ? Ni Talavante, ni Manzanares, ni Luque n’ont une côte d’amour semblable aux deux autres, une « force » équivalente. On les a vus et revus et, malgré leurs qualités, ils procurent au grand public une certaine lassitude. Ne perdons pas de vue que le départ de Ponce a rempli ponctuellement de nombreux vides, cet hommage réussi, cet adieu à une icône intemporelle, ne se reproduira pas en 2025. Certes des jeunes pétris de qualité arrivent sur le devant de la scène c’est le cas de Borja Jimenez, de Tomas Rufo et surtout de Juan Ortega le plus original. Dureront-ils ? Auront-ils une capacité d’attractivité suffisante pour remplir les arènes principales ? Cela n’est pas sur.
En attendant, malgré des résultats brillants d’arènes importantes régulièrement mis en avant, on parle, en France, de placitas qui renonceraient cette année ou qui seraient tentées de le faire pour des raisons économiques. En Espagne la tauromachie revient sur la scène politique avec un nouveau projet de loi des antis et cela ne présage rien de bon. En Colombie, Petro tient bon dans son oukase et la tauromachie sera obsolète dans quelques mois. Le Mexique pays fédéral connaît encore des interdictions ici ou là (Etat de Chihuha) et les premières entrées de la temporada n’ont pas comblé espoirs des organisateurs.
Prudence donc : on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. 2025 sera une année compliquée.
Après la novillada exceptionnelle lidiée le 1er mai dernier dans les Arènes d’Aire sur l’Adour ; 17 piques, 2 novilleros a hombros, prix de la meilleure novillada du Sud-Ouest par les critiques taurins et par l’ Union des Clubs Taurins de France ; de retour du campo, la commission toro de la Peña Los Arsouillos a choisi de renouveler sa confiance à la devise portugaise pour 2025 !
Cette Novillada des Arsouillos 2025 s’annonce donc déjà comme l’évènement du début de saison à ne pas manquer : Retour des Txarangas dans les arènes, retour des novillos de Palha , retour du beau temps
Bref, on a vraiment hâte de vous retrouver alors cochez la date dans votre agenda, on compte sur votre présence et votre soutien pour que perdure la tradition taurine le 1er mai à Aire sur l’Adour !
Le premier prix, distinguant le meilleur lot de la temporada, a été attribué à la Ganaderia Santiago Domecq. Ce lot a su séduire les passionnés lors de cette corrida, et l’indulto « Delicado » par Clemente, ainsi que la présentation parfaite de ses toros, ont renforcé la réputation d’excellence de cette ganaderia.
Puerta Grande lors de la corrida de Santiago Domecq lors de la feria de Dax 2025
Accessit Un accessit a également été décerné à la Ganaderia Margé pour son engagement et la qualité remarquable de ses toros. Cette récompense souligne à quel point la présentation du lot a captivé les esprits, tout en évoquant l’émotion débordante ressentie lors de cette mémorable corrida de septembre.
Toro de la Ganaderia de Margé Toros Y Salsa 2024
Ce double couronnement marque une étape importante dans la promotion des traditions taurines et reflète l’engagement continu de la Peña Alegria de Dax à soutenir et célébrer l’excellence dans le monde de la tauromachie.
C’est avec enthousiasme que la commission taurine de Dax a annoncé récemment le retour des deux ganaderias, Santiago Domecq et Margé, pour la saison 2025. Une nouvelle réjouissante pour les amateurs de spectacles taurins ! . En esperant une nouvelle année de corridas mémorables.
L’ Empresa Pagés vient de faire connaître la liste des ganaderias qui seront comabbtue lors dela temporada 2025.
Les ganaderías combatuues le dimanche de Pâques et lors de la féria d’avril sont les suivantes: Juan Pedro Domecq, Miura, La Quinta, Victorino Martín, Victoriano del Río, Jandilla, Fermín Bohórquez, Santiago Domecq, Garcigrande, Alcurrucén, Núñez del Cuvillo, Fuente Ymbro, El Parralejo, Domingo Hernández et Hnos. García Jiménez.
Las ganaderías prévues pour la féria de San Miguel son les suivantes: Victoriano del Río, Núñez del Cuvillo et Garcigrande